mardi 26 décembre 2023

Fêtes de fin d'année

Pause de fin d'année classique pour le blog, qui reviendra certainement dans le courant de la semaine prochaine. D'ici là, profitez bien de vos proches, et visionnez cette version assez exceptionnelle du "Fairytale of New York" des Pogues jouée lors des funérailles de Shane MacGowan. Comme quoi on peut applaudir, dire des gros mots et s'amuser dans une église tout en restant digne! C'est à voir ici.

vendredi 22 décembre 2023

Liam Gallagher et John Squire: un album ensemble

L'ex chanteur d'Oasis et l'ex guitariste des Stone Roses avaient déjà écrit une chanson ensemble (interprétée par les Seahorses, le deuxième groupe de Squire). C'est un album entier cette fois qui sortira l'an prochain, et un premier single, "Just another rainbow", sera disponible le 5 janvier. 

jeudi 21 décembre 2023

La pépite du jour : Lanterns Of The Lake - "Real life"

Extrait de l'album Versions Of Us, un titre d'une rare élégance et d'une rare efficacité, à écouter ici

mardi 19 décembre 2023

La pépite du jour : Daughter - "Neptune"

Extrait de l'excellent album Stereo Mind Game paru cette année, un morceau d'une très grande finesse, à écouter ici.

lundi 18 décembre 2023

La nouveauté du jour : Nick Wheeldon - "Black madonna"

Le successeur de Gift arrivera dans les bacs début février, et au vu de cet extrait, il s'annonce excellent ! À écouter ici.

mercredi 13 décembre 2023

Main Square : les premiers noms

Premiers noms dévoilés pour le festival d'Arras, où l'on retrouvera donc notamment Placebo, Lenny Kravitz ou encore Sam Smith. Tout cela est à voir ici.

mardi 12 décembre 2023

Vieilles Charrues: la programmation

Très éclectique là aussi (Sam Smith, PJ Harvey, Sting, Grand Corps Malade, Kings Of Leon, Simple Minds...), c'est à découvrir en entier ici

lundi 11 décembre 2023

La nouveauté du jour : The Libertines - "Night of the hunter"

Deuxième extrait du futur album des Libertines à paraître, ou quand Peter Doherty rencontre le lac des cygnes... À écouter ici.

vendredi 8 décembre 2023

La nouvelle du jour : Green Day - "Dilemma"

Troisième extrait du futur album de Green Day, avec un titre tout au long duquel Billie Joe Armstrong évoque ses différentes addictions, et c'est à écouter ici.

mercredi 6 décembre 2023

Nuits de Fourvière 2024: quatre premiers noms...

...et quatre premiers concerts en vente courant décembre, soit la double affiche King Gizzard / Amyl and the sniffers, Véronique Sanson, Dinos et Patti Smith Quartet. Toutes les infos ici.

mardi 5 décembre 2023

Musilac : les premiers noms

Premiers noms dévoilés pour l'édition 2024 de ce festival qui se tient dans le cadre magnifique des bords du lac du Bourget. Lenny Kravitz, Louise Attaque, Pomme et Dionysos notamment seront de la partie. Tout est indiqué ici.

lundi 4 décembre 2023

La nouveauté du jour : The Jesus And Mary Chain - "jamcod"

Les frères Reid publieront le 8 mars prochain leur nouvel album, Glasgow Eyes, dont un premier extrait est audible ici

vendredi 1 décembre 2023

Shane MacGowan 1957 - 2023

Eu égard au mode de vie qu'il a adopté pendant des décennies, c'était déjà un petit miracle que Shane MacGowan parvienne à l'âge canonique de 65 ans... Celui qui fut très souvent moqué à cause de ses frasques en tous genres et de sa dentition en piètre état était avant tout un songwriter d'une grande sensibilité. Bien sûr, la chanson la plus connue des Pogues, "Dirty old town", est une reprise, mais MacGowan fut l'auteur-compositeur de tout un tas de vignettes douces-amères typiquement irlandaises. Sous l'apparence festive se cachait toujours une fêlure... Le plus bel exemple du talent de MacGowan est peut-être la magnifique "A pair of brown eyes", audible ici, qui prouve ô combien qu'il était bien plus qu'un chanteur accroché à sa bouteille de Jack Daniels.

jeudi 30 novembre 2023

Rock en Seine 2024: les premiers noms

PJ Harvey, The Smile, The Offspring, LCD Soundsystem, Maneskin, The Hives... Tous les noms et toutes les informations qui vont bien ici.

mardi 28 novembre 2023

La nouveauté du jour : Green Day - "Look Ma, no brains!"

Deuxième extrait du nouvel album à venir, et ce morceau a beau être très court, sa construction est assez originale. À écouter ici

lundi 27 novembre 2023

La pépite du jour: Ringo Starr - "Snookeroo"

Sur son album Goodnight Vienna paru en 1974, Ringo Starr a demandé à plein de copains de lui écrire des morceaux. Dans les copains en question, John Lennon, Harry Nilsson, et le duo Elton John / Bernie Taupin, qui lui a concocté ce "Snookeroo" sur mesure, audible ici, et sur lequel c'est Elton John himself qui tient le piano.

jeudi 23 novembre 2023

Anton Newcombe : ça faisait très longtemps

Les Brian Jonestown Massacre ont mis du temps à être reconnus d'abord pour leur musique, et non pour les frasques de leur leader Anton Newcombe. Mais ce dernier a remis ça avant-hier soir en se bagarrant avec son guitariste, ce qui a mis fin prématurément au concert, ainsi qu'à toute la tournée australienne... Les images de cet incident un peu pathétique sont à voir ici

mercredi 22 novembre 2023

The Rolling Stones: tournée américaine en 2024

On ne s'en étonne désormais même plus... Les Stones sillonneront de nouveau les routes (nord-américaines cette fois) en 2024 pour 16 concerts, dont le détail est à découvrir ici.

lundi 20 novembre 2023

Festival de Nîmes : une programmation éclectique !

La programmation du prochain festival de Nîmes est vraiment on ne peut plus éclectique, puisqu'il est difficile de trouver un point commun entre Clapton, Avril Lavigne, Sofiane Pamart, SCH, IAM, Calogero et Patrick Bruel (entre autres). Avantage : n'importe qui peut trouver au moins un concert qui lui convient. Inconvénient : aucune cohérence dans ces choix artistiques ! Toute la programmation et la billetterie ici.

vendredi 17 novembre 2023

Toto en France

Ce sera le 11 juillet 2024 au Dôme de Paris - Palais des sports. Mise en vente des billets aujourd'hui 10h. 

mercredi 15 novembre 2023

La nouveauté du jour : The Smile - "Wall of eyes"

Le projet parallèle du duo Yorke / Greenwood publiera un nouvel album dès le mois de janvier prochain, en attendant on peut déjà en écouter un premier extrait ici.

mardi 14 novembre 2023

Eric Clapton en France

Le créateur de "Layla" donnera 4 concerts dans l'hexagone en 2024, soit les 26 et 27 mai à Paris (Accor Arena), le 29 mai à Lyon (LDLC Arena) et le 31 mai à Nîmes (Arènes). Mise en vente des places le 16 novembre à 11h.

lundi 13 novembre 2023

La pépite du jour : The Who - "Let's see action"

Elle était prévue pour figurer sur le projet Lifehouse, elle ne finira finalement sur aucun album des Who alors même qu'il s'agit sans doute de l'un de leurs meilleurs morceaux... À écouter ici

jeudi 9 novembre 2023

Noel Gallagher sur Culture Box

Le concert des Noel Gallagher's High Flying Birds du samedi 11 novembre au zénith de Paris sera retransmis en direct sur Culture Box (canal 14).

mardi 7 novembre 2023

lundi 6 novembre 2023

La nouveauté du jour : Dylan LeBlanc - "No promises broken"

Le fort doué songwriter américain vient de publier un nouvel album, Coyote, tout bonnement excellent, à l'image du titre très Neil Young "No promises broken" audible ici

vendredi 3 novembre 2023

La nouveauté du jour: The Beatles - "Now and then"

Ça devait être le troisième inédit de la série des "Anthology" après "Free as a bird" et "Real Love", mais Harrison n'aimait pas ce titre, qui avait donc été abandonné. Près de 30 ans plus tard, l'IA à permis d'isoler, voire de recréer proprement la voix de Lennon, et McCartney et Starr ont franchi le pas. Le résultat donne un morceau qu'on qualifiera d'honorable, à écouter ici

jeudi 2 novembre 2023

MGMT: nouveau titre, nouvel album

Loss Of Life, le nouvel album de MGMT, paraîtra en février, mais on peut d'ores et déjà en écouter un premier extrait, "Mother Nature", ici.

mercredi 1 novembre 2023

Springsteen à Marseille

Ce sera le 25 mai 2024 à l'Orange vélodrome, mise en vente des places le 7 novembre à 10h.

lundi 30 octobre 2023

Neil Young : nouvel album

Ce sera pour décembre, et ce sera un faux nouvel album car Before And After sera constitué d'une seule piste de 48 minutes, piste en réalité constituée de 11 titres acoustiques piochés dans la discographie du Loner. Un premier extrait est disponible ici.

vendredi 27 octobre 2023

Green Day: nouveau single, nouvel album

Le 19 janvier prochain paraîtra Saviors, le nouvel album de Green Day. Un premier single, "The american dream is killing me", est audible ici.

jeudi 26 octobre 2023

Hellfest 2024: premiers noms

Foo Fighters, The Offspring, Queens Of The Stone Age, Megadeth, Royal Blood, Bruce Dickinson, Dropkick Murphys... Ils seront tous à Clisson l'été prochain. Trailer à voir ici.

mercredi 25 octobre 2023

La pépite du jour: The Kinks - "State of confusion"

1983: les Kinks, complètement délaissés par leur patrie d'origine, ont conquis les States à grand renfort de rock de stade bourrin mais efficace. Exemple avec le morceau qui donne son titre à l'album du moment, et qui aurait pu être du Springsteen (c'est assez flagrant sur le refrain où on a une furieuse envie de chanter "Because the night"...), à écouter ici.

lundi 23 octobre 2023

vendredi 20 octobre 2023

La nouveauté du jour : Peter Garrett - "The true North"

Parution au mois de mars prochain du deuxième album solo du chanteur de Midnight Oil, intitulé The True North, et le morceau qui donne son titre à l'album est déjà audible ici.

jeudi 19 octobre 2023

Peter Gabriel: enfin une date pour le nouvel album

Ca y est, c'est officiel: c'est le 1er décembre prochain que sortira I/O, le nouvel album de Peter Gabriel dont de très très larges extraits ont déjà été mis en ligne. Deux mixes de l'album seront disponibles. Toutes les formats disponibles de l'album sont à découvrir ici.

mercredi 18 octobre 2023

Liam Gallagher : une tournée pour les 30 ans de "Definitely Maybe"

Pour l'instant, ce sont uniquement des dates outre-Manche (Royaume-Uni et Irlande) pour le mois de juin 2024 qui sont annoncées ici. Au programme, l'intégralité de cet album désormais mythique, plus des faces B datant de la même époque. Peut-être y aura-t-il des dates en Europe en juillet, à suivre...

lundi 16 octobre 2023

La nouveauté du jour : The Libertines - "Run run run"

Nouveau titre du groupe de Carl Bârat et Peter Doherty, à écouter ici. Et un nouvel album annoncé pour le 8 mars 2024.

jeudi 12 octobre 2023

Rammstein en concert

Le groupe allemand n'arrête plus de tourner dans les stades européens, et notamment français, pusqu'il passera le 8 juin à l'Orange Vélodrome de Marseille et le 15 juin au Groupama Stadium de Lyon - il y était déjà passé en 2022. Mise en vente des places le 18 octobre prochain.

mardi 10 octobre 2023

La nouveauté du jour : The Coral - "Wild bird"

Extrait de l'excellent - et assez country - Sea Of Mirrors sorti ces jours-ci, un "oiseau sauvage" à écouter ici

lundi 9 octobre 2023

La chronique du jour: Roger Waters - The Dark Side Of The Moon Redux



Voici donc cette fameuse relecture de The Dark Side Of The Moon par Roger Waters, qui était, faut-il le rappeler, l'unique parolier et le compositeur d'environ 50% de la musique de cet album. Waters a fait les gros titres ces derniers temps avec des sorties plus ou moins contrôlées sur la situation géopolitique actuelle du monde, mais il n'en sera pas question ici, on ne parlera que de musique pour ne pas tout mélanger.

On commence donc par "Speak to me", et là déjà premier changement: plus d'hélicos, de rires sardoniques... Waters nous récite les paroles de "Free four", morceau de sa composition qui figure sur Obscured By Clouds. Choix pas aberrant car la mort, thème récurrent de The Dark Side Of The Moon, est fortement évoquée dans ce texte. Soit, on valide.

"Breathe" suit, et là les problèmes commencent. Que Waters murmure plus qu'il ne chante, en soi, c'est pas un problème. Par contre, le son de batterie de Joey Waronker est horrible, faisant penser à une machine à laver des années 80 en fin de vie. Choix incompréhensible, d'autant plus que Waronker, quand il officiait avec notamment R.E.M., n'avait pas du tout ce son là. La batterie étant en plus mixée très en avant, ça gâche quand même pas mal le spectre sonore du titre.

"On the run": là, ça commence à déconner sévère. Waters, de sa voix sépulcrale, récite un texte dont on perd très rapidement le fil. On entend très vaguement en fond sonore le thème de "On the run", mais avec un son évoquant un Jean-Michel Jarre qui se serait endormi sur ses claviers. C'est vraiment pas beau du tout, en plus même pas d'explosion à la fin pour faire la transition avec "Time", où va le monde je vous jure.

"Time" se retrouve donc dépouillée jusqu'à l'os. Une fois que Waters a fini de réciter son texte - on préférait encore l'agression sonore des pendules de l'originale -, la chanson démarre, et là, faut avouer, c'est pas inintéressant du tout. Les envolées de cordes, de nappes de synthé - et d'un theremin - "remplacent" de manière cohérente la guitare Gilmourienne, et ça met en lumière la très jolie mélodie de ce titre. Seul problème: toujours cette satanée batterie. Mais pourquoi donc avoir choisi un tel son? Ca dénote complètement par rapport au reste de l'instrumentation, et il aurait fallu à l'évidence un son sec, "à la Mason" en fait, pour lier le tout. Ici, ça ne le fait clairement pas.

"The great gig in the sky" se transforme en "The great boring in the sky". On peut parfaitement ne pas accrocher aux vocalises de Clare Torry présentes sur la version originale, mais là, cette version redux est une véritable tannée auditive. Waters nous récite de nouveau un texte difficilement bitable, pas du tout en rythme - donc pas du tout comme Leonard Cohen pouvait le faire sur ses derniers disques - sur une version aseptisée du titre d'origine, avec de vagues choeurs moulinés à l'auto-tune et à la cabine Leslie. Ecrivons-le: c'est chiant à mourir.

"Money", premier extrait de l'album dévoilé il y a quelques semaines, est toujours très loin d'être convaincante. On aurait aimé une version franchement bluesy à l'instar de celle jouée par Waters pour le documentaire de la série des "Classic albums" consacré à The Dark Side Of The Moon. Là, c'est plus une version "jazz sous Lexomil" à laquelle on a droit, et on commence sérieusement à piquer du nez. Et ce n'est pas le énième texte débité par Waters à la place du solo de guitare qui sauve l'affaire, bien au contraire...

"Us and them": premières secondes: la batterie maudite. Argh. Waters se donne cette fois la peine de chanter, mais la décision de faire un refrain mou du genou, sans les grandes envolées lyriques, est un pari risqué. La mélodie est toujours aussi belle, mais il manque quand même quelque chose. Par contre le solo de saxo remplacé par des plans de guitare acoustique mâtinés d'orgue hammond, franchement, c'était pas indispensable.

"Any colour you like": ah, ça y est, on touche le fond. 128ème récitation d'outre-tombe de Waters, qui nous parle des drapeaux de toutes les couleurs, pour finir par nous dire que le drapeau le plus important c'est le drapeau arc-en-ciel. Merci de fermer la porte ouverte que vous venez de défoncer, M. Waters! Franchement, quel contraste avec la finesse d'écriture qui était la sienne au moment d'écrire les textes de la version originale de cet album... Et puis alors musicalement, une vraie purge, alors que ce morceau était sublimé dans les versions live de 73-74. On entend une volonté de faire sonner ce morceau comme un extrait du Melody Nelson de Gainsbourg, notamment avec cette basse mise en avant, mais c'est un flop monumental.

"Brain damage / Eclipse": morceaux ralentis par rapport aux originaux, mais Waters fait là aussi l'effort de chanter pour de bon. Arrangements de cordes intéressants. On va dire que ça passe.

Bilan des courses: l'intérêt de cette relecture apparaît extrêmement limité, pour ne pas dire nul. On ne sait pas trop ce qui a pu motiver Waters pour produire ce disque, car tout fan de Pink Floyd sait combien The Dark Side Of The Moon lui doit, mais sait aussi qu'il n'était pas tout seul dans la création de cette oeuvre. Ce "redux" vient le confirmer, car finalement, l'auditeur n'a qu'une envie: écouter à fond la version originale. Et on se doute que ce n'était pas vraiment la volonté de Waters d'aboutir à ce résultat!...

vendredi 6 octobre 2023

La nouveauté du jour : Bruce Springsteen - "Addicted to romance"

Joli nouveau morceau de Springsteen, en duo avec son épouse, et qui fait office de BO du film "She came to me". À écouter ici

lundi 2 octobre 2023

La nouveauté du jour : U2 - "Atomic city"

Nouveau morceau de U2 présenté en marge de la résidence du groupe à Las Vegas. Debbie Harry est citée dans les crédits, et heureusement, car le refrain est très très fortement inspiré du "Call me" de Blondie. À écouter ici

vendredi 29 septembre 2023

La nouveauté du jour: The Rolling Stones - "Sweet sounds of heaven:

Plus de 7 minutes au compteur, Stevie Wonder et surtout Lady Gaga en guests, ce nouveau morceau réussit l'exploit de surprendre l'auditeur. Incroyable mais vrai : les Stones ont encore de très bonnes choses à dire ! À écouter ici

mercredi 27 septembre 2023

La pépite du jour : The Baseball Project - "Journeyman"

Ils pourraient se la couler douce en profitant des juteuses royalties que leur procurent toujours les chansons de R.E.M., mais non. Peter Buck (guitare) et Mike Mills (basse) ont rejoint le groupe de Scott McConaughey, qui était le second guitariste de R.E.M. lors des concerts. Et c'est vraiment pas mal du tout. Leur dernier album, Grand Salami Time !, est sorti cette année, et contient notamment cet excellent titre à écouter ici

lundi 25 septembre 2023

vendredi 22 septembre 2023

La nouveauté du jour : Roger Waters - "Speak to me / Breathe" (redux version)

Probable dernier extrait de la relecture de Dark Side Of The Moon par Roger Waters avant sa sortie, c'est à écouter ici

jeudi 21 septembre 2023

mercredi 20 septembre 2023

R.E.M.: réédition de "Up"

Sortie le 10 novembre prochain de la réédition de Up, avec en prime un live intimiste de 11 titres capté à l'époque de la sortie de l'album. Tous les détails ici.

mardi 19 septembre 2023

lundi 18 septembre 2023

Dire Straits: coffret en vue

Très bonne surprise pour les fans de Dire Straits, puisque le 3 novembre paraîtra un coffret intitulé Live 1978-1992 et comportant 12 vinyles ou 8 CD, avec:

* le Live At The BBC, bon, ça, soit;

* Alchemy Live mais...avec enfin l'intégralité du concert joué ce soir-là! Seront donc présentes "Industrial disease", "Twisting by the pool" et "Portobello belle", joie.

* On The Night et Encores, mais là aussi avec l'intégralité des titres joués lors de cette tournée. Enregistrés à Rotterdam, Nîmes et Paris, on aura donc droit à "Sultans of swing", "Fade to black", "When it comes to you", "Think I love you too much", "Two young lovers", "Tunnel of love" et "Telegraph road". Une paille quoi.

* un concert entièrement inédit donné au Rainbow Theater en 1979, comportant en final quatre reprises jouées avec Phil Lynott (Thin Lizzy) et Tony De Meur (The Fabulous Poodles).

Pour baver un peu, li faut cliquer ici.

jeudi 14 septembre 2023

Simple Minds en tournée

Les Simple Minds viennent d'annoncer les dates de leur Global Tour, et ils passeront en France en 2024 comme suit :

- 4 avril : Strasbourg (Zénith)

- 15 avril : Dijon (Zénith)

- 16 avril : Nantes (Zénith)

- 18 avril : Paris (Zénith)

- 19 avril : Clermont-Ferrand (Zénith)


Mise en vente des places le 15 

mercredi 13 septembre 2023

Les 40 ans de "Sweet dreams"

Pour fêter les 40 ans de l'album Sweet Dreams de Eurythmics, la moitié masculine du duo, Dave Stewart, prend la route avec tout un tas de musiciens. Ils rejoueront l'intégralité de l'album en question, plus quelques autres bricoles évidemment. Ils seront à la salle Pleyel le 13 novembre, billets mis en vente ici.

mardi 12 septembre 2023

INXS sur Arte

Encore quelques jours pour profiter de la diffusion via Arte à la demande du concert d'INXS baptisé "Live baby live", et donné le 13 juillet 1991 dans un stade de Wembley plein comme un œuf. Si certaines chansons et les tenues vestimentaires ont mal supporté le poids des ans, il n'empêche que, d'un point de vue purement technique, ces gars-là envoyaient du sacré bois. Et Hutchence, avec parfois de faux airs de Dave Gahan, assurait grave vocalement tout en usant de son sex-appeal comme pas permis. 

C'est vraiment la photographie du groupe au faîte de sa gloire, ce qui en fait un document vraiment intéressant. Dès l'album suivant, le grunge leur portera un coup quasi fatal, avant que la britpop n'achève le travail. Et on se dit que ça n'a pas dû être facile pour les membres du groupe de gérer un tel choc thermique. Passer de 72000 personnes à Wembley à des Zéniths à moitié remplis, ça doit être rude...

lundi 11 septembre 2023

La nouveauté du jour : Red Continent: - "The strongest memory"

Nouveau projet du batteur de Midnight Oil, Rob Hirst. Épaulé par le guitariste du groupe Jim Moginie, et par un autre copain - Hamish Stuart - il a monté Red Continent. Le groupe vient de publier un EP 4 titres, qui se termine par le très bon "The strongest memory" audible ici

jeudi 7 septembre 2023

La nouveauté du jour : The Rolling Stones - "Angry"

Évidemment, il n'y aura plus jamais de "Gimme shelter" ou de "Jumpin' Jack flash" mais quand même... Pour des septuagénaire, voire octogénaires, arriver à pondre une chanson qui tienne encore debout comme celle-ci, ça force le respect !

mercredi 6 septembre 2023

La nouveauté du jour : Slowdive - "prayer remembered"

Le nouvel album de Slowdive est paru la semaine dernière, et il est, comme tous les précédents, très bon. Exemple avec "prayed remembered" audible ici.

lundi 4 septembre 2023

La pépite du jour : Midlake - "In the ground"

Quelques décibels de finesse dans un monde de brutes... Un extrait de The Courage Of The Others (2010) à écouter ici.

vendredi 1 septembre 2023

La nouveauté du jour: Peter Gabriel - "Love can heal"

Nouvelle pleine lune, nouveau morceau, très atmosphérique cette fois, dévoilé par Peter Gabriel, et c'est à écouter ici.

mercredi 30 août 2023

La pépite du jour: Paul McCartney - "Put it there"

McCartney est bluffant : au détour d'un bon disque, mais pas exceptionnel non plus (Flowers In The Dirt, qui date de 1989), il balance mine de rien la petite sœur de "Blackbird", c'est drôlement beau et c'est ici.

lundi 28 août 2023

La reprise du jour: Nikola Sirkis - "What is life" (George Harrison cover)

1992: alors que la cote de popularité d'Indochine commence à baisser doucement mais sûrement, Nikola Sirkis décide de publier un album de reprises, intitulé Dans la lune..., réalisé avec Les Valentins, et qui demeure aujourd'hui son seul album solo. Pas sûr qu'il l'assume complètement, puisqu'il n'a jamais été réédité en CD et qu'il est absent des plates-formes de streaming... Pourtant, malgré des faiblesses évidentes - et notamment un accent français à couper au couteau parfois - ce disque n'est pas dénué de charme, la démarche de Sirkis étant d'une sincérité évidente. La preuve avec la version de ce titre de George Harrison audible ici

jeudi 24 août 2023

The Rolling Stones : ça se précise

Un encart dans une gazette locale, et surtout une mystérieuse page Web (visible ici) ne laissent guère de place au doute : le nouvel album des Stones devrait être disponible d'ici cet automne. Timing envisagé d'après les rumeurs : annonce de la sortie de l'album et sortie d'un single en septembre, parution de l'album en octobre. À suivre...

mardi 22 août 2023

CCR sur Arte

Super cadeau que nous fait Arte, en proposant en replay "Travelin' band", formidable documentaire sur Creedence Clearwater Revival. La première demi-heure voit Jeff Bridges nous raconter leur histoire jusqu'en 1970, puis nous avons droit à l'intégralité (à peine 50 minutes !) du concert donné par le groupe au Royal Albert Hall de Londres la même année. Et c'est peu d'écrire que ça envoyait du lourd ! À voir impérativement !

lundi 21 août 2023

Green Day : réédition de Dookie

Parution le 29 septembre prochain d'une luxueuse réédition de Dookie, histoire de fêter le trentième (déjà !) anniversaire de l'album. Pas moins de 5 CD avec les demos de base, les demos 4 pistes, des chutes de studio ainsi que deux concerts, dont le mythique donné à Woodstock 94, et qui se termine par le bien nommé "Shit show"... Les demos 4 pistes sont déjà disponibles, et leur écoute montre bien que Billie Joe savait parfaitement où il allait, la preuve avec celle de "Basket case" audible ici

vendredi 18 août 2023

La nouveauté du jour : Guns n'Roses - "Perhaps"

Nouveau titre des Guns mis en ligne aujourd'hui, enfin "nouveau", c'est une façon de parler, puisqu'il est issu des chutes de Chinese Democracy, qui date de... 2008. À écouter ici.

jeudi 17 août 2023

La pépite du jour: Genesis - "The brazilian"

Morceau instrumental qui clôture l'album Invisible Touch (1986). Les sons ont vieilli mais la mélodie demeure redoutablement efficace... À écouter ici.

mardi 15 août 2023

Robbie Robertson 1943 - 2023

Robbie Robertson a également tiré sa révérence la semaine dernière. Avec le futur The Band, il a d'abord été le backing band (!) de Bob Dylan lorsque ce dernier s'est converti à l'électrique. Puis le groupe a volé de ses propres ailes et signé coup sur coup deux albums splendides, Music From Big Pink et The Band, Robertson signant au passage le titre le plus célèbre de la formation ("The weight"). Puis ce fut le schéma classique drogues / egos surdimensionnés (faut dire, pas facile de gérer un groupe dont tous les membres composent et chantent !) et l'implosion finale en 1977 sous les caméras de Scorsese pour "The last waltz".

Scorsese justement : Robertson en deviendra un fidèle collaborateur et signera de nombreuses BO pour ses films. Un petit "The weight" version "The last waltz" pour la route ici.

lundi 14 août 2023

Sixto Rodriguez 1942 - 2023

La grande faucheuse n'y est pas allée de main morte la semaine dernière... C'est d'abord Sixto Rodriguez qui s'en est allé. Celui dont le destin hors du commun avait été raconté dans le documentaire "Sugar man" en 2012, qui expliquait comment Rodriguez, qui, après avoir publié deux albums au début des années 70 qui avaient été deux flops, avait arrêté la musique et vivait de petits boulots, faisait l'objet d'un véritable culte en Afrique du Sud. Il n'en avait jamais eu connaissance car il n'avait jamais perçu les royalties correspondantes (on sent les responsables de la maison de disques bien gênés aux entournures lors de leur interview...). 

Le découverte tardive de cette notoriété a donc permis à Rodriguez de se produire en Afrique du Sud devant un public en délire. La séquence montrant Rodriguez, lors du début de son premier concert, incapable de jouer de la guitare et de chanter tellement il est surpris de l'ovation qui lui est faite, vaut son pesant d'or (à voir ici). Grâce à ce film, Rodriguez a ensuite beaucoup tourné dans le monde entier, avec des prestations parfois erratiques compte tenu d'un alcoolisme chronique. Il laisse une œuvre certes peu importante en terme quantitatif, mais dotée d'une personnalité indéniable. À titre tout personnel, ma chanson préférée du monsieur est "Like Janis", audible ici.

lundi 7 août 2023

vendredi 4 août 2023

La "nouveauté" du jour : Richard Wright - "Holiday"

Pas une réelle nouveauté, mais Wet Dream, le premier album solo du claviériste de Pink Floyd Rick Wright, vient d'être remixé par Steven Wilson. S'il n'en devient pas l'album du siècle, ce dépoussiérage est bienvenu et permet d'entendre avec une oreille nouvelle certains morceaux loin d'être mauvais, notamment "Holiday", audible ici

jeudi 3 août 2023

La nouveauté du jour : Peter Gabriel - "Olive tree" (bright side mix)

À ce rythme là, Peter Gabriel aura dévoilé tout son nouvel album, i/o, avant la sortie de ce dernier... Un nouvel extrait disponible ici.

mercredi 2 août 2023

Paul McCartney repart en tournée

Macca toujours : six dates annoncées en Australie cet automne pour la reprise du "Got back tour". Un passage l'été prochain en France pour remplacer les concerts annulés en 2020 à cause de l'épidémie de Covid-19 ?

mardi 1 août 2023

La pépite du jour : Wings - "I'm carrying"

Un extrait du très bon London Town (1978), une ballade comme seul McCartney sait en écrire... À écouter ici

lundi 31 juillet 2023

La reprise du jour : Ghost - "Waiting for the night" (Depeche Mode cover)

C'était en 2015. Sur leur premier EP de reprises, les Ghost, produits par Dave Grohl, s'attaquaient à cette pépite du répertoire Modien. Le résultat est à écouter ici

vendredi 28 juillet 2023

Sinéad O'Connor 1966-2023

On a donc appris la nouvelle mercredi de la disparition de Sinéad O'Connor à l'âge de 56 ans. Si elle a défrayé la chronique ces derniers temps, c'était malheureusement plus souvent pour son comportement erratique plutôt que pour ses productions musicales. Idem, en France, elle est souvent reléguée au rang d'interprète (formidable au demeurant) du "Nothing compares 2U" de Prince, alors qu'elle était aussi une auteure-compositrice de grand talent. Je ne saurais que trop conseiller l'écoute de son deuxième album, I Do Not Want What I Haven't Got, qui sonne de façon étonnamment moderne, et qui a du influencer des chanteuses comme Shirley Manson et surtout Dolores O'Riordan - la similitude de certaines intonations est frappante. C'est sur cet album que figure l'excellente "Jump in the water", que vous pouvez écouter ici. O'Connor collaborera ensuite avec de nombreux artistes, notamment Peter Gabriel, qui la tenait en très haute estime - le message qu'il a posté suite à l'annonce du décès de la chanteuse est éloquent. Pas étonnant donc qu'il lui ait réservé l'interprétation de la voix féminine de ce qui est peut-être son plus beau morceau, "Blood of Eden", qui n'a jamais aussi bien porté son nom depuis mercredi...

jeudi 27 juillet 2023

La nouveauté du jour : Great Lake Swimmers - "Moonlight, stay above"

Les canadien viennent de sortir leur nouvel album, Uncertain Country, et c'est encore un bien beau disque que voilà. Il n'y a qu'à écouter ce magnifique titre ici pour s'en convaincre. 

mercredi 26 juillet 2023

Mick Jagger : joyeux anniversaire

Incroyable mais vrai : Mick Jagger fête aujourd'hui ses 80 ans, anniversaire qui précède vraisemblablement la sortie d'un nouvel album des Stones pour 2024. Et une petite vidéo sympa pour l'occasion, à voir ici.

mardi 25 juillet 2023

Blur en concert ce soir

Le groupe interprétera ce soir en intégralité son dernier album paru vendredi dernier depuis une salle londonienne, et on peut y assister en direct via internet. Pour s'inscrire ça se passe ici.

lundi 24 juillet 2023

La nouveauté du jour : Roger Waters - "Money" (DSOTM redux)

Roger Waters a dévoilé la semaine dernière le premier extrait de sa relecture du Dark Side Of The Moon floydien. Et le résultat est assez...déroutant, et le mot est assez faible ! À écouter ici

vendredi 14 juillet 2023

La pause du blog

Petite pause d'une semaine pour le blog, retour le 24 juillet pour de nouvelles aventures !

jeudi 13 juillet 2023

Arte l'été...

...c'est toujours un régal ! Plusieurs concerts sont ainsi proposés, notamment le passage de Queens Of The Stone Age aux nuits de Fourvière la semaine dernière. C'est à voir ici.

mardi 11 juillet 2023

Depeche Mode : 2 concerts en France en 2024

Comme d'habitude, les Depeche Mode vont faire une tournée indoor l'an prochain après leur tournée outdoor de cet été. 2 dates à Paris (AccorHotels Arena) les 3 et 5 mars, mise en vente des billets (pas donnés...) le 13 juillet. 

lundi 10 juillet 2023

Neil Young: archives toujours en cours d'exhumation

Le 11 août prochain paraîtra Chrome Dreams, album qui devait paraître initialement en...1977. L'intérêt sera surtout historique car tous les titres qui le composent sont ensuite sortis sur différents albums de Neil Young. Le premier extrait est "Sedan delivery", audible ici

mardi 4 juillet 2023

Blur: une nouveauté et un blessé

Blur a mis en ligne un second extrait de leur album à paraître à la fin du mois, extrait intitulé "St. Charles square" et audible ici.

Par contre, Dave Rowntree (batterie) s'est blessé, résultat le concert prévu au festival de Beauregard jeudi soir est annulé, certainement pour ne pas mettre en péril celui de Wembley deux jours plus tard... Et c'est Royal Blood qui remplacera Blur pour l'occasion.

lundi 3 juillet 2023

Bob Dylan, Lyon, salle 3000, 29 juin 2023

Instant historique à titre tout personnel jeudi dernier, puisque j'allais enfin voir pour la première fois en concert Bob Dylan.

Pour resituer le contexte, je suis resté très longtemps, si ce n'est hermétique, en tout cas pas tellement concerné par l'oeuvre dylanienne. Comme tout le monde, j'avais un best of, sur lequel j'écoutais essentiellement les titres les plus connus ("Blowin' in the wind", "The times they-are-a-changin'", "Don't think twice it's all right", "Like a rolling stone" et "Knockin' on heaven's door"), mais c'était à peu près tout. Par manque de temps, manque d'envie, je restais donc très en surface de la discographie de Bob Dylan.

Et puis, il y a une dizaine d'années, est paru un coffret regroupant tous ses albums à un prix défiant toute concurrence. Et en parallèle, je faisais la découverte d'un site remarquable à consulter ici, qui regroupe tous les textes des chansons ainsi que leur traduction en français. Coffret + site = et la lumière fut.

Je me suis ainsi fait, dans l'ordre chronologique, l'intégralité de la discographie de Bob Dylan (hors tout ce qui est outtakes il faut préciser), et il m'est apparu évident que, si on ne comprenait pas les textes du monsieur, on passait totalement à côté de son oeuvre, qui est objectivement brillantissime. Alors attention hein, Dylan a aussi pondu de sombres bouses au cours de sa carrière, que ce soit des albums studio (Self Portrait, Knocked Out Loaded, Down In The Groove) ou live (At Budokan, un des pires albums live existant, Dylan & The Dead avec la participation de Grateful Dead), sans compter la période dite "chrétienne" où il nous met du Jésus à toutes les sauces (ça ne durera que trois albums heureusement). Mais si on excepte ces sorties de route, légitimes quand on a 60 ans de carrière, cette dernière est quand même stratosphérique.

Alors bien sûr, ces dernières années, la voix se fait moins assurée, les concerts sont moins longs, mais Dylan continue son "never ending tour" vaille que vaille. Et c'était donc mon premier rendez-vous avec ce qu'on appelle communément une légende vivante.

Dylan avait prévenu: il ne jouerait pas ses classiques sur cette tournée, centrant son set sur son dernier album, le très bon Rough And Rowdy Ways. Il avait aussi prévenu: pas de portables pendant son concert. De charmantes hôtesses nous enferment donc nos préciiiiiiiieux à l'entrée de la salle dans des pochettes magnétisées, et nous pénétrons ainsi "phone free" dans la salle 3000.

L'amphithéâtre n'est pas plein pour cette première date lyonnaise - il y jouait aussi le lendemain - puisque les gradins supérieurs sont clairsemés. Comme je ne savais pas si j'aurais l'occasion de le revoir un jour en concert, j'avais fait péter la tirelire et avais pris une place au troisième rang. Me voici donc au milieu de retraités - ou en passent de l'être - fans hardcore, venus d'Allemagne, des Etats-Unis et d'Angleterre, qui visiblement suivent Dylan sur toute sa tournée - sauf Montreux car "places trop chères!" - et qui connaissent chaque virgule de sa discographie par coeur. J'avais déjà vu des fans absolus à certains concerts (Indochine, Springsteen ou Depeche Mode notamment), mais là c'était du très très haut niveau. Mais, comme on va le voir par la suite, ces aficionados ont grandement participé à l'excellente ambiance qui s'est dégagée pendant le concert.

20h05: les lumières s'éteignent, un morceau classique assez grandiloquent - et non identifié - sort des enceintes, et les six musiciens prennent possession de la scène. Dylan est au piano, au centre, visage tourné vers le public. Autour de lui, et vraiment littéralement autour de lui, deux guitaristes, un multi-instrumentiste (pedal steel, mandoline, guitare, violon), un bassiste et un batteur, tous de noir vêtus.

Ils attaquent par "Watching the river flow", et là, on craint un peu le pire. Le volume du backing band est trop élevé par rapport à la voix de Dylan, qui semble bouffer deux mots sur trois, et là on se dit que le concert va être très long... Heureusement, au bout d'une minute, l'ingé son retrouve ses esprits, le son s'équilibre et le set démarre pour de bon.

Comme prévu, la prestation de Dylan sera centrée autour de Rough And Rowdy Ways, puisque pas moins de neuf morceaux extraits de cet album seront joués. L'occasion d'avoir la confirmation de la qualité de ce disque, avec des merveilles comme "Key West" ou "I've made up my mind to give myself to you". Et Dylan me direz-vous? Hé bien ce fut un diesel de 82 ans. Deux morceaux pour se mettre en place, et après il va jouer du piano debout (oui oui, comme dirait France Gall), ne se rasseyant que pour les passages instrumentaux. Une vraie énergie se dégageait de ce vieil homme, avec un jeu de piano loin d'être ridicule, et magnifiquement secondé par ses musiciens.

Parce qu'alors eux, vraiment, pardon, mais ils m'ont totalement scotché. Une unité et une cohésion extraordinaires, une capacité fantastique à apporter des nuances sur chaque chanson, une relecture plus que convaincante de certains titres ("You gotta serve somebody" en version hyper rock et débarrassée de sa production eighties, un vrai panard), bref des musiciens exceptionnels. Dylan ne s'y trompe pas, en les présentant un par un et en disant à la fin (je la fais en français): "mes chansons ne rockent pas vraiment, mais eux ils arrivent à les faire rocker, n'est-ce pas?".

Dylan était visiblement content d'être là, avec pas moins de trois "thank you" lâchés pendant le set. C'était aussi lui le directeur musical de la soirée, regardant tel ou tel musicien pour lui dire de prendre le solo ou que c'était la dernière mesure avant la fin. Le regard, parlons-en. Bien sûr, Dylan fait son âge, et il serait peut-être temps d'arrêter de se teindre les cheveux parce que ça fait un peu ridicule... Mais son regard est resté le même, et là, je dois avouer qu'avoir ces yeux bleu électriques plus que perçants à dix mètres de soi, franchement, ça fait son effet.

Le set se déroule ainsi, avec un Dylan en voix (enfin comme Dylan peut être en voix hein, on se comprend), et avec un public dans la fosse réagissant au quart de tour. Dès que Dylan s'écartait un poil du texte d'origine ou prononçait le titre de la chanson qu'il était en train d'interpréter, on entendait des "YEAH BOBBY!", "COME ON BOBBY" ainsi que de nombreux applaudissements, ce qui a eu le don de faire sourire (oui oui, z'avez bien lu) Dylan à plusieurs reprises. Pour l'anecdote, il n'a pas de prompteur, mais...un classeur avec les partitions dans des pochettes plastiques, dont il tourne lui-même les pages entre les morceaux (il a d'ailleurs bien galéré à trouver celle de "Mother of muses", mais il a quand même attaqué la chanson en chantant, jouant du piano à une main et tournant les pages de son classeur de l'autre!).

Grands moments avec "When I paint y masterpiece", "I'll be your baby tonight", "Mother of muses" ainsi que la bouleversante "Every grain of sand" (ce texte!) qui viendra clôturer cette soirée au bout d'une heure quarante-cinq minutes de concert. Les six musiciens se lèvent, sous les applaudissements nourris de la salle, les lumières s'éteignent sur la scène, puis se rallument, laissant voir les seuls instruments, Dylan et ses acolytes ayant disparu.

Avant d'aller récupérer son portable, on entend quelques discussions: les fans ultimes sont ravis, les autres beaucoup plus circonspects ("il a rien joué de connu!", "y'a même pas eu de rappel!"), bref Dylan a divisé, comme toujours ou presque. Mais quand on le voit, on a vraiment le sentiment d'être en présence d'un troubadour, qui va de ville en ville raconter ses histoires, qui a prévenu que les vieilles histoires, il en avait marre de les répéter, et qu'il ne raconterait que les nouvelles, et qui part du principe que si le public le suit, tant mieux, sinon tant pis. A l'instar de Neil Young, Bob Dylan fait d'abord de la musique pour lui, pas pour son public, et il faut le prendre comme tel.

Son concert était une parenthèse hors du temps qu'il fallait savourer: pas de portable, pas de jeu de lumière, des musiciens physiquement très proches des premiers rangs, des histoires d'un autre temps... C'était très, très beau même si je comprends parfaitement la frustration des spectateurs qui attendaient autre chose de cette soirée. Mais Dylan n'en fait et n'en fera toujours qu'à sa tête. Et quelque part tant mieux. Même si je n'entendrai probablement jamais en concert "Ballad of a thin man", "Dirge", "If you see her say hello", "Man in a long black coat" ou "Not dark yet"...

Setlist: 

Watching the river flow / Most likely you go your way and I'll go mine / I contain multitudes / False prophet / When I paint my masterpiece / Black rider / My own version of you / I'll be your baby tonight / Crossing the Rubicon / To be alone with you / Key West (philosopher pirate) / Gotta serve somebody / I've made up my mind to give myself to you / West L.A. fadeaway / Mother of muses / Goodbye Jimmy Reed / Every grain of sand

jeudi 29 juin 2023

RVG - "Midnight sun"

Attention, bombe australienne. Ce groupe totalement inconnu vient de sortir un grand disque, Brain Worms, dont "Midnight sun" est extrait. À peine une demi-heure de rock mélodique comme on l'aime, avec de vraies très bonnes chansons, des textes intelligents, le tout avec une rage subtilement maîtrisée. Sans faute du début à la fin. Bravo messieurs. 

mercredi 28 juin 2023

Lana Del Rey le 10 juillet à l'Olympia

Elle ne fait décidément rien comme tout le monde... Après avoir démarré son set à Glastonbury en retard et s'être donc fait couper le micro pour respecter les horaires des artistes qui devaient se produire après elle, voilà que Lana Del Rey annonce à la dernière minute une petite série de concerts en Europe dans les jours qui viennent. Pour la France, ce sera Paris et son Olympia le 10 juillet, mise en vente des places dans les jours qui viennent, mais pour l'instant pas de date exacte.

mardi 27 juin 2023

Elton John: dernier concert en Angleterre

Dimanche soir, à l'occasion du festival de Glastonbury, Elton John tirait sa révérence s'agissant de ses prestations sur le sol anglais. Pour l'occasion, il y a eu des surprises dans la setlist, puisqu'il a notamment démarré le concert par le "Pinball wizard" des Who qu'il n'avait pas joué depuis plus de dix ans. Et tout cela s'est terminé sur un "Rocket man" à rallonge avec feu d'artifice à gogo, et c'est visible ici.

lundi 26 juin 2023

La pépite du jour: Foo Fighters - "The teacher"

Sur leur dernier album, les Foo Fighters ont osé la chanson de 10 minutes et, très bonne surprise, ça fonctionne remarquablement bien ! À écouter ici

jeudi 22 juin 2023

Les Pretenders en France

Chrissie Hynde et ses copains seront les 19 et 20 septembre prochains à Paris (Maroquinerie). Mise en vente demain 10h.

mercredi 21 juin 2023

La nouveauté du jour : The Smile - "Bending hectic"

Nouveau titre du projet Yorke/Greenwood développé en parallèle de Radiohead. Futur album en vue ? C'est à écouter ici.

mardi 20 juin 2023

Sum 41: ultime concert en France

Les Sum 41 ont annoncé que leur prochaine tournée serait la dernière, et le hasard fait que c'est la France qui accueillera le dernier concert de la tournée européenne. Ce sera le 23 novembre 2024 à la Défense Arena, mise en vente des places assez rigolote. En effet, le 26 juin à 16h41, mise en vente de 4141 places (fosse) à 41€ pendant 41h! Mise en vente du reste le 28 juin à 12h41. 

lundi 19 juin 2023

La pépite du jour : Depeche Mode - "The sun and the rainfall"

Dès l'album A Broken Frame, le premier avec Martin Gore comme auteur-compositeur, Depeche Mode s'écartait des tubes légers tels "Just can't get enough", avec notamment cette pépite méconnue, audible ici

vendredi 16 juin 2023

Sigur Rós : nouvel album aujourd'hui

Sortie aujourd'hui de ÀTTA, le nouvel album des islandais, avec cette chanson, "Blòđberg", mise en ligne il y a quelques jours et audible ici. Joli mais faut être réveillé !

mardi 13 juin 2023

La nouveauté du jour : The Milk Carton Kids - "North country ride"

Ce duo remet au goût du jour le concept deux guitares/deux voix. S'il y a quelques baisses de régime durant leur nouvel album (I Only See The Moon), il y a aussi de réelles splendeurs, comme ce voyage dans le pays du Nord, audible ici

lundi 12 juin 2023

La nouveauté du jour : BC Camplight - "Last rotation of the Earth"

Ça vient de sortir, et ce disque est ma foi assez brillant. C'est dense, original, remarquablement bien produit, et ça s'ouvre par le morceau qui donne son titre à l'album et qui est audible ici.

vendredi 9 juin 2023

Depeche Mode : le concert du Primavera en ligne

À l'instar de Glastonbury, le Primavera met désormais en ligne plusieurs concerts donnés par divers artistes pendant la durée du festival. C'est ainsi que le concert donné par Depeche Mode est disponible en cliquant ici

jeudi 8 juin 2023

PJ Harvey: deux concerts en France

Dans la foulée de son nouvel album, I Inside The Old Year Dying, à paraître le 7 juillet, PJ Harvey a annoncé une mini-tournée européenne, qui passera par l'Olympia à Paris les 12 et 13 octobre prochains. Mise en vente des places le 16 juin à 10h et un premier extrait de l'album à écouter ici.

mercredi 7 juin 2023

mardi 6 juin 2023

Judas Priest et Saxon: deux concerts en France en 2024

Les vétérans du hard/metal seront en concert à Lyon (Halle Tony Garnier) le 5 avril et à Paris (Zénith) le 8 avril. Places déjà en vente. 

vendredi 2 juin 2023

Depeche Mode, Lyon, Groupama Stadium, 31 mai 2023

Première date française pour Depeche Mode en ce 31 mai, et c'est le Groupama Stadium de Lyon qui les accueille donc pour ce concert inaugural.

Premier constat: il y a du monde - 52000 personnes, difficile de faire plus pour un concert avec scène classique, donc non centrale. Second constat: tout comme le groupe, leurs fans ne rajeunissent pas, et les quadragénaires font crouler la moyenne d'âge. Pas sûr que la jeune génération écoute beaucoup Depeche Mode, ce qui est assez surprenant vu leur influence sur la scène electro actuelle. Mais bon, c'est comme ça, que voulez-vous y faire ma brave dame.

On trouve nos places dans les gradins, dans un virage en face de la scène. A 19h45, les Young Fathers investissent les lieux, et les quitteront à 20h10 après une petite demi-heure d'un magma sonore quasi inaudible. Dommage parce que la formation est originale, mais alors impossible de distinguer le moindre début de mélodie dans ce merdier sans nom.

C'est à 20h45 que le quatuor entre en piste, en attaquant par "My cosmos is mine", premier titre du dernier album en date Memento Mori. Deux problèmes d'entrée: d'abord, choix de morceau peu judicieux car pas connu, pas entraînant, tournant sur quasiment un seul accord...genre pour mettre l'ambiance, "Going backwards" sur la tournée précédente était autrement plus percutante. Ensuite, et surtout, on a eu l'impression que les techniciens n'étaient pas encore à leurs postes. Les écrans ne fonctionnaient pas et, surtout surtout, le son était absolument catastrophique. Là où au même endroit l'an dernier Indochine avait réussi d'emblée à trouver un son tout-à-fait acceptable pour un stade (mais on était en fosse, il faut le préciser), la musique sortant des enceintes était abominablement mal réglée, avec des basses écrasant absolument tout et tournant joyeusement en écho dans tout la stade.

"Wagging tongue" suit, mélodie entêtante, les écrans fonctionnent, on est mieux. Ou moins mal dirons-nous. Les choses vraiment sérieuses démarrent avec "Walking in my shoes", qui réveille un public jusque là un peu hébété. On note quand même que, comme au Stade de France en 2009, la scène fait un peu cheap pour un stade. Autant elle conviendrait pour une Arena, autant pour une enceinte contenant 50000 personnes, c'est un peu juste. Gahan assure toujours autant le spectacle, Gore (qui arbore une tenue étonnamment sobre!) chante toujours aussi juste aussi, à ce niveau là pas de problème.

On reconnaît ensuite l'intro de "It's no good". Joie. Mais joie de courte durée car ce fut un des pires moments auditifs de la soirée, avec des basses laminant absolument tout sur les passages instrumentaux, à tel point que le gimmick de synthé était, de là où on était, à peine audible. A se demander si Gahan n'avait pas aussi des retours pourris dans les oreilles, car sa voix a très méchamment flotté sur les couplets - seul instant du concert où on l'a senti vraiment pas à l'aise.

Très bonne surprise ensuite avec la délicate "Sister of night", qui permet aussi de reposer un peu les oreilles. Dommage de la mettre si tôt dans la setlist, elle arrive un peu comme un cheveu sur la soupe après le déluge des deux titres précédents. Bonne surprise aussi avec la relecture de "In your room", à l'intro un peu gentillette par rapport à l'originale, mais bon, on ne va pas faire la fine bouche, surtout que le son commence à s'améliorer.

C'est finalement "Everything counts", avec une intro rallongée pour l'occasion, qui va vraiment faire décoller le stade (et aussi nos plèvres respectives avec ces basses toujours surdimensionnées). Gahan assure toujours autant en meneur de revue, et arpente enfin l'avancée de la scène. "Precious" est également un gros succès populaire, même si la fosse prend la flotte à cause d'un orage qui, heureusement, ne durera pas trop longtemps.

Arrive ensuite l'horreur du concert, et c'est fort dommage car "Speak to me", qui clôt Memento Mori, est vraiment un très bon titre. Le problème, c'est qu'il est basé sur beaucoup d'infra basses. Vous me voyez venir... C'était absolument innommable, et, fort heureusement, ce fut le dernier moment du concert où le son fut lamentable. Assez miraculeusement, il est finalement devenu relativement passable pour tout le reste du show, mais alors "Speak to me", quelle épreuve...

Intermède Martin Gore ensuite. Très belle version de "A question of lust", suivie de "Soul with me" du dernier album sur laquelle le public a complètement décroché. Ca a clairement été le moment pipi/bière/whatsapp du concert, on a même entendu quelques sifflets jaillir ça et là... 

Gahan revient sur la scène avec un nouveau gilet - le vert ayant remplacé le rose - et "Ghosts again" remet tout le monde dans le sens de la marche. Futur classique du répertoire des Anglais à l'évidence. "I feel you" derrière: j'ai toujours eu du mal avec ce titre, que je qualifierais de "Personal Jesus" avec l'inspiration en moins. En plus, avec un son toujours pas terrible, c'est pas l'extase. Par contre, le light-show commence enfin à prendre une certaine ampleur.

"A pain that I'm used to", joie! Sauf que c'est toujours la version remix, qui est quand même nettement moins dark que l'originale, dommage. Case Violator ensuite avec "World in my eyes" et des photos d'Andy Fletcher projetées en arrière, très sympa.

Et alors après, ça va être du grand, du lourd, du beau. Une intro semblant échappée de "Rencontres du 3ème type" retentit, il s'agit en fait de celle complètement relookée de "Wrong", et qu'est-ce que ça envoie! Malgré un Gahan piochant sur certaines phrases, il faut le reconnaître. Et hop, un moteur qui a du mal à démarrer, "Stripped" évidemment! Light-show rougeoyant de première bourre, son enfin digne de ce nom, on est bien. "John the revelator" remet une pièce dans le juke-box tubesque avant l'inévitable "Enjoy the silence".

Et là, il s'est passé quelque chose d'incroyable. Ce morceau, entendu et réentendu des dizaines et des dizaines de fois, a conservé intacte sa grâce et son efficacité. Osons l'écrire: cette chanson est un véritable coup de génie de Martin Gore, aidé en cela par les arrangements de Wilder (la rythmique et le gimmick de guitare) et la voix de Gahan. Il y a vraiment un équilibre absolument parfait dans ce titre, et le public lyonnais ne s'y trompe pas.

Le quatuor quitte la scène, puis la réinvestit pour ce qui fut peut-être le plus grand moment du concert. Une version de "Waiting for the night" à deux voix, Gahan et Gore au milieu de la petite scène située dans la fosse. Suspension du temps pendant quelques minutes, étreinte des deux compères à la fin du titre. Bô. Très très bô.

Le contraste est un peu violent avec "Just can't get enough" qui déboule derrière et qui fait un peu tâche de gros rouge après un tel moment. Mais bon, tout le monde a la banane, c'est bien l'essentiel. "Never let me down again": bon ben que voulez-vous, c'est toujours la même chose: celui qui ne frissonne pas de tout son être lorsque 52000 personnes balancent les bras dans les airs sur le final wagnérien n'est pas humain, c'est tout.

"Personal Jesus", avec une structure enfin proche de l'originale, vient clore les festivités après 2h15 de concert. Alors oui, malgré un son calamitogène pendant une bonne partie du show, une structure scénique un peu petit bras, et un Gahan qui a parfois (mais rarement) accusé le poids des ans  (il ne finit plus torse nu!), c'était une super soirée, avec un groupe qui est quand même maintenant à la tête d'un sacré répertoire et qui l'interprète de manière irréprochable. La seule question qu'on se posait en regagnant les voitures était la suivante: les reverra-t-on un jour en concert? N'est-il pas temps de tirer leur révérence tant qu'il en est encore temps avant de faire la tournée de trop? Time will tell...

My cosmos is mine / Wagging tongue / Walking in my shoes / It's no good / Sister of night / In your room / Everything counts / Precious / Speak to me / A question of lust / Soul with me / Ghosts again / I feel you / A pain that I'm used to / World in my eyes / Wrong / Stripped / John the revelator / Enjoy the silence

Rappel: Waiting for the night / Just can't get enough / Never let me down again / Personal Jesus

jeudi 1 juin 2023

La nouveauté du jour : Noel Gallagher's High Flying Birds - "Open the door, see what you find"

C'est demain que sort le nouvel album de Noel Gallagher, et le dernier morceau mis en ligne, audible ici, semble confirmer un retour aux sources inspiré !

mercredi 31 mai 2023

La pépite du jour: Depeche Mode - "Wagging tongue"

En attendant le concert lyonnais de ce soir, le nouveau clip, toujours en noir et blanc, extrait de Memento Mori, et c'est à voir ici.

mardi 30 mai 2023

La pépite du jour : Blur - "For tomorrow"

Il y a 30 ans déjà paraissait Modern Life Is Rubbish de Blur. Histoire de fêter l'événement, le groupe a mis en ligne une version restaurée et colorisée du clip de "For tomorrow", visible ici.

vendredi 26 mai 2023

Jean-Louis Murat 1952-2023

Inclassable, parfois brillant, souvent énervant et pouvant sombrer dans la provocation facile, Murat avait coutume de dire que la chanson qui lui avait le plus rapporté d'argent, il n'en était pas l'interprète. Il s'agissait en effet d'"Un singe en hiver", titre offert à Indochine et présent sur l'album le plus vendu du groupe, Paradize. Et c'est une bien belle chanson d'adieu...




jeudi 25 mai 2023

Tina Turner 1939-2023

Elle aura été l'une des plus grandes interprètes du siècle dernier, et une performeuse sur scène totalement hors normes. Elle a vécu cent vies en une, a connu des très hauts et des très bas, et s'est finalement éteinte dans sa retraite suisse. Chapeau Mme Turner, et encore bravo pour tout. Qui d'autre que vous pouvait s'attaquer à un monument comme "Proud Mary" en le dynamitant complètement ???...




mercredi 24 mai 2023

Eric Clapton : réédition en vue

Parution le 23 juin de The Definitive 24 Nights, monstrueuse réédition du live 24 Nights qui résumait ses concerts donnés en 1991 au Royal Albert Hall. Plusieurs versions disponibles mais la plus luxueuse est visible ici. Prévoir de manger des pâtes pendant un moment quand même...

vendredi 19 mai 2023

Blur: nouveau single, nouvel album

Ça devient une manie pour Blur : après The Magic Whip en 2015 qui avait pris tout le monde par surprise, ils récidivent avec l'annonce inattendue de la sortie d'un nouvel album, The Ballad Of Darren pour le 21 juillet, avec un premier single déjà audible ici.

jeudi 18 mai 2023

La pépite du jour: Guns n'Roses - "Used to love her"

Morceau oublié des Guns n'Roses, mais qui montre que les garçons avaient beaucoup écouté les Stones... La ressemblance avec "Dead flowers" est flagrante, y compris dans les paroles! C'est à écouter ici.

lundi 15 mai 2023

Bruce Springsteen & The E Street Band, Paris, La Défense Arena, 13 mai 2023

On l'attendait avec impatience ce samedi 13 mai 2023. Impatience car onze ans se sont écoulés depuis la dernière fois où nous avions vu le Boss et ses copains sur scène, lors d'un marathon à Bercy ayant duré 3h30 (et nous ayant fait rater le dernier métro, mais ceci est une autre histoire). Impatience teintée aussi d'appréhension car, l'âge des musiciens n'allant pas en diminuant, qu'allait donner cette prestation? Retrouverait-on cette fougue impressionnante, ce rapport quasi charnel avec les spectateurs?

Nous en étions là de nos réflexions au moment de regagner la trèèèèèèèèèèèès longue file d'attente qui s'était formée aux abords de la Défense Arena. L'occasion d'ailleurs d'entendre un serveur d'un restaurant du coin nous dire qu'il n'avait jamais vu ça en sept ans de service, et l'occasion aussi de découvrir que Springsteen est totalement inconnu d'une certaine partie de la jeune génération ("Vous attendez pour quoi?" "Springsteen!" "C'est qui?" "Ben, heu...un gars qui fait du rock!" "Ah bon!?"...). Finalement, une fois les portes ouvertes, le flot va se fluidifier, mais ça va occasionner une belle pagaille aux abords de la salle, les files d'attente pour les différents accès étant matérialisées TRES tardivement. Point vraiment très largement perfectible.

Nous découvrons donc ce stade couvert et nous nous positionnons dans la fosse "or", pile dans l'axe de la scène, non sans avoir noté au passage que les t-shirts de la tournée étaient proposés au tarif modique de...50€, et les caquettes à...30€. Heu, oui mais non Bruce, là c'est un peu too much...

Très vite, nous nous rendons compte que le son risque d'être bien pourri. En effet, diverses bande-annonces défilaient sur les écrans de la salle, notamment une en lien avec le prochain film de Christopher Nolan. Or, dans cette bande-annonce, il y a des explosions. Et le son de ces explosions dans la salle, mon Dieu mon Dieu mon Dieu... Alors même que le volume était faible, on entendait un grondement qui résonnait de partout dans la salle. Confirmation lorsque le technicien guitare a plaqué un accord sur la Telecaster de Springsteen: c'était tout simplement dégueulasse. Donc là, boules quies avec filtre de sorties avant même le début du concert histoire de ne pas perdre un tympan bêtement.

Si Springsteen et le E Street Band nous avaient fait poireauter une heure en 2012, démarrant à 21h au lieu de 20h, c'est en revanche à 19h pétantes (prout) que les lumières s'éteignent et que la foule accueille la troupe avec les "Bruuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuce" de circonstance. Chaque musicien surgit de sous la scène (mention spéciale à Van Zandt sapé en pirate), Springsteen arrivant comme de juste en dernier.

"One, two, three, four" et boum, "No surrender" d'emblée. Ca déroule, ça bastonne, ça sonne d'enfer si on excepte un son abominable. Même avec les boules quies adaptées, on percevait nettement qu'on était dans une chambre d'écho taille XXL. Cette Arena est certainement adaptée pour les matches de rugby, l'ambiance doit y être dingue avec cette résonnance, mais alors pour les concerts bonjour la boucherie.

Ca embraye derrière comme en 14: "Ghosts", "Prove it all night", "A letter to you" (avec les sous-titres apparaissant en temps réel sur les écrans, belle initiative), "The promised land" et "Out in the street", franchement ça le fait. Springsteen a toujours une puissance vocale ahurissante, le groupe fait toujours le boulot à merveille derrière, même si l'utilité de 4 (!) guitares sur certains titres apparaît très peu évidente (celles de Lofgren et de Tyrell étaient inaudibles).

Après "Out in the street", voilà t-y pas que Max Weinberg nous fait tchiki-tchi tchiki-tchi tchiki-chi avec son charleston. Ouh yeah, "Candy's room", une de mes préférées! Sauf que... sauf que Weinberg (qui ressemble de plus en plus à Albert Algoud, c'est saisissant) n'a plus 20 ans, et que son jeu de charleston sur toute la longueur de l'intro a été très fluctuant. Ca va d'ailleurs se répéter à plusieurs reprises au cours du concert, avec des variations de tempo à l'intérieur d'un même morceau tout sauf volontaires. Weinberg est ainsi le seul, selon moi, pour lequel le poids des ans se ressent musicalement parlant, mais peut-on lui en vouloir?

La troupe enchaîne ensuite quatre titres (dont une reprise des Commodores présente sur le dernier album en date du Boss) très orientés R&B / soul, et même si c'était parfaitement exécuté, j'ai un peu décroché, n'étant pas un adepte de ce style (mais c'est vraiment un goût personnel, je précise bien).

Excellente surprise ensuite avec une version de "Johnny 99" avec le groupe au complet, alors même que la version originale de ce titre, figurant sur Nebraska est ultra dépouillée. Ultra dépouillée, c'est ce qu'est la très belle "Last man standing". Springsteen tout seul à la guitare acoustique accompagné d'un seul trompettiste pour cette chanson (avec sous-titres) évoquant le décès de l'un de ses plus vieux amis. Le boss se fend au début du titre d'un discours sur l'importance de profiter du moment présent, surtout l'âge venant, car "il y a plus d'hier et d'au revoir" que quand on est jeunes... Façon de faire comprendre au public qu'il faut profiter de ce concert, car ce n'est pas dit que l'on revoit Springsteen un jour sur une scène, notamment avec le E Street Band...

Après cette séquence "émotion", ça va bastonner sévère, et ça va être dantesque. "Backstreets" (formidable titre), "Because the night" avec un solo de première bourre de Lofgren (qui est vraiment sous-employé dans cette formation), "She's the one" et son harmonica, "Wrecking ball" et son côté fête irlandaise, "The rising" et ses "lalala", "Badlands" et ses "oh oh oh", et enfin "Thunder road" et son bain de foule. Boum badaboum, y'a rien à redire.

Pour le rappel, les musiciens ne quittent même pas la scène, et ils attaquent par..."Born in the U.S.A.". Son de caisse claire de Weinberg comme sur le disque (mais le rythme, youhou, bonjour le flottement), Springsteen hurlant comme sur la version originale, les lumières de la salle qui se rallument (et qui ne s'éteindront qu'au tout dernier morceau), le public filmé en gros plan, notamment les enfants et les femmes juchés sur des épaules... Quelle ferveur! Pas de doute, c'est objectivement rarissime d'avoir un tel rapport entre un artiste et son public, c'est vraiment extrêmement touchant.

Pour le rappel donc, c'est l'autoroute des tubes: "Born to run", "Bobby Jean", "Glory days" et "Dancing in the dark", n'en jetez plus. "Tenth avenue freeze-out" et ses hommages vidéos aux deux membres disparus du E Street Band suit, avant que la soirée ne se clôture par Springsteen seul avec sa guitare murmurant "I'll see you in my dreams". Grand.

Les lumières se rallument cette fois pour de bon après 2h45 de concert pile poil. Alors oui, ils ne jouent plus 3h et des brouettes comme avant. Oui, Springsteen ne prend plus de pancartes de fans pour modifier la setlist en temps réel. Oui, il ne saute plus à pieds joints sur le piano de Roy Bittan, ni n'entreprend de savantes génufléxions avec son pied de micro. Mais bon, soyons réalistes: quel groupe peut se targuer de proposer un show de cette qualité et de cette densité avec cette moyenne d'âge? Dieu sait que j'adore les Stones, mais le nombre de trous d'air dans leurs concerts est quand même important...

Alors oui, bien sûr, chacun peut regretter que telle ou telle chanson n'ait pas été jouée ("Tougher than the rest", "Lucky town", "The ghost of Tom Joad", "Atlantic city", "Radio nowhere" et "Youngstown" pour ma pomme), mais cette tournée, si elle devait être la dernière de Springsteen et son groupe, a une sacrée fière allure. Bravo et respect messieurs dames.

Setlist:

No surrender / Ghosts / Prove it all night / Letter to you / The promised land / Out in the street / Candy's room / Kitty's back / Nightshift / Mary's place / The E Street shuffle / Johnny 99 / Last man standing / Backstreets / Because the night / She's the one / Wrecking ball / The rising / Badlands / Thunder road

Rappel: Born in the U.S.A. / Born to run / Bobby Jean / Glory days / Dancing in the dark / Tenth avenue freeze-out / I'll see you in my dreams

vendredi 12 mai 2023

La nouveauté du jour: The Lemon Twigs - "When winter comes around:

Le nouvel album des frères D'Addario s'ouvre par ce titre absolument magnifique, à écouter d'urgence ici. Des harmonies vocales rappelant celles des Everly Brothers !

mercredi 10 mai 2023

La nouveauté du jour: Etienne Daho & Vanessa Paradis - "Tirer la nuit sur les étoiles"

Troisième extrait de l'album d'Etienne Daho à venir, et il s'agit non seulement du titre qui donne son titre à l'album, mais aussi d'un duo avec Vanessa Paradis, et c'est à écouter ici.

jeudi 4 mai 2023

La nouveauté du jour: The Last Dinner Party - "Nothing matters"

Quintet féminin à propos duquel la presse britannique ne tarit pas d'éloges, alors qu'elles viennent tout juste de sortir leur premier single. Il faut dire que ce dernier est redoutablement efficace, et à écouter ici.

mardi 2 mai 2023

Roger Waters au cinéma

Diffusion le 25 mai prochain en direct du concert que donnera ce soir-là Roger Waters à Prague. Toutes les infos et les salles concernées ici.

vendredi 28 avril 2023

La pépite du jour: Bee Gees - The Beatles medley

10 août 1973: sur le plateau du Midnight Special, les Bee Gees proposent un medley ahurissant de beauté de chansons des Beatles, dont la majorité très peu connues du grand public. C'est ainsi que "If I fell", "I need you", "I'll be back", "This boy" et "She loves you" sont assénées avec des harmonies vocales dont les frères Gibb avaient le secret. Embarquez pour sept minutes de bonheur ici.

jeudi 27 avril 2023

La nouveauté du jour : Everything But The Girl - "Karaoke"

Après des années de silence discographique, le duo à la ville comme à la scène publie in nouvel album, Fuse, qui se termine par ce titre très réussi, à écouter ici

mardi 25 avril 2023

La nouveauté du jour : Étienne Daho - "Le phare"

Second extrait de l'album d'Étienne Daho qui paraîtra dans 3 semaines, une très jolie balade à écouter ici.

lundi 24 avril 2023

La nouveauté du jour: Noel Gallagher's High Flying Birds - "Council skies"

Quatrième extrait de l'album de l'aîné des Gallagher qui paraîtra le 2 juin prochain, et il s'agit du titre qui donne son nom au disque en question. Ca s'écoute ici.

dimanche 16 avril 2023

Les vacances du blog

Petite pause printanière pour le blog, rendez-vous le 24 avril pour de nouvelles aventures musicales !

vendredi 14 avril 2023

Bob Dylan: nouvel album en vue

Ce sera plus exactement la BO du concert filmé Shadow Kingdom, que Bob Dylan avait donné en 2021, devant une poignée de spectateurs et avec ses musiciens masqués. Le concert avait été diffusé sur la plate-forme Veeps et avait bénéficié d'excellentes critiques. La set-list est très largement composée de vieux titres, souvent peu, voire pas du tout connus, puisqu'elle est la suivante:

When I paint my masterpiece / Most likely you go your way and I'll go mine / Queen Jane approximately / I'll be your baby tonight / Just like Tom Thumb's blues / Tombstone blues / To be alone with you / What was it you wanted / Forever young / Pledging my time / The wicked messenger / Watching the river flow (déjà audible ici) / It's all over now baby blue

 Sortie le 2 juin prochain, trailer ici.

mercredi 12 avril 2023

La reprise du jour: Jerry Cantrell - "Goodbye" (Elton John cover)

Quand un Alice In Chains reprend un bijou méconnu d'Elton John, ça envoie du grand, et c'est ici. A noter que John a officiellement adoubé cette reprise, estimant que Cantrell avait fait une "grande version" de sa chanson. Pas mieux.

mardi 11 avril 2023

La reprise du jour: Ghost - "Jesus he knows me" (Genesis cover)

Le 18 mai prochain, Ghost sortira un EP contenant cinq reprises, dont la relecture du "Jesus he knows me" de Genesis, avec un clip assez trash visible ici. Les autres reprises de l'EP seront "See no evil" (Television), "Hanging around" (The Stranglers), "Phantom of the opera" (Iron Maiden) et... "We don't need another hero" (Tina Turner)!

vendredi 7 avril 2023

La Route du Rock: demandez le programme

Jamie XX, Viagra Boys, M83, King Gizzard And The Lizard Wizard... Ils seront tous à St Malo cet été. Programmation complète ici.

jeudi 6 avril 2023

La nouveauté du jour : Peter Gabriel - "i/o"

Nouvelle pleine lune, nouveau morceau, et c'est celui qui donne son titre au futur album de Peter Gabriel, c'est à écouter ici.

mardi 4 avril 2023

La pépite du jour : The Kinks - "The way love used to be"

En 1971 sort le film "Percy", comédie britannique narrant l'histoire du premier homme recevant une transplantation du pénis (!). Les Kinks vont en signer la BO, dont sera extrait en single l'excellent "God's children". Mais le vrai joyau du disque, c'est "The way love used to be". Une merveille absolue, totalement inconnue, audible ici.

lundi 3 avril 2023

La nouveauté du jour : Louis Bertignac - "Le film de ma vie"

Nouvel album de Bertignac (Dans Le Film De Ma Vie) à paraître le 2 juin prochain, et déjà un premier extrait ici.

vendredi 31 mars 2023

Coldplay au cinéma

Coldplay: Music Of The Spheres - Live At River Plate, voici le titre du film compilant les meilleurs moments des dix (!) concerts donnés par les Anglais au stade de River Plate à Buenos Aires. Ce film sera visible dans plein de salles un peu partout dans le monde les 19 et 23 avril prochains. Pour la liste des salles concernées, il faut cliquer ici et pour le trailer c'est qu'il faut diriger la souris.

mercredi 29 mars 2023

La nouveauté du jour: Pete Townshend - "Can't outrun the truth"

Premier morceau solo en...29 ans de la part de Townshend, et il s'agit d'une ballade presque Knopflerienne dans ses arrangements. L'ensemble des bénéfices tirés de la vente ou de l'écoute en streaming de ce single seront reversés à l'association Teenage Cancer Trust. C'est à écouter ici.

mardi 28 mars 2023

vendredi 24 mars 2023

La nouveauté du jour: Noel Gallagher's High Flying Birds - "Dead to the world"

Troisième extrait de l'album de Noel Gallagher à paraître le 2 juin prochain (et il sera en concert au Zénith de Paris le 11 novembre). Depuis combien de temps ne nous avait-il pas offert une ballade aussi splendide? C'est à écouter ici.

jeudi 23 mars 2023

La pépite du jour: Slift - "Lions, tigers and bears"

Attention, truc inclassable. Slift est un groupe toulousain qui a publié en 2020 l'album Ummon, unanimement salué par la critique. Ce long disque (72 minutes) se clôt par le titre proposé ici, qui synthétise finalement tous les morceaux qui le précèdent. Bien malin celui qui pourrait décrire la musique de Slift, tellement ces gars là sont à la fois d'excellents musiciens, mais aussi de sacrés compositeurs. Ca donnerait un truc Metallica rencontre Jesus & Mary Chain qui fait un boeuf avec Hawkwind. C'est du rarement entendu, et c'est tout bonnement excellent. Plutôt que de longues diatribes, écoutez donc ces lions, ces tigres et ces ours ici.

mercredi 22 mars 2023

Étienne Daho en tournée

Annonce hier des dates de la tournée de Daho sur les mois de novembre et décembre 2023 dans des plus grandes salles que d'habitude. Dates et pré ventes dès vendredi ici

lundi 20 mars 2023

John Fogerty en France

Ce sera pour un concert le 31 mai prochain à Paris (la Seine Musicale). Places (pas données du tout) en vente d'ores et déjà sur www.gdp.fr. 

vendredi 17 mars 2023

Jazz à Vienne : demandez le programme

On connaît désormais la programmation complète du fameux festival isérois, et l'affiche est une nouvelle fois très belle...et très féminine avec la venue notamment de Dee Dee Bridgewater, Norah Jones ou encore Selah Sue. À consulter ici

mardi 14 mars 2023

Bob Dylan: quatre concerts en France en 2023

 Ce sera aux dates et lieux suivants:

- 26 juin: Carcassonne (Grand théâtre de la cité)

- 27 juin: Aix-en-Provence (Arena du pays d'Aix)

- 29 et 30 juin: Lyon (salle 3000)

Pour Carcassonne, mise en vente ce mardi 10h, pour Aix-en-Provence et Lyon mise en vente demain 10h.

lundi 13 mars 2023

Nuits de Fourvière: demandez le programme

Queens Of The Stone Age, The Black Keys, Ben Harper, Simply Red, Christine & The Queens, Kassav', Zazie, Alt-J, Michel Polnareff, Pomme... Ils seront tous dans le théâtre antique de Fourvière cet été, programme complet à consulter ici.

Places en vente mercredi 15 mars à 12h.

vendredi 10 mars 2023

La nouveauté du jour: Depeche Mode - "My cosmos is mine"

Nouvel extrait de l'album à paraître, beaucoup plus difficile d'accès que le premier single. À écouter ici.

mardi 7 mars 2023

Le film du jour: "If these walls could sing"

Excellent documentaire à voir en ce moment sur Disney+, ce "If these walls could sing" (traduit laborieusement en "Derrière les murs des studios Abbey Road") se propose donc de recueillir les impressions de ceux qui ont travaillé ou enregistré dans cet endroit ô combien mythique. La fille de Paul McCartney est à la réalisation, et outre son papa, elle interviewe également entre autres Ringo Starr, Cliff Richard, Roger Waters, David Gilmour, Nick Mason, Elton John, Nile Rodgers, John Williams ou encore les frères Gallagher sur le lien qui les unit à ce qui s'appelait autrefois les EMI studios. C'est extrêmement intéressant, notamment avec l'utilisation d'images d'archives rarement vues. Et instant frisson garanti quand McCartney retrouve le piano sur lequel "Lady Madonna" a été enregistrée et se met à jouer l'intro du morceau en question: d'emblée, on identifie le son un peu brinquebalant, genre piano de saloon, c'est bluffant!

Mise en bouche à voir ici.

lundi 6 mars 2023

Festival Days Off : belle affiche

Comme souvent, affiche plus que sympathique pour ce festival parisien, avec cette année notamment Kevin Morby, Sigur Ros et Interpol. Programme complet ici

vendredi 3 mars 2023

La nouveauté du jour : Jethro Tull - "The navigators"

On n'arrête plus Jethro Tull ! Moins d'un an après la sortie de The Zealot Gene, voilà qu'est annoncé RökFlöte, nouvel album prévu pour le 23 avril prochain. Déjà un extrait disponible, "The Navigators", audible ici

mercredi 1 mars 2023

Deep Purple: un concert en France en 2023

Ce sera à Toulon (Zénith) le 2 juillet prochain. Préventes sur le site gdp.fr demain 10h, mise en vente publique vendredi 10h.

lundi 27 février 2023

La pépite du jour: Steven Wilson - "Routine"

Lorsque l'on écoute l'excellent album Hand. Cannot. Erase. paru en 2015 et dont est tirée cette chanson, on comprend que Steven Wilson a été bercé à l'écoute de groupes tels que King Crimson, Pink Floyd ou le Genesis des débuts. Mais le garçon a suffisamment de talent pour arriver à créer des compositions s'affranchissant de ses influences et parvenant à embarquer l'auditeur. A titre tout personnel, "Routine" est mon morceau favori du disque en question, et il s'écoute ici.

vendredi 24 février 2023

La nouveauté du jour: The WAEVE - "Can I call you"

Sortie la semaine dernière du premier album de The WAEVE, duo formé par Graham Coxon, ci-devant guitariste de Blur, et sa compagne Rose Elinor Dougall. Et c'est un disque très varié, très intéressant et au final assez inattendu qui nous est proposé, ça vaut le coup d'oreille! L'album s'ouvre par un excellent morceau, "Can I call you", audible ici.

mercredi 22 février 2023

Guns n'Roses à Paris

Dans le cadre de leur tournée européenne, Axl Rose et ses copains (?) se produiront sur la scène de la Défense Arena le 13 juillet prochain. Pré-ventes sur le site Ticketmaster le 23 février, mise en vente publique le lendemain.

mardi 21 février 2023

The Australian Pink Floyd, Lyon, Salle 3000, 16 février 2023

Profitant de l'aubaine que représente pour eux la célébration des 50 ans de Dark Side Of The Moon, les Australian Pink Floyd (APF pour les intimes) ont donc décidé de consacrer toute une tournée à ce qui reste l'album le plus célèbre de toute la discographie floydienne.


C'est à 20h15 que les lumières de cette magnifique salle s'éteignent et que les sept musiciens, augmentés de deux choristes, prennent possession de la scène. Sans surprise, ils attaquent en jouant l'intégralité de Dark Side Of The Moon et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'interprétation est de très haute volée. Choisissant délibérément de rester le plus près possible de l'original - et non des diverses versions live, notamment celle de P.U.L.S.E. -, les Australiens rendent un véritable hommage cet immense album. On notera notamment des choristes impeccables sur la très casse-gueule "The great gig in the sky", un "Money" agressif à souhait avec les guitaristes jouant le même solo simultanément, reproduisant en cela l'effet obtenu en studio par Gilmour, ou encore des voix absolument splendides sur le refrain de "Us and them". Le light-show est de première bourre aussi, et même si aucun avion ne s'écrase sur la scène à la fin de "On the run", on est totalement immergés dans l'univers floydien. On appréciera aussi la modernisation du clip de "Brain damage", avec des images de Poutine dans la nature au moment de la phrase "The lunatic is on the grass"... Bref, un sans-faute absolu, y compris niveau son (très puissant sans être insupportable), au terme duquel le clavier et directeur musical nous annonce qu'ils vont encore jouer deux heures... Ils enchaînent ainsi avec une magnifique version de "On the turning away" avant l'inévitable doublette "The happiest days of our lives / Another brick in the wall (Pt 2)" livrée avec marionnette gonflable.

Pause de 15 minutes et ça redémarre par un "In the flesh?" décapsulant, et qui inaugure une deuxième partie de set alternant figures imposées ("Shine on you crazy diamond", "Wish you were here", "High hopes"...) et programme libre ("See Emily play", "Welcome to the machine", "Pigs (three different ones)"", sans oublier "One of these days" et son kangourou rose gonflable, preuve que les gars, s'ils font leur boulot très sérieusement, ne se prennent pas non plus trop au sérieux. La soirée se termine en apothéose avec l'inévitable "Comfortably numb", son solo de malade et sa boule à facettes... Il est 22h55, tout le monde est debout le sourire aux lèvres après cette prestation de très haut vol.

Alors bien sûr les places n'étaient pas données (75€ de moyenne, mais vu la logistique, il n'y a pas grand-chose à redire), bien sûr on peut toujours tiquer avec ses groupes "tribute" qui recréent mais qui ne créent rien...mais il n'empêche, les centaines de spectateurs présents ont pris un shoot floydien du meilleur effet, bien loin des guéguerres actuelles Gilmour/Waters, ce qui démontre une nouvelle fois que ces gars-là n'ont jamais été aussi bons que quand ils ont joué ensemble...

Un grand malade a filmé tout le show parisien, en tous points identique au concert lyonnais, et c'est à voir ici.

Setlist:

Speak to me / Breathe / On the run / Time / The great gig in the sky / Money / Us and them / Any colour you like / Brain damage / Eclipse / On the turning away / The happiest days of our lives / Another brick in the wall (Pt. 2)

In the flesh? / See Emily play / Shine on you crazy diamond (Pt. 1-4) / Welcome to the machine / Wish you were here / High hopes / Pigs (three different ones) / One of these days / Run like hell

Rappel: Comfortably numb

lundi 20 février 2023

Détroit : nouvel album en vue

Le groupe de Bertrand Cantat, dix ans après son premier album, publiera un nouveau disque, autofinancé, l'an prochain. Le teaser est d'ores et déjà visible ici.

vendredi 17 février 2023

mercredi 15 février 2023

mardi 14 février 2023

The Dire Straits Experience: tournée française en 2023

Au vu du succès rencontré, le groupe de Chris White remet le couvert en 2023 en France pour les dates suivantes:

- 14 novembre: Longuenesse (Sceneo)

- 15 novembre: Amiens (Zénith)

- 17 novembre: Reims (Arena)

- 18 novembre: Le Havre (Le Carré des Docks)

- 19 et 21 novembre: Paris (Olympia)

- 22 novembre: Laval (Espace Mayenne)

- 23 novembre: Brest (Arena)

- 25 novembre: Chasseneuil du Poitou (Arena Futuroscope)

- 26 novembre: Bordeaux (Arkéa Arena)

- 28 novembre: Lyon (Salle 3000)

- 29 novembre: Marseille (Le Silo)

- 30 novembre: Nice (Palais Nikaia)

- 1er décembre: Montbéliard (L'Axone)

 

 

lundi 13 février 2023

Depeche Mode: le nouveau single

"Ghosts again" a donc enfin été dévoilé la semaine dernière en préambule de Memento Mori, qui sortira le 24 mars prochain. Un single extrêmement efficace, très accrocheur, et qui passera certainement très bien en concert, même si on est loin du "single coup de poing" type "Wrong". En revanche, quand on regarde les paroles, le titre de l'album à venir ainsi que le clip - où Gore et Gahan assument parfaitement leur âge -, ça sent quand même le dernier tour de piste... C'est à voir et écouter ici.

lundi 6 février 2023

Petite pause du blog

Le blog fonctionnera de façon intermittente jusqu'à lundi prochain, excellente semaine à tous !

samedi 4 février 2023

Depeche Mode : faux départ

C'est finalement le 9 février que "Ghosts again" sera dévoilé... le duo joue avec les nerfs de ses fans !

vendredi 3 février 2023

Depeche Mode : nouveau single aujourd'hui

Tout est dans le titre, c'est aujourd'hui à 17h que le nouveau single de Depeche Mode (titre probable : "Ghosts again") sera dévoilé! À suivre...

mercredi 1 février 2023

The Who: nouvel album live en vue

Parution le 31 mars prochain d'un nouvel album live des Who enregistré lors de leur dernière tournée, et qui sera baptisé With Orchestra - Live At Wembley. Tout est dans le titre mais la setlist recèle quelques surprises. Toutes les infos à lire ici.

mardi 31 janvier 2023

Bjork: trois concerts en France en 2023

Ce sera le 8 septembre à Paris (AccorHotels Arena), le 2 décembre à Nantes (Zénith) et le 5 décembre à Bordeaux (Arkéa Arena). Préventes sur le site d'AEG Presents France le 1er février à 9h, mise en vente publique le 3 février à 9h.

lundi 30 janvier 2023

Tom Verlaine 1949 - 2023

Mois de janvier plus que funeste pour le rock, puisqu'après Jeff Beck et David Crosby, c'est Thomas Miller, alias Tom Verlaine, qui est parti rejoindre les cieux musicaux. Fondateur, guitariste, chanteur et principal compositeur du groupe Television, Verlaine fut l'artisan principal de l'album Marquee Moon, paru en 1977, et qui est régulièrement cité dans les classements des meilleurs albums de tous les temps. Il faut dire qu'il fait partie de ces disques dont on a bien du mal à dire à quel style ils se rattachent. Punk? Non, chansons trop longues et musiciens trop fins pour ça. Pop? Non, trop électrique. Rock? Non, trop éloigné des racines blues. Rock progressif? Non, les chansons sont certes longues mais pas à tiroirs et n'évoquent pas des lutins ou la mythologie grecque... Bref, un disque important, un disque "charnière" au sens propre du terme. Meilleur exemple: la chanson qui lui donne son titre. Ca commence normalement, puis ça devient immense. Du très grand art, avec la démonstration de l'immense guitariste qu'était Verlaine. A écouter ici.

vendredi 27 janvier 2023

La nouveauté du jour : Ghost & Joe Elliott - "Spillways"

Et hop, un duo pour Ghost, en l'occurrence avec le chanteur de Def Leppard, pour une interprétation du "Spillways" présent sur leur dernier album. A écouter ici.

jeudi 26 janvier 2023

La pépite du jour: The Lords Of Altamont - "Gimme shelter" (The Rolling Stones cover)

En 2014, les Lords Of Altamont ont rendu un hommage à leur propre nom en publiant un album, Lords Take Altamont, sur lequel ne figurent que des reprises de titres joués lors du funeste festival d'Altamont de 1969 au terme duquel un spectateur fut assassiné par un Hells Angels chargé d'assurer la sécurité du site. Donc il y a plein de titres des Stones au programme, dont "Gimme shelter". Il fallait un sacré courage et un sacré talent pour s'attaquer à ce monument absolu sans avoir l'air ridicule... Hé bien les Lords l'ont fait, avec une version n'ayant absolument pas à rougir devant l'originale. C'est à écouter ici.

mercredi 25 janvier 2023

Rock en Seine : les premiers noms

Billie Eilish, The Strokes, Placebo, The Chemical Brothers, Florence And The Machine... Une première salve de noms à découvrir en détail ici.

mardi 24 janvier 2023

La nouveauté du jour: Gaz Coombes - "Turn the car around"

Le chanteur-guitariste de Supergrass vient de publier son nouvel album solo, et c'est une nouvelle fois très bien ficelé comme production. La preuve en est avec le titre qui donne son nom à l'album, audible ici.

lundi 23 janvier 2023

David Crosby 1941 - 2023

C'était quelque part un petit exploit pour David Crosby d'avoir atteint l'âge de 81 ans au vu des diverses substances dont il a usé et abusé pendant au moins deux décennies. Et c'est pourtant à cet âge vénérable que l'un des plus grands chanteurs, ou plutôt devrait-on écrire vocaliste arrangeur, de l'histoire du rock est décédé.

Crosby faisait partie des fondateurs des Byrds, et s'il n'en était pas le principal compositeur, il fut en revanche l'artisan des subtiles harmonies vocales qui ont fait la réputation du groupe. Il fallait en effet beaucoup d'imagination et de talent pour transformer le brinquebalant "Mr tambourine man" de Dylan en morceau pop délicat et ouvragé. Crosby sera tout de même l'un des compositeurs du fameux "Eight miles high", qui prouvait qu'on pouvait marier psychédélisme et choeurs aériens.

Puis Crosby rejoignit ses deux compères Stills et Nash, auxquels viendra s'adjoindre Neil Young au début des années 70 pour former un supergroupe, dans tous les sens du terme. Les ego de chacun eurent raison de la formation très rapidement, mais le quatuor laissa, en l'espace de quelques mois, plusieurs chansons qui ont désormais le statut de classiques absolus du rock. Si le morceau le plus célèbre écrit par Crosby durant cette période reste certainement "Almost cut my hair", je dois avouer avoir toujours eu un gros faible pour "Guinnevere", capsule de douceur composée avec des accords ouverts assez inusités en ce temps là, excepté chez Joni Mitchell et Nick Drake.

David Crosby signa ensuite en 1971 un album solo complètement inclassable, If I Could Only Remember My Name, avant de sombrer dans les excès en tous genres. Seules les réunions avec Stills et Nash le maintenaient à peu près à flots, les dealers et les vendeurs d'armes étant désormais ses plus proches amis... Ce n'est finalement que tout récemment que Crosby se mit à publier plein d'albums, toujours intéressants, comme s'il sentait que la fin approchant, il était temps de cesser de déconner et de faire paraître des disques.

A chaque fois qu'il intervenait sur un enregistrement, on reconnaissait sa patte vocale, avec une voix sans âge, profonde, et toujours placée avec une précision exceptionnelle. Chose curieuse, son mode de vie n'avait pas vraiment altéré ses cordes vocales, Crosby gardant jusqu'au bout sa voix difficilement imitable et pas du tout en accord avec son physique imposant. On notera enfin l'élégance de Nash et Young, à propos desquels Crosby avait ces dernières années tenu des propos peu amènes, et qui, dans leurs tweets respectifs, ont su exprimer toute la peine que la disparition de leur camarade de route leur faisait. Pour reprendre le titre d'une chanson de Stephen Stills, peut-être que Crosby a enfin "trouvé le prix de la liberté".