dimanche 30 juin 2019

Rammstein en concert à Lyon

Ce sera le 9 juillet 2020 au Groupama Stadium, mise en vente des places le 5 juillet à 10h.

samedi 29 juin 2019

La nouveauté du jour: Whispering Sons - "Hollow"

Ils viennent de Belgique, sont menés par une chanteuse qui semble habitée par le fantôme de Ian Curtis, ils ont dû beaucoup écouter les Cure des débuts, et ils viennent de sortir leur premier album, Image. Ils s'appellent Whispering Sons, et c'est du très bon son!


vendredi 28 juin 2019

Liam Gallagher: un nouveau morceau et une date de concert

Nouveau morceau mis en ligne hier, "The river" (aucun lien avec Springsteen!):


Et une tournée européenne a été annoncée pour l'hiver prochain, il y aura une seule date en France: le Zénith de Paris le 21 février.

jeudi 27 juin 2019

Michael Stipe: album solo pour bientôt?

Dans l'article lisible ici, Stipe annonce avoir écrit et enregistré 18 chansons, et même si aucun album solo n'est formellement annoncé pour le moment, ça commence à sentir bon!

mercredi 26 juin 2019

Thom Yorke: nouvel album en vue

Thom Yorke vient d'annoncer la sortie le 27 juin prochain de son nouvel album, Anima, dont trois morceaux illustreront un court-métrage de Paul Thomas Anderson et qui sera diffusé sur Netflix.

Plus d'infos ici et le trailer de l'ovni est visible ci-dessous:


mardi 25 juin 2019

The Libertines: c'est reparti pour un tour

Alors que Peter Doherty vient tout juste de sortir un album avec ses Puta Madres, voici que sont annoncés les Libertines de retour sur les scènes européennes. Les dates complètes sont ici, et il y aura donc un passage en France, soit à l'Olympia le 27 octobre. Mise en vente des places vendredi 28 juin.

lundi 24 juin 2019

The Rolling Stones: c'est reparti pour la tournée

Première date vendredi soir pour le retour des Stones  avec un concert à Chicago. Set-list sans grande surprise:





Mais avec un "Sad sad sad" pas joué depuis des lustres et qui demeure un morceau assez sympathique:


On aura remarqué un rajeunissement spectaculaire de Keith Richards, qui s'est visiblement refait une toute nouvelle teinture!

dimanche 23 juin 2019

La vente des guitares de David Gilmour

C'est donc en fin de semaine qu'a eu lieu la vente aux enchères de plusieurs guitares ayant appartenu à David Gilmour, et ce au bénéfice d'une association luttant pour la préservation de l'environnement. Vous trouverez tous les détail de la vente en question ici, mais sachez d'ores et déjà que la fameuse "black strat" est partie pour près de 4.000.000 de dollars... Des chiffres qui donnent le vertige!

samedi 22 juin 2019

La nouveauté du jour: Max Jury - "L.A. rain"

Max Jury vient de sortir son deuxième album, Modern World, et je dois dire être fort décontenancé, voire déçu. Les arrangements épurés et classieux du premier album ont laissé place à une production FM vraiment pas terrible du tout, et qui gâche pas mal les morceaux qui, eux, restent de très bonne facture. Seule rescapée de ce loupé, la magnifique "L.A. rain", que les bidouillis mal placés (ce deuxième couplet bon sang...) n'arrivent pas à dénaturer.

vendredi 21 juin 2019

Mark Knopfler, Lyon, Halle Tony Garnier, 19 juin 2019

Après être allé applaudir la (très bonne) copie en mars (The Dire Straits Experience), nous voici donc dans la Halle Tony Garnier pour voir une dernière fois l'original, j'ai nommé Mark Knopfler. Il l'a dit et répété: cette tournée est sa dernière, il continuera certes à composer des disques mais pour les concerts, ce sera rideau à la fin de ce tour. Et en même temps, difficile d'en vouloir à un musicien qui va sur ses 70 printemps, qui a été sur la route quasiment non-stop depuis ses 25 ans, et qui a toujours été d'une honnêteté sans failles à l'égard de son public, n'hésitant pas à saborder en pleine gloire son joujou Dire Straits, qui devenait tellement énorme qu'il lui échappait, pour se consacrer à une carrière solo parfaitement intègre.

L'âge de Knopfler se ressentait également sur deux points en ce mercredi soir: l'horaire inhabituel du concert (19h30, en semaine et sans première partie...du jamais vu!) et les cheveux blancs, voire l'absence de cheveux, d'un grand nombre des spectateurs présents. La Halle était pleine comme un oeuf mais en configuration "fosse assise", c'était donc 7.000 personnes qui attendaient de recevoir la bénédiction de saint Stratocaster.

C'est finalement à 20h pétantes que le concert démarre, et démarre au quart de tour avec deux rocks bien solides d'emblée, j'ai nommé "Why aye man" et "Corned beef city". En plus de Knopfler, on a 10 (!) musiciens sur scène, soit deux claviers (dont Guy Fletcher, ex-Dire Straits), deux multi-instrumentistes à dominante violon-flûte traversière-uiellan pipes, un bassiste, un batteur, un percussionniste (Danny Cummings, ex-Dire Straits lui aussi), deux cuivres et un guitariste. Ca fait beaucoup de monde. Surtout pour la Halle Tony Garnier. Vous me voyez venir...

Hé oui, si le light-show était hyper efficace sur ces deux premiers morceaux, avec ces rampes de LED horizontales, le son était en revanche atroce. Une véritable bouillie sonore, d'où n'émergeait...pas grand-chose, et surtout pas la voix de Knopfler, totalement inaudible sur "Corned beef city". Et pourtant nous étions à côté de la console, donc on entendait la même chose que l'ingé-son, mais le pauvre gars bataillait comme il pouvait avec l'acoustique capricieuse de cette salle.

Heureusement, la délicate "Sailing to Philadelphia" arrive. Et là ça va nettement mieux. Déjà le morceau est splendide, ça aide. Et puis Knopfler s'empare de sa Strat, et lors de la pose du premier accord, les 7.000 spectateurs ont tous eu le même frisson au même moment. Très belle version, avec des solos de différents instruments à la fin. Si Knopfler se déplace désormais avec une lenteur certaine et apparaît bien raide du dos, il n'a pas d'arthrose au niveau des mains, je vous le garantis. Son jeu reste fluide, délié, d'une musicalité rare, sans non plus en faire des tonnes, toujours en servant la mélodie de base sans chercher à la couvrir. De l'art du savant dosage...

Première incursion chez Dire Straits ensuite avec une belle surprise: mais qu'est-ce que c'est que cette intro à la flûte traversière? Mais, mais c'est celle de l'album Alchemy Live! Mais c'est donc "Once upon a time in the west" qui arrive! Très bonne version, avec un tempo certes assez lent, mais un batteur hyper pêchu qui dynamisait bien le tout.

Oh oh, une intro au saxophone bien reconnaissable maintenant... Tac, "Romeo and Juliet" en version On The Night cette fois. Pas de doute, même au bout de la 120000ème écoute, cette intro reste une pure merveille... Et le reste de la chanson aussi, ça va de soi.


Knopfler nous explique ensuite pourquoi il a pris la décision d'arrêter les tournées (je vous la fais en français): "je suis un vieil homme maintenant, il est temps que je m'en aille avant de finir comme un arbre (mime l'arbre en train de tomber). Mais j'ai adoré jouer toutes ces années devant vous"... En deux minutes, il a plus parlé que pendant les trois concerts auxquels j'avais assisté lors de ces différentes tournées! Le Knopfler devient prolixe et touchant en vieillissant...

Il attaque ensuite le quart d'heure des ballades acoustiques tirées de son dernier album, avec "My bacon roll" et la très jolie "Matchstick man", avant laquelle Knopfler nous raconte la génèse de cette chanson, souvenir lointain d'un jour de Noël où il revenait d'un concert, où il avait cru faire le malin en faisant de l'auto-stop, et où il s'était retrouvé tout seul dans la campagne anglaise avec sa guitare, son sac, et de la neige à perte de vue...

Retour en terres irlandaises ensuite avec une de mes préférées, la faussement joyeuse "Done with Bonaparte", puis retour en terres tranquillou-acoustiques avec "Heart full of holes" et "She's gone". Très joli, mais ça commençait à ronronner un petit peu. Et c'est là où, malin, le père Knopfler nous sort "Your latest trick". Alors certes, ce n'est (vraiment) pas ma préférée de Dire Straits, mais faut reconnaître, c'est super bien fichu, et en concert ça le fait.


Après ça, Knopfler sort l'arme fatale pour mettre l'ambiance à un concert avec "Postcards from Paraguay" et son rythme tropical qui fait se lever toute la fosse. Là, clairement, le concert est passé à un cran supérieur.


Après le traditionnel "Oe oe-oe-oe", Knopfler s'approche du micro et lance: "there's gonna be a record of you some place"... Nom d'une pipe, "On every street"! Si je m'y attendais! Version à tomber par terre, frissons garantis à certains passages ("a three chord symphony crashes into space", j'ai toujours adoré cette phrase, ne me demandez pas pourquoi). Et les instruments ont à peine le temps de refroidir qu'ils balancent "Speedway at Nazareth". Aaaaaah... MA chanson préférée de la carrière solo de Knopfler. Version à décorner les boeufs, sur le final instrumental, le batteur fait un solo en continu, ça bastonne de partout, le son est cette fois puissant sans être brouillon, c'est THE panard les amis.


Ils quittent la scène, mouahaha, moi je dis qu'ils bluffent. Et évidemment qu'ils bluffent puisque les voilà pour une version bien rock de "Money for nothing", avec l'intro et l'outro qui vont bien. C'est que du bon les copains.


Ils repartent, puis reviennent avec une jolie surprise, la très jolie "Piper to the end" que j'aime beaucoup. Sur d'autres dates de la tournée, certains ont eu droit à "Brothers in arms" à la place, bon OK soit, mais quand même, joli morceau.

Et pour finir, pour "aller à la maison"..."Going home", le thème de "Local hero", avec une intro inédite, la faute à une oreillette capricieuse!


Et cette fois c'est fini pour de bon, après 2h10 de concert. Les spectateurs étaient tous ravis - on croisera d'ailleurs à la sortie de la Halle un certain Michael Jones, venu en voisin. Alors oui, il n'y a pas eu de "Sultans of swing", ni de "Telegraph road", ni de "Brothers in arms". Et en même temps, on les avait eues sur toutes les tournées précédentes ou presque. Knopfler a préféré (se) faire plaisir pour cette ultime tournée en balayant toute sa carrière en ne privilégiant pas forcément ce que le grand public attendait, mais qui lui en voudrait? A l'exception de Tracker, tous ses albums solos ont été représentés hier soir, et il y a eu des morceaux de Dire Straits pas joués depuis un long moment.

Un orfèvre s'en va, indéniablement. Souvent moqué pour son look dans les années 80 (ah le bandana en éponge...), critiqué aussi pour être devenu, quasiment malgré lui, le leader du groupe le plus important des années 80 en terme de ventes de disques, Knopfler est parvenu, avec sa carrière solo, à faire ce qu'il avait vraiment envie de faire, et ce dernier tour de piste est venu le confirmer. Il laisse derrière lui une ribambelle de tubes bien sûr, mais surtout un sens de la musicalité hors du commun. Tout a l'air évident, et pourtant tout est hyper travaillé et réfléchi.

Grand bonhomme. Merci pour tout mister Knopfler et bon vent!

Why aye man
Corned beef city
Sailing to Philadelphia
Once upon a time in the West
Romeo and Juliet
My bacon roll
Matchstick man
Done with Bonaparte
Heart full of holes
She's gone
Your latest trick
Postcards from Paraguay
On every street
Speedway at Nazareth

Money for nothing

Piper to the end
Going home - theme from "Local Hero"

mercredi 19 juin 2019

La pépite du jour: Whipping Boy - "Twinkle"

En 1995, ces Irlandais publièrent un remarquable second album, Heartworm, malheureusement passé très largement inaperçu, surtout par chez nous. Le groupe ne s'est jamais vraiment remis de cet échec - séparation en 1998, reformation en 2005 mais toujours pas de nouvel album à la clef... Dommage, car le quatuor savait vraiment composer de bons morceaux, et en plus ils avaient bénéficié pour cet album d'un producteur expérimenté, Warne Livesey (Midnight Oil, The House Of Love...).


Paroles & musique: Myles McDonnell, Fearghal McKee, Colm Hassett & Paul Page.
Production: Warne Livesey.

lundi 17 juin 2019

La nouveauté du jour: Bob Dylan - "One more cup of coffee" (live 1975)

Un extrait officiel du film de Martin Scorsese actuellement diffusé sur Netflix et qui retrace la fameuse tournée "Rolling thunder revue" de 1975 de Bob Dylan. La présence de ce dernier sur scène est vraiment magnétique, le maquillage type clown blanc n'étant certainement pas étranger au charisme hors norme du sieur Zimmermann.


Paroles & musique: Bob Dylan & Jacques Lévy.

vendredi 14 juin 2019

jeudi 13 juin 2019

La pépite du jour: The Jayhawks - "Crowded in the wings"

Parfois, un groupe de bon niveau claque un album stratosphérique. Ce fut le cas des américains de Jayhawks en 1992 avec Hollywood Town Hall, album qui figure régulièrement dans les divers classements des meilleurs albums de tous les temps et/ou des années 90. Un peu comme si Simon & Garfunkel s'étaient mis à l'americana... Aucun déchet sur les dix titres qui composent l'album, et j'avoue un gros faible pour ce "Crowded in the wings".


Paroles & musique: Mark Olson & Gary Louris.
Production: George Drakoulias.

Liam Gallagher: la date du nouvel album

Ce sera le 20 septembre, et l'album s'appellera bien Why Me? Why Not. Toutes les infos qui vont bien sont à lire ici.

mercredi 12 juin 2019

Radiohead et les pirates

Drôle d'aventure qui est arrivée ces jours-ci à Radiohead. Voilà-t-y pas que Thom Yorke s'est fait pirater son ordinateur, et qu'un hacker a récupéré 18 heures de demos/versions de travail/tâtonnements de ce qui allait devenir OK Computer. Le pirate, pas gêné, commençait à exiger que lui soit versé 150.000$ sinon il diffuserait les enregistrements en question. Réplique du groupe: le quintet a mis en ligne les 18 heures en question, qui sont téléchargeables par tout un chacun légalement pendant 18 jours à raison de 18£, l'argent récolté allant directement dans les caisses du mouvement "Extinction Rebellion" qui milite en faveur de mesures allant dans le sens de la lutte contre le réchauffement climatique. Tel est pris qui croyait prendre!

Plus de détails (et le lien vers bandcamp) ici et, attention, des grands malades ont minutieusement décortiqué les 18 heures de musique pour savoir ce qu'elles recelaient, et le détail (très) minutieux est lisible .

mardi 11 juin 2019

La reprise du jour: Chicago Transit Authority - "I'm a man"

En ce 31 décembre 1969, le groupe qui ne s'appelait pas encore Chicago tout court venait jouer au Beat Club de Brême sa version complètement déjantée du "I'm a man" du Spencer Davis Group. Entre le solo de batterie de Danny Seraphine (plus court que sur la version studio), la guitare furieuse de Terry Kath et la voix non moins furieuse de Peter Cetera, difficile de prédire que c'était le même groupe qui, quelques années plus tard, allait cartonner avec le slow "If you leave me now" (qui a une très belle mélodie mais qui n'a vraiment rien à voir musicalement parlant avec ce "I'm a man"!)


Paroles & musique: Stevie Winwood & Jimmy Miller.

lundi 10 juin 2019

The Cure au cinéma

Le 11 juillet sera projeté un peu partout en France le film retraçant le concert donné par The Cure à Hyde Park l'an dernier.


Pour avoir la liste des salles concernées, cliquez ici.

vendredi 7 juin 2019

Le petit pont du blog

Petit pont du blog, retour mardi pour de nouvelles aventures musicales trépidantes! 😄

La nouveauté du jour: Liam Gallagher - "Shockwave"

Et voici donc le tout nouveau single du petit Gallagher. Et à l'image de son premier album solo, il n'y a rien de révolutionnaire en terme d'arrangements, mais ça groove drôlement bien.


mercredi 5 juin 2019

La pépite du jour: Big Thief - "Masterpiece"

Ce groupe américain vient de publier un nouvel album, mais j'ai choisi de vous faire partager cet extrait de leur premier opus, qui lui donne d'ailleurs son titre. C'est à la fois très mélodique et un peu crados, ça sonne vraiment d'enfer, bref ça le fait!


Paroles & musique: Adrianne Lenker.
Production: Andrew Sarlo.

dimanche 2 juin 2019

The Cure: la séance de rattrapage

Pour ceux n'ayant pas pu voir en direct le show du 30 mai consacré à Disintegration, le voici ci-dessous, étant précisé qu'en petits coquinous qu'ils sont, Robert Smith et ses copains ont attaqué le concert par...les faces B des singles issus de l'album, avant de dérouler les 72 minutes et des brouettes de ce disque fabuleux.


La nouveauté du jour: Noel Gallagher's High Flying Birds - "Rattling rose"

Nouveau morceau de Noel Gallagher, dans la lignée du précédent "Black star dancing"... Je dois avouer continuer à ne pas être convaincu. C'est mou du genou, ça manque de véritable mélodie... Dommage.


La nouveauté du jour: Bruce Springsteen - "Tucson train"

Et voici donc le troisième extrait de Western Stars... A ce rytme-là, il n'y aura plus grand-chose à découvrir le 14 juin!