mercredi 31 janvier 2018

La pépite du jour: The Rolling Stones - "Through the lonely nights"

Morceau figurant sur la face B du 45 tours "It's only rock'n'roll", et qui n'apparaissait sur aucun album jusqu'à son exhumation en 2005 pour la compilation Rarities 1971-2003. Dommage car, sans être du niveau de "Wild horses" ou "Angie", c'est une ballade stonienne fort sympathique, avec notamment un son de guitare made in Mick Taylor dont ce dernier avait le secret.


Paroles & musique: Mick Jagger & Keith Richards.
Production: The Glimmer Twins.

mardi 30 janvier 2018

lundi 29 janvier 2018

Primavera: le line-up


Pas de doute, belle affiche, et surtout très variée! Je vous laisse cliquer sur la vidéo pour la découvrir...

dimanche 28 janvier 2018

La pépite du jour: Téléphone - "Ce soir est ce soir"

Dernier titre de Dure Limite, certainement le meilleur album du quatuor, ce morceau symbolise bien la collaboration entre le groupe et le producteur Bob Ezrin. Au premier les grosses guitares, au second les arrangements sur le pont (les crissements de pneus rappellent fortement "Run like hell" de Pink Floyd dans The Wall), et le tout fonctionne magnifiquement bien.

A noter que les Insus, au cours de leur tournée 2016-2017, en ont proposé certains soirs une relecture acoustique fort sympathique.


Paroles: Jean-Louis Aubert.
Musique: Ivan Kral & Téléphone.
Production: Bob Ezrin.

samedi 27 janvier 2018

La nouveauté du jour: Gaz Coombes - "Deep pockets"

Le chanteur/guitariste de Supergrass sortira son nouvel album solo, World's Strongest Man, en mai prochain. En voici le premier extrait, avec un clip très relaxant: "Deep pockets":


vendredi 26 janvier 2018

Après Michael Jackson, Prince, Tom Petty, voici Dolores O'Riordan

La chanteuse irlandaise vient rejoindre la liste des rockstars décédées des suites d'une absorption massive de puissants anti-douleurs. Les premières conclusions de l'enquête ont été rendues publiques, et ce serait donc le Fentanyl qui serait à l'origine du décès de O'Riordan (à lire ici). Qu'elle ait été volontaire ou accidentelle, cette nouvelle overdose fait vraiment réfléchir sur le réel état de santé, tant mental que physique, des personnes qui font rêver les foules lorsqu'elles sont sous les feux des projecteurs, mais qui en réalité doivent également composer avec une part d'ombre...

jeudi 25 janvier 2018

Elton John: tournée d'adieux

Ca devait arriver: Elton John, 70 ans aux chanterelles, vient d'annoncer qu'il s'embarquera à partir de septembre prochain pour une tournée d'adieux de 300 dates et sur 3 ans, le "Farewell yellow brick road tour". Le passage en Europe devrait se faire en mai 2019, comme indiqué ici.

J'avais eu la chance de le voir en 2014 aux nuits de Fourvière, c'était immense. Pourtant, quand on le voit arriver sur scène, on craint le pire, surtout esthétiquement parlant - il commence à ressembler à un Michou déplumé. Mais à partir du moment où il se met derrière le piano, on ne rigole plus du tout. Malgré une voix moins puissante qu'auparavant, c'était de très haut niveau... Et alors quand il était seul au piano, alors là... Ecoutez ce morceau (surtout la dernière minute), ça vous donnera une idée du niveau:


mercredi 24 janvier 2018

Thom Yorke: tournée solo cet été

Déjà une date confirmée au festival Sonar de Barcelone mi-juin. Et il se murmure que du côté des nuits de Fourvière... Après, quand on regarde les set-lists des derniers concerts du bonhomme (par exemple ici), faut vraiment être fan: aucune chanson de Radiohead jouée, faut le faire!

mardi 23 janvier 2018

Les albums à écouter une fois dans sa vie: The Jesus & Mary Chain - Darklands

(avec, comme demandé, les chansons audibles en cliquant sur leurs titres !....)


Darklands
Deep one perfect morning
Happy when it rains
Down on me
Nine million rainy days
April skies
Fall
Cherry came too
On the wall
About you

Paroles & musique: Jim Reid & Willliam Reid
Production: William Reid, Bill Price & John Loder

Date de parution: 31 août 1987
Durée: 35:51

Bienvenue dans la riante Ecosse au milieu des années 80! Nous sommes en compagnie des frères Reid, Jim et William, deux frangins qui, à l'instar des frères Davies une vingtaine d'années auparavant, ont la rage au ventre. Coup de bol, ils décident de l'exprimer par la musique, mais...une certaine forme de musique. Quelque chose de jamais entendu jusque là, quelque chose qui conjuguerait cette rage, et aussi les influences issues de leurs groupes de référence, Beatles et Beach Boys en tête.

Le résultat est l'album Psychocandy, paru en 1985, et qui va connaître un immense succès en Angleterre. Le son de ce disque est tout simplement unique: on y entend un mur de guitares cradingues, poussées à leur saturation maximum mais, paradoxalement, assez en retrait dans le mixage final. Au-devant, on y entend les voix des frères Reid, qui suintent l'ennui, la morgue et le spleen. Des rythmes minimalistes, semblant avoir été joués par le batteur avec une seule main (et ce n'est pas qu'une impression...) Et le tout sur des vraies jolies mélodies. Le meilleur exemple de ce drôle de mélange est "Just like honey", tube à l'époque et remis au goût du jour plus de quinze années après grâce au film "Lost in translation" de Sofia Coppola, puisque c'est le morceau que l'on entend lors de la scène finale.

Bref, les Jesus & Mary Chain semblent avoir tous les atouts pour décrocher la queue du Mickey. Sauf que leurs concerts, si on peut appeler ça comme ça, sont des chaos absolus. Ils se barrent parfois après dix minutes de spectacle pour ne plus revenir, peuvent jouer dos au public, se battre avec les spectateurs, bref c'est très très tendu. Pour ne rien arranger, et là encore comme tous les groupes basés sur une fratrie (Kinks, Oasis, Black Crowes...), l'ambiance entre les frères Reid rendrait des points à des congélateurs industriels. En gros, on se demande bien comment le groupe va évoluer.

La réponse à cette question sera Darklands, pour le plus grand bonheur de tous - sauf peut-être des fans intégristes de la première heure, vous verrez pourquoi.

Le disque s'ouvre par la chanson qui lui donne son titre, et la surprise est grande. Les guitares sont audibles, les paroles intelligibles, le refrain imparable avec ses doo-doo-doo et, ô sacrilège, on entend même une guitare acoustique sur le refrain! Le tout baigne dans une atmosphère cotonneuse, beaucoup moins agressive que sur l'album précédent, sans pour autant qu'on puisse qualifier ça de pop joyeuse et guillerette non plus, faut pas déconner. Les paroles restent ainsi extrêmement sombres: "Take me to the dark / Oh God I get down on my knees / And I feel like I could die / By the river of disease / And I feel that I'm dying"... Les frères Reid trouvent ainsi un équilibre assez improbable entre apaisement, nostalgie et angoisse, et, chose assez incroyable, ils vont parvenir à le maintenir tout au long de l'album.

On peut ici ouvrir une parenthèse: finalement, le seul reproche qu'on peut faire à Darklands, c'est que les morceaux qui le composent se ressemblent beaucoup les uns avec les autres, en terme de suites d'accords, d'arrangements... A tel point qu'on a parfois l'impression d'entendre toujours la même chanson, mais passée à des vitesses différentes. Mais la base de départ est tellement bonne qu'on ne se pose rapidement plus de questions et qu'on se laisse embarquer avec confiance par les frères Reid.

"Deep one perfect morning" confirme cette orientation mid-tempo et electro-acoustique, avec en plus l'enchevêtrement des voix des frères Reid aux refrains. Un dans les graves, un dans les aigus, envoyez c'est pesé.

Le tempo s'accélère brusquement avec "Happy when it rains" (aucun lien avec le futur tube de Garbage). Et là, c'est la découverte: les frangins sont capables de pondre un tube pop! Les bases mélodiques sont toujours simples, les paroles parlent d'amour déçu, et pourtant ça fonctionne à plein, sans non plus sonner trop facile. Grande classe.

Et les Reid s'énervent de plus en plus, voici "Down on me", qui aurait presque pu figurer sur leur premier album. Ca défouraille sévère, avec toujours ce contraste saisissant entre une musique bourrée d'énergie et une voix qui, dans les graves, ne semble absolument pas concernée par ce qu'elle raconte. Et toujours ce miracle: les solos de guitare ont beaux être joués à deux doigts (voire un seul), ça sonne toujours super bien.

Et soudain, en plein milieu de l'album, un OVNI total. "Nine million rainy days", sorte de "Sympathy for the devil" passée au ralenti et chantée par un dépressif profond. Ambiance poisseuse et malsaine à souhait. Même les "chewp chewp" finaux semblent sépulcraux, les frères Reid semblent en marche arrière complète et parviennent à subjuguer l'auditeur. C'est très très fort.

Et ils ont l'intelligence, juste après ce machin, de balancer ce qui demeure leur plus gros succès commercial, avec une 8ème place dans les charts anglais. "April skies" ou le morceau parfait. Rien à ajouter ni à enlever, c'est imparable, on l'a dans la tête dès la première écoute. Un pur, un vrai morceau de bonheur musical, presque pop s'il n'y avait ce son de guitare électrique toujours très particulier.

Le contraste ne peut pas être plus grand avec "Fall" qui suit. Morceau le plus crade de tout l'album, le plus court aussi (2'28), et peut-être aussi le moins impérissable.

Et nous revenons en eaux plus apaisées avec la très belle "Cherry came too", avec une alternance voix haute / voix basse du meilleur effet, et un solo de guitare encore une fois très simple mais qui sonne merveilleusement bien (et qui aurait pu être du Robert Smith quelque part).

Petit chef d'oeuvre ensuite: "On the wall". Sur l'intro, on a l'impression d'entendre "Walk on the wild side" de Lou Reed passée à la moulinette Reid, et petit à petit, le morceau prend son envol. Sur le refrain, après ces paroles splendides ("I'm like the clock on the wall...", c'est beau!), le batteur marque tous les temps, les frères Reid chantent ensemble, et c'est somptueux. Alors qu'il n'y a toujours que deux accords qui tournent en boucle, l'auditeur est complètement happé par ce morceau. C'est grand.

Et pour finir, la merveille absolue du disque: un morceau acoustique que n'auraient pas renié des gens comme Ray Davies ou Elliott Smith. "About you", avec en prime un texte de premier ordre ("When people die in their living room", brillant). En un peu plus de deux minutes, les frères Reid gagnent définitivement leurs galons de grands songwriters, indéniablement.

C'est ainsi que se termine Darklands, ce petit chef d'oeuvre des Jesus & Mary Chain. Certes, Psycho Candy est plus souvent cité dans les meilleurs albums de tous les temps, mais si vous voulez un album qui fait du bien, un album de chevet, que vous aurez ensuite envie de faire découvrir à vos proches, prenez une demi-heure de votre temps et découvrez Darklands, vous ne le regretterez pas.

dimanche 21 janvier 2018

Les causes de la mort de Tom Petty connues

C'est à lire ici. Surdose de médicaments anti-douleurs, initialement prescrits pour le soulager de ses douleurs à la hanche. Même chose donc que pour Prince et (mais le cas était un peu différent) Michael Jackson. Ça fait réfléchir... 

samedi 20 janvier 2018

La pépite du jour: Eddie Cochran - "Summertime blues"

Si les Who en ont fait la version la plus dynamitée, si Johnny Hallyday l'a adaptée en français sous le titre "La fille de l'été dernier", c'est Eddie Cochran qui est à l'origine de ce standard. Crée en 1958, ce morceau est d'une très grande originalité pour l'époque. Vraiment dommage que Cochran soit décédé deux ans plus tard, il aurait certainement ajouté d'autres belles cordes à son arc.


Paroles & musique: Eddie Cochran & Jerry Capeheart.

vendredi 19 janvier 2018

La pépite du jour: The Besnard Lakes - "Laura Lee"

Ce groupe canadien brillantissime, après trois albums de très haute volée, avait un peu marqué le pas en 2016 avec le moyen A Coliseum Complex Museum. Heureusement, ils ont sorti l'an dernier, de façon très confidentielle, un EP (The Besnard Lakes Are The Divine Wind) qui renoue avec leur brio habituel. En témoigne ce "Laura Lee" grandiose.


jeudi 18 janvier 2018

Eels: tournée annoncée

Les dates sont visibles ici, et donc pour l'instant une seule en France, à savoir le 9 juillet à l'Olympia.

mercredi 17 janvier 2018

Eels: nouvel album en vue

Il s'appellera The Deconstruction, sortira le 6 avril, et voici le petit teaser qui va bien:


mardi 16 janvier 2018

Dolores O'Riordan 1971 - 2018

Les 35-40 ans qui nous lisent le confirmeront: en 1994, il était tout bonnement impossible de passer à côté de "Zombie", titre qui défilait en rotation lourde sur les radios et télé diverses, et qui était porté à la fois par un clip qui frappait l'imagination (mais qui paraît bien daté aujourd'hui) et surtout par une voix féminine venue de nulle part, chantant d'une façon extrêmement originale. Nous découvrions ainsi les quatre irlandais des Cranberries, qui, après un premier album en 1993 passé relativement inaperçu, sortaient donc l'année suivante ce qui demeure un excellent disque,  No Need To Argue, le groupe étant bien aidé par le producteur Stephen Street (The Smiths, Blur) pour tirer le meilleur de lui-même.

Dolores O'Riordan et son charisme indéniable allait ainsi frapper les esprits des adolescents que nous étions, et les autres singles extraits de l'album en question ("Ode to my family", "I can't be with you") furent aussi des vrais cartons. Nous étions ainsi fébriles à l'annonce de la sortie en 1996 de l'album suivant, To The Faithful Departed, et manque de pot, ça a été la douche froide. Production hyper lourdingue (merci Bruce Fairbairn), O'Riordan qui commence à verser dans le prêchi-prêcha (la guerre c'est mal, les enfants c'est gentil...) avec des déclarations également pas spécialement progressistes en terme de droit à l'avortement, et parfois franchement maladroites ("c'est curieux, il y a beaucoup de noirs à nos concerts"...). C'est là aussi qu'on s'est rendu compte de la fragilité psychologique de la chanteuse, fragilité qui va provoquer l'annulation d'une bonne partie de la tournée européenne.

Heureusement, un Bury The Hatchet plus apaisé, verra le jour en 1999, avant un Wake Up And Smell The Coffee un peu en pilotage automatique (2001). Ensuite ce sera best of, séparation, album solo, reformation, tournée best of, un album pas mémorable (Roses) en 2012 et un best of unplugged (Something Else) en 2017. Autant l'avouer: l'heure de gloire de Dolores O'Riordan, ce fut dans les années 90, après l'engouement fut moindre, même si la popularité du groupe était intacte en Irlande.

A titre tout personnel, j'ai vu le groupe trois fois sur scène: deux fois sur le "Loud and clear tour" (en 1999 et 2000), et une fois sur le "Wake up and smell the coffee tour" (2002). C'était très pro, avec une O'Riordan en meneuse de troupe irréprochable, mais je dois reconnaître que le concert de 2002 m'avait fait prendre conscience que, doucement mais sûrement, je m'étais éloigné de cette musique qui avait pourtant bercé mon adolescence, et que j'étais passé à autre chose.

C'est peut-être pour cela que la disparition brusque de Dolores O'Riordan à seulement 46 ans me touche particulièrement, car c'est clairement une part de ma jeunesse qui a ainsi fichu le camp. En hommage à la dame, je posterai mon morceau favori du groupe, "Daffodil lament". Extrait de No Need To Argue, cette chanson, écrite par O'Riordan, montre ce que les Cranberries étaient capables de faire lorsqu'ils étaient bien entourés. Une chanson à la construction audacieuse et aux mélodies bien tournées, sans parler de la production made in Stephen Street parfaite. Rien que pour cette belle année 1994, merci Mme O'Riordan.


Paroles & musique: Dolores O'Riordan.
Production Stephen Street.

lundi 15 janvier 2018

U2 à l'Accor Hotels Arena en septembre

Cela devrait être les 8, 9, 12 et 13 septembre, confirmation à venir dans la semaine a priori.

dimanche 14 janvier 2018

La nouveauté du jour: Shame - "One rizla"

C'est LA sensation anglaise du moment, les critiques s'emballent pour ce groupe post-punk qui publie ces jours son premier album, Songs Of Praise. Curieux mélange, avec un fond musical mélodieux et bien prenant, mais un chanteur chantant comme Johnny Rotten bourré. C'est assez original, mais il faut voir ce que ça donne sur tout un album.


samedi 13 janvier 2018

La nouveauté du jour: Jack White - "Connected by love"

Jack White s'apprête à publier un nouvel album, Boarding House Reach, et en voici le premier extrait, "Connected by love", qui sonne assez éloigné des dernières productions du monsieur. La mini-rupture à 3'56 est assez inattendue et plutôt réussie.


vendredi 12 janvier 2018

Lana Del Rey, Radiohead, The Hollies: histoires de plagiat

Dans la série "feuilleton musical à rebondissements", on tient là un filon. Ca commence en 1995, quand les membres des Hollies (groupe des années 60 dans lequel a sévi Graham Nash, futur Crosby, Stills, Nash & Young) entament des poursuites à l'encontre de Radiohead. Ils décèlent des similitudes entre leur "The air that I breathe" et le méga-tube "Creep" que Radiohead vient de pondre. Ils gagnent partiellement leur procès (Radiohead leur verse quelques royalties sur ce morceau), et objectivement c'est plutôt bien payé car, certes, les accords et le rythme de ceux-ci sont les mêmes s'agissant des couplets, mais les lignes mélodiques de la voix et les refrains n'ont rien à voir.




Par contre, Lana Del Rey et son "Get free" issu de son dernier album, là, c'est même pas discutable: le pompage sur "Creep" est énorme, c'est carrément du copier-coller. sur toute la première minute et demie (et ça repart à partir de 2;20). Ce n'est tout simplement pas possible que personne ne s'en soit aperçu dans son entourage (et elle non plus). Sachant qu'elle est tout sauf idiote, ça sent la volonté de faire le buzz à plein nez. Et c'est réussi, on en parle même sur ce blog !


jeudi 11 janvier 2018

Vienne: premiers noms

En attendant la programmation du festival "Jazz à Vienne", on sait déjà que le magnifique théâtre antique de Vienne résonnera cette année des notes des artistes suivants:

16 juillet: Sting
25 juillet: A-ha (si si)
26 juillet: Francis Cabrel
28 juillet: Orelsan
30 juillet: Vianney / Cats On Trees / Foé

Pas beaucoup de vrai rock là-dedans, après Neil Young vient de sortir un album, et comme c'est quasiment un habitué du lieu... Sait-on jamais!

mercredi 10 janvier 2018

The Good, The Bad & The Queen: nouvel album en vue

Double bonne nouvelle: c'est Tony Visconti qui sera aux manettes du nouvel album (le second!) de ce 2846ème projet de Damon Albarn, le disque est fini "aux 2/3" et il devrait sortir cette année.

C'est à lire ici.

mardi 9 janvier 2018

Ray Thomas 1941-2018

Ce week-end a aussi vu la disparition de l'un des chanteur-auteur-compositeur et surtout flûtiste des Moody Blues, Ray Thomas. S'il n'a pas participé à l'écriture du plus gros tube du groupe, le slow qui tue "Nights in white satin" (extrait de leur excellent album Days Of Future Passed), son solo de flûte traversière est en revanche indissociable de ce morceau.

Allez, pour le plaisir:


Paroles & musique: Justin Hayward.
Production: Tony Clarke.

lundi 8 janvier 2018

France Gall 1947-2018

Bien évidemment, France Gall n'a jamais fait du rock à proprement parler. Mais en étant la muse de Serge Gainsbourg d'abord, Michel Berger ensuite, elle a largement contribué à "anglo-saxoniser" la pop française. Car finalement, c'est, à mon humble avis, le trio Gainsbourg / Polnareff / Berger (et William Sheller un peu plus tard) qui, en combinant leur formation de musiciens classiques avec les influences de la pop anglaise, ont fait éclore une nouvelle forme de chanson française. Et France Gall, avec cette voix totalement à l'opposé des chanteuses à voix typiques, est parvenue à faire passer beaucoup d'émotions dans nombre des chansons écrites pour elle - surtout par Michel Berger.

A titre tout personnel, voici deux de ses chansons que je trouve remarquables:

- "Monopolis", extraite de Starmania (sacrée oeuvre là aussi), qui annonce les années 2000 branchées sur internet et l'uniformisation culturelle avec beaucoup d'acuité:



- "Papillon de nuit", qui possède un swing d'enfer et un refrain qui déboîte:



Et sinon...si jamais il existe quelque chose là-haut, ça doit commencer à être sympa les boeufs:


dimanche 7 janvier 2018

La nouveauté du jour: Simple Minds - "Magic"

En prévision de la parution le 2 février de l'album Walk Between Worlds, les Simple Minds viennent de publier un nouveau single, "Magic". Et, sans faire de mauvais jeu de mots, et avec respect pour toute opinion contraire, c'est pas vraiment "magique" comme morceau...


samedi 6 janvier 2018

vendredi 5 janvier 2018

Benjamin Biolay joue l'Affaire Louis' Trio aux nuits de Fourvière

Benjamin Biolay l'a annoncé ici, il jouera l'intégralité du magnifique album de l'Affaire Louis' Trio Mobilis In Mobile avec des invités dans le cadre des nuits de Fourvière 2018. Ceci est dans la droite lignée des hommages rendus depuis plus d'un an par Biolay à son ami Hubert Mounier, leader de l'Affaire Louis' Trio et auteur-compositeur de 15 des 17 morceaux qui composent l'album mentionné ci-dessus.

L'occasion aussi de visionner cette fantastique interview dans laquelle Mounier explique comment il a composé la chanson "Mobilis in mobile". Si vous avez 13 minutes devant vous, et même si vous n'êtes pas musicien, c'est à visionner absolument!




mercredi 3 janvier 2018

The Rolling Stones: des concerts en 2018?

Les increvables et inusables (enfin si, un peu usables quand même au vu de certains passages de la dernière tournée...) pierres qui roulent devraient une nouvelle fois sillonner les routes européennes en 2018. On parle d'une série de concerts en Angleterre, avec notamment une date à Knebworth, d'un concert en Pologne et d'une date également dans l'amphithéâtre de Pompéi... A suivre!

Sinon, le réveillon de Keith Richards avait l'air sympa!



mardi 2 janvier 2018

La nouveauté du jour: Nick Garrie - "Lois' diary"

Cet illustre anglais inconnu de 68 ans vient de publier son deuxième album (The Moon And The Village) plus de trente ans après le premier! Et c'est absolument splendide, sorte de croisement entre Nick Drake et Eels. Tout l'album, bien que très court (26 minutes!) est du même calibre. Une belle découverte pour bien entamer 2018!


lundi 1 janvier 2018

Bonne année 2018

Je vous souhaite à toutes et tous une excellente année 2018, placée sous le signe de la musique évidemment! J'en profite pour remercier chaleureusement tous ceux ayant laissé un mot sur le blog ces derniers jours, cela me va droit au coeur.

J'en profite pour signaler la parution de cet ouvrage:


Une véritable bible, toutes les chansons du groupe étant soigneusement décortiquées, analysées et disséquées. On découvre des choses jamais entendues, même après des centaines d'écoutes, c'est très fort! Des mêmes auteurs, j'avais également lu celui-ci:


Et même topo, c'était du très très bon boulot. A avoir pour tout fan qui se respecte!