Paul McCartney : ça répète sec

Paul McCartney apporte la dernière touche à son "Got back tour", et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça a de l'allure... À voir ici. Une seule date en Europe pour l'instant (Glastonbury), à voir si d'autres viendront s'ajouter...

Arcade Fire - "Unconditional I (Lookout Kid)"

Second extrait du futur album d'Arcade Fire, ça s'écoute ici.

La nouveauté du jour: The Smile - "Free in the knowledge"

Troisième extrait de l'album à venir de The Smile (parution le 13 mai), comme le précédent assez Radiohead dans l'esprit, et ça s'écoute ici.

La reprise du jour: Chrystabell - "Friday I'm in love" (The Cure cover)

Ou comment faire d'une chanson pop parfaite un autre truc parfait lui aussi... Ca se passe ici.

La nouveauté du jour: Liam Gallagher - "Better days"

Nouvel extrait de l'album à venir à la fin du mois de mai. On notera la filiation assez flagrante avec le "Tomorrow never knows" des Beatles, entre la partie de batterie et le son du solo de guitare... C'est à écouter (et voir) ici.

Les vacances du blog

Petite pause jusqu'à lundi prochain pour le blog. Le mois de mai devrait voir la publication d'une nouvelle "étude" sur la discographie d'un groupe si tout se passe bien ! Un groupe qui sillonnera les routes de France à l'automne prochain...

Excellentes Pâques à tous !

La pépite du jour: Primal Scream - "Come together"

En 1991, Primal Scream sortait son fameux Screamadelica, qui annonçait avec des années d'avance le son de la fin de la décennie en question (Moby notamment). On y trouve ainsi ce morceau hallucinant et halluciné qu'est "Come together", à écouter ici.

The Rolling Stones : énième sortie live en vue

Parution le 10 juin prochain de Licked Live In NYC, cd/dvd/blu-ray/vinyle du concert donné en 2003 au Madison Square Garden. Petit trailer ici.

Kasabian: une petite tournée européenne

Le Kasabian nouvelle génération, sans Tom Meighan et avec Sergio Pizzorno en chanteur/guitariste, fera une petite tournée européenne cet automne, après sa tournée anglaise du printemps/été. Les dates donnent ceci:

- 8 octobre: Bruxelles (Cirque Royal)

- 10 octobre: Cologne (E-Werk)

- 11 octobre: Berlin (Columbiahalle)

- 13 octobre: Amsterdam (AFAS)

- 14 octobre: Paris (Olympia)

- 17 octobre: Munich (Tonhalle)

Places en vente dès demain 10h.

The War On Drugs, Paris, Olympia, 9 avril 2022

Votre fidèle serviteur était donc samedi soir à l'Olympia où se produisait The War On Drugs, pour ce qui était initialement la seule date française de sa tournée européenne - une date lilloise est finalement venue se rajouter le 29 juin prochain.

Il ne fallait pas être en retard puisque c'est avec 10 minutes d'avance sur l'horaire prévu, soit  à 19h50, que la première partie, à savoir les américains de Lo Moon, foulent la mythique scène. Quatuor guitares / basse / clavier / batterie qui a délivré un excellent rock américain tendance War On Drugs / Arcade Fire / Besnard Lakes pendant 40 minutes. Groupe à suivre car ça faisait très longtemps que je n'avais pas vu une première partie de cette qualité, et le public ne s'y est pas trompé en leur réservant des applaudissements très nourris (extrait ici).

C'est à 21h que les six musiciens de War On Drugs arrivent sur scène, Adam Granduciel ayant à ses pieds un pédalier totalement hallucinant, à côté celui de David Gilmour semblait avoir été taxé à un groupe de lycéens. Ils attaquent par "Old skin", tirée du dernier album. Et tout de suite, c'est beau. C'est très très beau même. Pas une faute de goût. Le son, le light-show, l'ambiance du morceau, l'harmonica final...tout est parfait, continuez comme ça les gars (et madame, la dénommée Eliza Hardy-Jones aux synthés / guitares / tambourin / choeurs).

"Pain" derrière, bien, on continue dans la tuerie mid-tempo donc. Et juste après, "An ocean in between the waves". Alors là, changement de braquet. Ca tape fort. Le light-show, à coups de LED (désormais très prisé ce système, mais faut dire que ça rend particulièrement bien), déchire. Le son de guitare d'un Granduciel aussi, faut dire qu'avec le nombre de guitares utilisée et la centrale atomique qu'il a à ses pieds, heureusement qu'il sonne bien me direz-vous. Morceau dantesque, visible ici. Granduciel était d'ailleurs très communicatif, je m'imaginais un gars un peu ténébreux toujours voûté sur sa gratte, que nenni, il blague beaucoup entre les morceaux, échange avec le public, bref le gars sympa avec lequel on s'imagine volontiers boire une bière après le concert.

"Victim" et la magnifique "Strangest thing" suivent, puis c'est une nouvelle déferlante avec une version de "Red eyes" hallucinante, ça pète de partout, la salle est en ébullition, voyez ça ici. Pause acoustique bienvenue avec la très neilyoungesque (ce solo!) "Living proof", puis "Harmonia's dream" suit.

Et à partir de là le son, qui jusque là était certes puissant mais bien équilibré, est devenu bizarrement brouillon, confus. Ce qui était d'autant plus dommage car les titres joués étaient toujours très bons (notamment une excellente reprise d'un titre de Bob Dylan, "Born in time"), le groupe ajoutant même à la setlist "Lost in the dream" à la demande d'un spectateur. En plus de ça, une fois mises les boules quiest "spéciales musique" (parenthèse: elles coûtent un poil plus cher que les boules quies standard mais vous les amortirez rapidement, c'est d'un confort et d'une efficacité redoutables!), on se rendait compte que ça jouait vraiment très bien, et que les voix étaient parfaitement mises en place. Dommage qu'elles aient été noyées dans ce magma sonore, la basse notamment écrsant tout...

Après "Under the pressure" (formidable, même si on se rend bien compte ici qu'il y avait un problème avec les basses) et la tubesque "I don't live here anymore", Granduciel annonce qu'ils vont encore faire "one or maybe two more for you". Ce sera finalement une seule, "Occasional rain", avant de quitter la scène sans rappel mais après 2h d'un concert d'une grande intensité. Un spectateur en a filmé la moitié ici pour donner une idée.

Bilan des courses: groupe à voir absolument sur scène, mais n'oubliez pas les boules quies!

Setlist:

Old skin

Pain

An ocean in between the waves

I don't wanna wait

Victim

Strangest thing

Red eyes

Living proof

Harmonia's dream

Change

Come to the city

Born in time

Lost in the dream

Under the pressure

I don't live here anymore

Occasional rain

 

La pépite du jour: The Rolling Stones - "She smiled sweetly"

Morceau méconnu de l'histoire stonienne, alors même que le refrain est un vrai petit délice. Il est extrait de Between The Buttons et il est à écouter ici. 

La nouveauté du jour: Florent Marchet - "Freddie Mercury"

C'est le 10 juin prochain que sortira Garden Party, nouvel album de Florent Marchet, avec un second extrait disponible, le très sombre "Freddie Mercury", audible ici.

La nouveauté du jour : Pink Floyd & Andriy Khlyvnyuk - "Hey hey rise up"

Surprise du jour avec la mise en ligne d'un nouveau morceau de Pink Floyd sur fond de conflit ukrainien. Explication : en 2015, Gilmour a partagé l'affiche d'un festival avec le groupe ukrainien Boombox, dont le chanteur est Andriy Khlyvnyuk. Et ce chanteur est désormais sur le front, front duquel il a posté une vidéo de lui en train de chanter devant un monument. Gilmour a samplé ce chant et a rameuté Nick Mason, Guy Pratt et Nitin Sawhney pour en faire ce "Hey hey rise up", enregistré le 30 mars dernier. Démarche hautement symbolique de clôturer vraisemblablement la discographie du groupe avec ce morceau, audible ici.

La pépite du jour: Ride - "Vapour trail"

Le morceau qui clôture le très bel album Nowhere, paru en 1990 et qui, un peu comme The Stone Roses un an plus tôt, sera une référence pour tous les groupes de la vague "britpop". Composé et chanté par le guitariste Andy Bell, futur bassiste d'Oasis, ce "Vapour trail" et son final avec tout plein de cordes, est un vrai petit bijou, et ça s'écoute ici.

La nouveauté du jour: The Smile - "Pana-vision"

Nouvel extrait du projet des deux têtes pensantes de Radiohead, c'est à écouter ici.

La nouveauté du jour: Liam Gallagher - "C'mon you know"

Deuxième extrait du futur album du cadet des Gallagher, et il s'agit du titre qui donne son nom au disque. Ca s'écoute ici.

Neil Young: nouveaux albums live en vue

Le 6 mai prochain, ce ne sont pas moins de trois albums live tirés de ses archives que publiera Neil Young, soit:

- Royce Hall 1971: enregistré le 30 janvier 1971 lors d'un concert acoustique donné sur le campus de l'UCLA ("Journey through the past" ici);

- Dorothy Chandler Pavilion 1971: concert acoustique, le dernier de la tournée américaine de cette année-là ("Don't let it bring you down là);

- Citizen Kane Jr. Blues (Live At The Bottom Line): enregistré à New York en 1974 lors d'un concert acoustique surprise ("Revolution blues" ici).