samedi 27 juillet 2019

Les vacances du blog

Le blog prend ses vacances d'été à partir d'aujourd'hui, retour le 26 août, voire un peu avant si des choses intéressantes se profilent à l'horizon... 
À très vite, fidèles lecteurs !

vendredi 26 juillet 2019

La nouveauté du jour: Liam Gallagher - "Once"

Nouvel extrait du futur album de Liam Gallagher, sorte de petite soeur (très) réussie de "I'm outta time":


mercredi 24 juillet 2019

La nouveauté du jour: Pixies - "On graveyard hill"

La bande à Frank Black revient avec un nouvel album, prévu pour le 13 septembre prochain, et baptisé Beneath The Eyrie. Premier extrait avec ce "On graveyard hill" bien efficace, et au clip bien foutraque.


mardi 23 juillet 2019

Nick Mason's Saucerful Of Secrets, Lyon, Théâtre antique de Fourvière, 21 juillet 2019

Dernier concert de la saison estivale en ce dimanche soir, avec Nick Mason nous jouant du very early Pink Floyd avec ses copains sous le nom astucieux de Nick Mason's Saucerful Of Secrets. Le débonnaire batteur l'avait bien expliqué, il ne voulait surtout pas jouer dans la même cour que Gilmour et Waters: pas de show démesuré, de cochon qui vole, de lasers de partout: on revient à l'essentiel, avec cinq musiciens sur scène, des lumières psychédéliques comme au bon vieux temps, des morceaux rarement, voire jamais joués par les Pink Floyd (ensemble ou séparément), et emballé c'est pesé.

Le théâtre romain est bien garni mais pas complet-complet lorsque le groupe Siilk investit les lieux à 20h25 pour la première partie. Groupe lyonnais, formé sur les cendres du groupe de rock progressif de la fin des années 70 Pulsar, composé de façon très très disparate. On avait une chanteuse-accordéoniste-à-plat (je ne sais pas comment s'appelle un accordéon dont on joue alors qu'il est posé et non pas porté, désolé), un gratteux qui avait beaucoup beaucoup écouté Gilmour (le son de gratte se voulait à l'identique), un batteur pas mauvais, un bassiste pas mauvais non plus, un clavier qui semblait âgé de 50 ans de plus que les autres membres du groupe, et un chanteur-guitariste acoustique.

Leur musique était loin d'être désagréable, mais tellement bourrée de références que ça en devenait rigolo de retrouver par quel morceau ils avaient été inspirés. On a ainsi eu droit à une relecture de "On an island", à une intro pompée quasi note pour note de "Hey you", sans oublier un final largement repiqué sur celui de "Dancing with the moonlit knight" de Genesis. Et puis le gros maillon faible du groupe, c'était leur frontman. Autant les autres semblaient à l'aise avec leurs instruments respectifs, autant lui avait un jeu hésitant à la guitare acoustique, chantait anglais avec un accent français à couper au couteau, et globalement la scène semblait immense pour lui. Bref, c'était sympa, mais pas fou-fou et on ne peut pas dire qu'on se soit battus pour qu'ils restent après leur demi-heure de set.

A 21h40, des bruits tout bizarres se font entendre, type navette spatiale au décollage / à l'atterrissage, avec les commentaires des astronautes qui vont bien. Le son se fait surpuissant, et on se souvient que c'est Mason qui était le principal préposé aux bruitages chez Pink Floyd. C'est sur ces sons "venus d'ailleurs" que les cinq acteurs de la soirée font leur entrée: Lee Harris (guitares, choeurs), l'abonné floydien Guy Pratt (basse, voix), Gary Kemp (guitares, voix), Dom Beken (claviers), et bien entendu Nick Mason derrière ses fûts.

Bing, les deux gratteux bazardent le riff d'"Interstellar overdrive". Le ton est donné: ce soir, on va jouer du Floyd  râpé à l'os. Du Floyd sans fioritures. Du Floyd originel. Ca va dézinguer. Et ça dézingue sévère, surtout qu'après cette entrée en matière (avec une version un peu raccourcie pour l'occasion de ce morceau qui peut paraître sur disque interminable), ils enchaînent avec "Astronomy domine". Boum badaboum, celle-là j'ai beau l'avoir déjà vue avec Gilmour, ça reste un coup dans le plexus très agréable à prendre. La batterie de Mason claque, et, plus généralement, le son est énorme, très bien équilibré mais (avis personnel) un chouïa trop fort.


Ben tiens, restons sur le tout premier album floydien, voilà que le riff de "Lucifer Sam" déchire la nuit lyonnaise. Ce qui était assez génial, c'est que nous étions, soyons lucides, entre grands malades floydiens, que nous savions pertinemment que nous n'allions certainement plus jamais entendre ces morceaux en live (les Australian-Brit-Bestof-Floyd ne rempliraient pas les salles en tournant sur le mode "on va vous jouer que des morceaux que le grand public ne connaît pas"), et donc, à chaque intro, tout le monde se disait: "noooooon? Pas celle-là?". Hé ben si! Allons-y avec "Fearless" maintenant, et son "You'll never walk alone" comme sur le disque! Vocalement, Pratt et Kemp s'en sortent pas mal, même si le phrasé de Kemp était parfois un peu trop appuyé, mais bon, on chipote.

Par contre, ce qui était évident, c'est que les cinq prenaient un plaisir immense sur scène. Et que ça rigole, et que ça envoie des vannes... Le tout avec Pratt comme chef d'orchestre. Clairement le patron sur scène, c'était lui - ce qui était déjà presque le cas sur la dernière tournée de Gilmour...

Détour par Obscured By Clouds ensuite avec l'enchaînement du début de l'album "Obscured by clouds"  / "When you're in", avant que Pratt n'annonce "Remember a day" en le dédiant "au grand-père de mon fils, Rick Wright" (hé oui, Pratt est en couple avec la fille du clavier floydien). Très belle version, même si Kemp et Pratt se plantent sur la reprise d'un couplet, ce qui les fait se bidonner! Ca faisait tellement plaisir de voir des musiciens détendus, en mettre peut-être une ou deux à côté mais insufflant une telle énergie aux morceaux joués que franchement, même les "plantages " passaient comme une lettre à la poste.

Re-détour par la case Barrett avec "Arnold Layne" (et sa vidéo d'époque projetée!) et "Vegetable man", avant le premier grand moment de la soirée. "If". Ah oui, merci messieurs! Mais, pourquoi vous arrêtez-vous au deuxième couplet? Mais??? Ah ben si c'est pour jouer "Atom heart mother", ah ben là je ne dis plus rien et je me tais! Ohlala, quel panard, entendre ce morceau, certes en version "digeste" (il n'y a notamment pas eu le passage funky), mais quand même, résonner dans un lieu pareil... Et ils le terminent par...la fin de "If". Alors là chapeau messieurs.

Tiens, allons voir du côté de More maintenant! "The Nile song", magnifiquement chantée par Pratt ("c'est la première chanson de Pink Floyd que j'ai su jouer!"), puis "Green is the colour". Que du bonheur. Après ça, ça va bastonner sévère: "Let there be more light" et son intro de basse surgonflée, "Childhood's end" (un de mes morceaux floydiens préférés, joie!), une version dantesque au niveau du son de "Set the controls for the heart of the sun", "See Emily play", "Bike" et "One of these days" pour terminer - temporairement - en apothéose, même si Mason accuse un petit coup de mou sur la fin de "One of these days" en piochant un peu pour tenir le tempo.

Rappel.

Les gars font plein de bruits bizarres avec leurs instruments. Puis Mason fait des roulements caractéristiques. Non. Si. Ils osent. "A saucerful of secrets", et son fabuleux final de "Celestial voices". Bon, là, fallait y être. L'orgue, l'entrée de la guitare électrique, les "oooooh"... On revivait Pompéi!!! Frissons de partout. Et pour clore en beauté ce fantastique concert, le rigolo "Point me at the sky". Après deux heures de vrai bonheur, loin des délires mégalomanes de Waters et de la perfection parfois un peu froide de Gilmour, les cinq musiciens quittent la scène. Les lumières se rallument et..."Jugband blues" sort des enceintes. Le dernier morceau de Pink Floyd interprété par Barrett...

La boucle est bouclée, et de quelle manière! Pas question de dire ici qui est le plus floydien de tous, et c'est ce qui fait le charme de ce groupe. The Wall n'a rien à voir avec The Division Bell, qui n'a lui-même rien à voir avec The Piper At The Gates Of Dawn, mais disons que ce dimanche soir, c'était un véritable hommage à la musique de Pink Floyd, orchestré par le seul membre ayant participé à tous les albums du groupe. Et ce n'est finalement peut-être pas un hasard...

Plusieurs extraits de divers morceaux dans la vidéo ci-dessous:


Interstellar overdrive
Astronomy domine
Lucifer Sam
Fearless
Obscured by clouds
When you're in
Remember a day
Arnold Layne
Vegetable man
If
Atom heart mother / If (reprise)
The Nile song
Green is the colour
Let there be more light
Childhood's end
Set the controls for the heart of the sun
See Emily play
Bike
One of these days
Rappel
A saucerful of secrets
Point me at the sky



dimanche 21 juillet 2019

La pépite du jour: Dylan Leblanc - "Lone rider"

J'ai déjà évoqué ici-même il y a une quinzaine de jours la parution de l'excellent disque du dénommé Dylan Leblanc, en en postant un premier extrait, "Born again". Comme je ne me lasse pas de cet album, je vous propose un second extrait, en mode "ballade classieuse", "Lone rider". Idéal pour émerger un dimanche matin!


samedi 20 juillet 2019

Bruce Springsteen s'expose

C'est dans sa ville natale de Freehole qu'une exposition consacrée à Bruce Springsteen va bientôt s'ouvrir, avec plus de 150 objets présentés. Toutes les informations qui vont bien ici.

vendredi 19 juillet 2019

La pépite du jour: Paul & Linda McCartney - "Uncle Albert / Admiral Halsey"

Evoquer Paul McCartney il y a quelques jours m'a fait réécouter cet excellent album qu'est Ram, paru un an après la dissolution des Beatles, et qui montre un Macca au sommet de sa forme créatrice. Pas d'énorme tube mondial, mais ce collage "Uncle Albert / Admiral Halsey" a quand même fini en tête des charts américains, et renoue avec l'inventivité du fameux "medley de la face B" de Abbey Road.


Paroles & musique: Paul & Linda McCartney.
Production: Paul & Linda McCartney.

jeudi 18 juillet 2019

Alain Souchon, le retour

C'est avec un teaser dont il a le secret qu'Alain Souchon nous annonce du nouveau (single? album?) pour le 30 août prochain. Les dates de sa prochaine tournée sont également visibles...


mercredi 17 juillet 2019

Johnny Clegg 1953 - 2019

Même s'il a été souvent parodié, Johnny Clegg restera comme le premier chanteur sud-africain, blanc de surcroît, prônant la réconciliation des peuples au sein de son pays à obtenir un succès international. Chose encore plus remarquable, le groupe qui l'accompagna longtemps, Savuka, était composé de musiciens noirs et blancs, ce qui était rarissime du temps de l'apartheid.

Et puis quand même, il y avait aussi de bons morceaux chez Johnny Clegg. Franchement, "Scatterlings of Africa", même avec sa production fleurant bon les années 80, c'est vraiment une chanson qui tient bien la route.

Le cancer aura eu finalement raison du "zoulou blanc", qui nous quitte donc à 66 ans.



mardi 16 juillet 2019

La nouveauté du jour: Paul McCartney & Ringo Starr - "Sgt Pepper's lonely hearts club band (reprise) / Helter skelter" (live Los Angeles 13 juillet 2019)

Le 13 juillet marquait la fin de la tournée américaine de Paul McCartney, qui faisait halte ce soir-là à Los Angeles. Et qui est venu le seconder sur deux titres à la fin du concert? L'ineffable Ringo bien sûr!


lundi 15 juillet 2019

Toto + Roger Hodgson, Nîmes, Les arènes, 11 juillet 2019

Soirée "classic rock" en ce 11 juillet dans les arènes de Nîmes, puisque s'y succédaient Roger Hodgson, ci-devant co-leader de Supertramp, et Toto. Autant dire qu'il y allait avoir du tube au mètre carré dans les arènes.

A 20h30, Hodgson et son groupe débarquent. J'avais déjà vu le père Roger il y a maintenant dix ans de cela à l'Olympia, et il était en mode "duo" puisqu'il était à l'époque simplement accompagné d'un seul musicien, qui faisait à la fois les choeurs, un peu de clavier et surtout les instruments à vent. C'était très beau mais malgré tout, notamment sur les morceaux un peu pêchus, l'amplitude sonore de tout un groupe manquait.

En ce 11 juillet, ce fut tout l'inverse, et autant le dire tout de suite, ce fut un ravissement complet de A à Z. Comme Hodgson nous l'a dit en début de set, "je veux que vous jetiez vos problèmes dehors pendant qu'on joue de la musique". Hé ben ce fut exactement ça. 1h30 de pur bonheur musical. Déjà, vocalement, Hodgson n'a strictement rien perdu, c'est bluffant. Pas de tonalités baissées, pas d'auto-tune, c'est tout comme dans les années 70. Et puis ce répertoire... Comme sa tournée célèbre les 40 ans de Breakfast In America, il nous a joué les cinq morceaux portant sa patte figurant sur cet album, soient les tubes ("Take the long way home" d'entrée, "The logical song" et "Breakfast in America"), la ballade splendide ("Lord is it mine") et la cavalcade majoritairement instrumentale qu'est "Child of vision". C'est sur ce type de morceaux qu'on a pu savourer la qualité des quatre musiciens accompagnant Hodgson: un pianiste, un batteur, un bassiste et un saxophoniste/clavier, soit exactement la même formation que le Supertramp d'origine.

Et c'était ça le plus bluffant: on fermait les yeux, on entendait Supertramp. Peut-être plus encore que la formation emmenée par le seul Rick Davies depuis le départ de Hodgson, et qui avait sur sa dernière tournée des choristes, plusieurs cuivres... C'était aussi parfait musicalement, mais plus "chargé" que ce que le quintette d'origine proposait. Là, on se croyait transporté au milieu du live Paris de 1980. Et puis alors, le reste du répertoire bonjour! Un seul emprunt à la carrière solo de Hodgson (le très bon "In jeopardy"), tout le reste piochait dans la discographie de Superclochard. "School", "Easy does it", "Sister moonshine", l'énormissime "Fool's overture", "Dreamer"... C'était parfait.

Et puis il y a eu la cerise sur le gâteau. Et puis pas petite la cerise. Hodgson attaque la douce intro de "Don't leave me now", et juste avant que tous les instruments rentrent, il annonce: "mesdames et messieurs, pour vous ce soir, le seul et unique M!".

Là, il y a eu un flottement de deux-trois secondes dans le public. M, M, heu..."le" M? Le Matthieu Chédid? Hé ben oui, comme il jouait le lendemain au même endroit, il était déjà sur place et arrive donc sur "Don't leave me now". Et là mes enfants, ça a été le grand frisson. Après avoir fait deux tours de solo très Mesques (donc un peu too much à mon goût, mais c'est personnel), il a reproduit à la note près le solo d'origine, en prenant visiblement un pied immense. A mon avis, ce morceau, il le bossait dans sa chambre dans sa jeunesse, il a pas découvert le solo l'après-midi aux balances... C'était grandiose.

Et au rappel, le M revient avec une 12 cordes pour accompagner Hodgson à la guitare et aux deuxièmes voix sur "Give a little bit" avant que le concert ne s'achève sur un "It's raining again" pas de circonstance (et heureusement!), laissant un public totalement KO de bonheur. C'était à n'en pas douter un vrai grand et beau moment de musique.

Quelques vidéos, à savoir "Take the long way home":


"The logical song":


Et, après une minute de "Logical song", les deux interventions de M:


Une demi-heure de pause, et voilà que les Toto arrivent. Alors là, il faut bien avouer que j'y allais un peu en mode découverte avec eux, parce qu'à part un best of et l'album Toto IV, je ne connaissais strictement rien d'eux. Cette soirée était donc une bonne occasion d'avoir un cours de rattrapage en accéléré.

Bon, ben soyons honnêtes, j'ai été déçu. Je ne suis pour ainsi dire jamais rentré dans le concert, et je me demande encore pourquoi. Parce qu'ils ont joué 2 heures à plein régime, que les trois tubes de rigueur étaient présents et judicieusement placés ("Hold the line" au début, "Rosanna" au milieu, "Africa" à la fin) et surtout que c'était au cordeau musicalement.

Mais c'était peut-être ça le problème. C'est que c'était vraiment trop propre, trop "américain" dans le mauvais sens du terme. Et que je te mets des solos à rallonge qui n'apportent rien de partout, et que chaque musicien congratule celui qui vient de claquer le solo en question... Tout ça "tuait" l'émotion que pouvait véhiculer certains morceaux. Parce qu'autant certains m'ont semblé interminables (l'instrumental "Jake to the bone" décrochant pour moi la palme, ça tournait en rond et à la démonstration de "c'est quel musicien qui a la plus grosse"), autant certains avaient vraiment de la gueule (l'autre instrumental "Dune (Desert theme)" mais c'était tellement hyper léché que ça avait un pouvoir anesthésiant redoutable.

Le plus symptomatique fut la reprise de "While my guitar gently weeps", un de mes morceaux préférés. Ah bien sûr, c'était parfait, certainement plus que la version originale des Beatles. Mais justement, on perdait totalement le côté triste, voire désespéré de la chanson, pour ne garder que le côté "démonstration technique". Vraiment dommage, et ce d'autant plus que je ne doute pas de la sincérité de Lukather & co, mais tout cela ne m'a pas beaucoup parlé.

On va dire que c'est l'hôpital qui se moque de la charité, puisque j'étais en pâmoison devant King Crimson il y a deux semaines, qui, au niveau démonstration technique, se pose là. Oui mais. Chez King Crimson, c'est certes parfait mais il y a une volonté de faire péter les canons traditionnels des morceaux pop-rock. Chez Toto, c'est l'inverse, c'est vraiment très très conventionnel, trop pour moi en tout cas. Et puis le contraste avec le père Hodgson juste avant était trop important, et ce d'autant plus que le son pour Toto n'était vraiment pas terrible, la basse et la grosse caisse écrasant le tout - les boules quies sont sorties dès le troisième morceau me concernant.

Bref, je me contenterai de mon best of et de mon Toto IV (dont ils ont joué en plus un morceau que j'adore, "Lovers in the night"), peut-être attendais-je trop de ce concert...

Quelques extraits, voici "Hold the line":


"Rosanna":


Et bien sûr "Africa":


Set-list de Roger Hodgson:
Take the long way home
School
In jeopardy
Breakfast in America
Easy does it
Sister moonshine
The logical song
Lord is it mine
Child of vision
Don't leave me now
Dreamer
Fool's overture
Rappel:
Give a little bit
It's raining again


Set-list de Toto:

Devil's tower
Hold the line
Lovers in the night
I will remember
English eyes
Jake to the bone
Rosanna
Acoustic set:
Georgy Porgy
Human nature
I'll be over you
Stop loving you
Piano solo
Electric set:
Girl goodbye
Lion
Dune (Desert theme)
While my guitar gently weeps
Make believe
Africa
Rappel:
Home of the brave

dimanche 14 juillet 2019

La curiosité du jour: Bolland & Bolland - "In the army now"

On l'ignore souvent, mais l'énorme tube de Status Quo est une reprise, puisqu'elle fut écrite et interprétée à l'origine par le duo Bolland & Bolland. Les deux frères connurent un succès d'estime avec leur chanson (sauf en Norvège curieusement), mais nul doute qu'ils peuvent désormais vivre de leurs rentes vu les royalties que doit leur rapporter ce morceau. Vous noterez également que la version de Status Quo est finalement très proche de l'original. Et vous apprécierez également à sa juste valeur ce clip délicieusement kitsch!


Paroles & musique: Rob Bolland & Ferdi Bolland.
Production: Rob Bolland & Ferdi Bolland.

samedi 13 juillet 2019

Roger Waters au cinéma

Ce sont les 2 et 6 octobre prochains que sera projeté dans les salles obscures le film "Roger Waters: Us + Them" retraçant la dernière tournée du bassiste de Pink Floyd. Ca sent le DVD pour Noël ça...

Toutes les informations qui vont bien ici, mise en vente des places le 17 juillet.

jeudi 11 juillet 2019

Midnight Oil, Lyon, Théâtre antique de Fourvière, 9 juillet 2019

Deux ans se sont écoulés depuis la venue de Midnight Oil à Paris, concert dont j'ai encore des frissons à la seule évocation et que j'avais chroniqué ici, et nous revoici donc partis pour aller applaudir nos Australiens préférés, non plus à Paris, mais à Lyon, dans le cadre des Nuits de Fourvière.

Ca ressemblait vraiment à un copier-coller du concert parisien, car on a eu la même première partie, avec les deux frangins pré-pubères de The G. Et autant il y a deux ans j'avais été partagé entre d'un côté leur maîtrise technique indéniable, de l'autre les plans piqués à droite à gauche et au milieu, autant mardi soir c'est le second côté qui l'a largement emporté. Les gars se la jouent à fond rockstars-on-a-un-look-hyper-étudié-et-on-cultive-nos-abdos-mais-on-essaie-de-faire-croire-que-c'est-naturel, et les références sont tellement marquées que ça devenait presque un jeu de reconnaître quel groupe ils pompaient. En vrac et dans le désordre, Nirvana, Green Day, Metallica, Muse et les Inconnus ont ainsi été passés à la moulinette. Les Inconnus? Oui oui. Le seul morceau chantait en français n'était pas si éloigné de "C'est toi que je t'aime", si si. Bref, si ces deux frangins ont des qualités techniques évidentes et remarquables, ils gagneraient sans doute à afficher davantage d'humilité s'ils veulent un jour être pris au sérieux. En plus leur ingé son a réussi l'exploit de faire sortir les boules quies à la moitié des spectateurs, l'autre moitié en étant tout simplement dépourvu. Le son était beaucoup trop fort et mal équilibré... Un exploit pour faire ça dans un théâtre antique!

C'est à 22h30 que les Oils investissent la scène, toujours sur la musique de "Blade runner", mais cette fois ce n'est pas "Redneck wonderland" qui ouvre les hostilités, mais..."The dead heart". Carrément. Tout est parfaitement en place dès le départ, les voix (que ce soit Garrett en lead et Hillman et Hirst en choeurs), la batterie qui claque de Hirst, les circonvolutions guitaristiques Rotsey/Moginie, bref tout y est.

Je ne vais pas faire la redite du compte-rendu d'il y a deux ans, mais je me bornerais à indiquer que c'était une nouvelle fois remarquable. Un quadruplé d'ouverture dantesque "The dead heart" / Stars of Warburton" / "Truganini" / "Put down that weapon", la version acoustique à chialer de "My country", la dévastatrice "Kosciusko", les tubes "Blue sky mine" et "Beds are burning", la surprise du chef en dernier rappel alors qu'il est minuit moins 2, qu'ils doivent s'arrêter à minuit et qu'ils attaquent la splendide "One country", qui est peut-être la plus longue chanson de tout leur répertoire (6 minutes au compteur)...

Alors bien sûr, c'était une set-list "festival", 1h30 de concert au lieu de 2 bonnes heures habituellement, mais que de mélodies à tomber par terre! En parlant de tomber par terre, Garrett s'est d'ailleurs cassé la figure sur "Redneck wonderland" en marchant sur un tas de coussins balancés par les spectateurs, ce qui a eu le don de le faire rire! Mais vraiment la cohésion de ce groupe et leur plaisir visible de (re)faire de la musique ensemble font un bien fou.

C'était vraiment une très belle soirée, la preuve ci-dessous puisqu'un spectateur a filmé l'intégralité du concert! Le découpage est indiqué ci-dessous.


Setlist:

Blade runner / The dead heart (0'00)
Stars of Warburton (7'26)
Truganini (12'25)
Put down that weapon (17'20)
Don't wanna be the one (22'10)
My country (25'19)
Luritja way (29'24)
Short memory (33'27)
Kosciusko (39'21)
Hercules (45'04)
Power and the passion (50'40)
Blue sky mine (56'49)
Beds are burning (1'01'33)
Forgotten years (1'07'13)

Rappel 1:
Redneck wonderland (1'13'47)
Dreamworld (1'17'02)
King of the mountain (1'21'08)

Rappel 2:
One country (1'26'13)

mardi 9 juillet 2019

Ghost: trois dates françaises cet hiver

Ceux qui avaient assuré la première partie de Metallica lors de leur dernière venue au stade de France passeront cette fois tout seuls comme des grands le 13 décembre à Strasbourg, le 18 décembre à Nantes et le 19 décembre à Toulouse. Mise en vente des places le 12 juillet à 11h.

lundi 8 juillet 2019

La pépite du jour: Elton John - "I need you to turn to"

1970: Elton John publie son vrai premier album (son précédent, Empty sky, était un peu un brouillon), et ce dernier regorge de pépites, outre le tube "Your song". Ecoutez-moi cette ballade clavecin/cordes... C'est à tomber!


Paroles & musique: Bernie Taupin & Elton John.
Production: Gus Dudgeon.

dimanche 7 juillet 2019

La nouveauté du jour: Dylan LeBlanc - "Born again"

Cet américain de même pas encore 30 ans vient de sortir son 4ème album, intitulé Renegade, et je le conseille chaudement. Pour ceux qui aiment les atmosphères à la The War On Drugs, c'est de l'immanquable! Ecoutez-moi donc ce "Born again"...




samedi 6 juillet 2019

King Crimson: la suite

Pour faire suite au compte-rendu du concert lyonnais, voici un reportage photo de Tony Levin himself sur ce concert. C'est à découvrir ici et ça fait plaisir de voir des artistes qui s'intéressent vraiment aux endroits dans lesquels ils jouent!

vendredi 5 juillet 2019

Creedence Clearwater Revival: album live en vue

Sortie le 2 août prochain du Live At Woodstock de Creedence Clearwater Revival qui, comme son nom l'indique, est la captation de leur prestation lors du mythique festival. Et comme premier extrait, on a "Born on the bayou", qui constitue l'intro du concert en question.


jeudi 4 juillet 2019

King Crimson + Magma, Lyon, Théâtre antique de Fourvière, 2 juillet 2019

Première date "fourvièresque" cette année avec cette affiche haute en couleurs progressives, puisqu'étaient réunis pour la première fois Magma et King Crimson, soit deux formations fêtant chacune leurs 50 ans cette année et ayant pour point commun la volonté d'exploser les canons musicaux traditionnels.

La soirée débute à 20h30 pétantes par l'arrivée sur scène du géant Christian Vander, qui s'installe derrière ses fûts, et qui est rejoint par un joueur de marimbas, un guitariste, un bassiste, un chanteur et deux chanteuses, dont la fidèle Stella Vander. Ils ont joué 1h15 pour...trois morceaux (si si), soient "Köhntarkösz" (30 minutes), "Mekanïk destruktïw kommandöh" (35 minutes) et enfin une ballade d'à peine 10 minutes, "Ehn deiss".

Bon, alors, je vais être honnête: le premier morceau, je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout accroché. Alors certes, techniquement c'est hors normes. Vander est un batteur phénoménal, parvenant à alterner finesse et puissance, les chanteurs parviennent à chanter de façon dissonante volontairement, le joueur de marimbas en met de partout, quand le bassiste se met au slap ça défrise, il y a des changements de tempo et d'ambiance de partout, le tout sans aucune partition... Mais pour votre humble serviteur, ça manquait cruellement de mélodies. Tout était sinueux, compliqué, sans rien vraiment à quoi se raccrocher, ça en devenait presque fatigant. Sans parler du fait que chanter dans une langue inventée (le fameux kobaïen, sorte d'hybride entre l'allemand et le flamand, bref un truc bien bourrin), ça n'aide pas forcément à faire passer la pilule. Tout le monde (et heureusement!) n'était pas de cet avis, notamment un gars dans la fosse qui était littéralement en transe. Je ne sais pas à quoi il avait carburé avant le début du concert, mais ça avait l'air efficace.

Le deuxième morceau m'a davantage plu, notamment du fait que je le connaissais un peu, et qu'il y avait nettement plus de mélodies à se mettre sous la dent. Après, ça restait quand même hyper compliqué à suivre, j'avoue, même avec l'arrivée de cuivres.


La ballade "Ehn deiss", magnifiquement chantée par Vander lui-même, est venue apaiser tout le monde, et c'est ainsi que cette formation vraiment unique en son genre quitte la scène à 21h45.

A 21h50, on avait beau s'y attendre mais ça fait toujours son effet: les roadies amènent les trois batteries, qui seront donc au premier plan. Magnifique perspective de là où nous étions. Tout se met en place progressivement, avec un coup de flip pour le roadie de Robert Fripp, qui avait visiblement un problème avec la machinerie reliée à la gratte du chef. Et je n'avais jamais vu ça: le roadie tenait la guitare avec...un chiffon dans la main gauche, histoire de ne laisser aucune trace (transpiration ou reste de churros) sur l'instrument du maître. On sent déjà le degré d'exigence assez élevé du gars...

22h15: une annonce en français et en anglais nous indique qu'on n'a pas intérêt à photographier ou à filmer, sinon ça va chier. L'annonce se termine par un "let's have a party with King Crimson!" goguenard. Et c'est ainsi que les sept héros de la soirée arrivent sur scène, parfaitement sapés.

Trois batteurs donc: de gauche à droite Pat Mastelotto, Jeremy Stacey (la dernière fois que je l'avais vu c'était avec Noel Gallagher! Et hier il s'occupait du mellotron aussi...) et Gavin Harrison. Derrière eux, les surplombant légèrement: Mel Collins (instruments à vents + un peu de clavier), l'inévitable Tony Levin (basses en tous genres), Jakko Jakszyk (guitare + chant) et le chef de tout ce petit monde Robert Fripp (guitares + claviers), qui ressemble désormais à un prof de maths à la retraite s'adonnant à la radio amateur avec son casque vissé sur les oreilles.

Et ça démarre.

Et là, je me rends compte que je vais être très embêté pour poursuivre la description du concert. Parce que l'expression "il fallait y être" prend tout son sens.

Déjà, ils démarrent par "Larks' tongues in aspic (Part 1)", pas vraiment le morceau le plus simple, pour se mettre en jambes. Premier constat: le son est sublime. Un blu-ray, mais en plus fort. Un ravissement. Deuxième constat: les trois batteurs, c'est pas pour faire joli. Les trois se complètent à merveille, ça part dans tous les sens mais ça retombe sur ses pattes, c'est fascinant à regarder et à écouter. Troisième constat: c'est tellement fascinant à regarder qu'il n'y a strictement AUCUN jeu de lumières. Et pourtant ça ne dérange personne tellement la musique que ces sept gars nous proposent se suffit à elle-même.

"Neurotica" ensuite (avec Mel Collins qui nous joue un bout de "La Marseillaise" à la flûte traversière!), puis...roulement de tambour (au sens propre du terme): "Epitaph". You hou. Premier morceau culte de la soirée. C'est parfait de A à Z. Jakszyk chante à merveille, le mellotron envahit Fourvière, les batteurs sont d'une finesse et d'une précision exceptionnelles. Le tout est chirurgicalement exécuté, sans pour autant être dénué d'émotion, avec un son à tomber par terre (les arpèges de Jakszyk reproduisant parfaitement le son de ceux de 1969...). Le public en reste pantois, sauf mon voisin qui voulait filmer mais qui se fait rabrouer par la sécurité très vite.

L'excellente "Easy money", très rock (ce refrain!) et très jazz (ce pont!), enquille derrière. Encore une fois le son est un régal, on se répète mais c'était tellement bluffant...



"Indiscipline" ensuite. Egalement appelé "le morceau où j'ai rien compris". Fripp et Levin jouent un riff sur un certain rythme. Et pendant ce temps-là, les batteurs font... Bon, regardez la vidéo, vous comprendrez. Ben je vous garantis que quand vous voyez de vos propres yeux les gars faire ça, vous vous demandez s'ils sont bien faits comme nous. C'était totalement ahurissant, et en plus les trois batteurs s'amusaient franchement.


"Moonchild" ensuite, belle surprise! Je craignais un peu qu'ils nous reproduisent la version studio, qui comprend dans sa deuxième partie près de 10 minutes d'improvisation piano / cymbale totalement dénuée d'intérêt. Ben là pas du tout. Levin d'abord, Fripp ensuite (avec un son de guitare défiant l'entendement, sorte de croisement entre un harmonica et un violon, j'ai encore une fois rien compris), et Stacey enfin au piano, y allant chacun d'un petit solo.

Et d'un coup Stacey s'arrête brusquement. Il lève les yeux vers son acolyte Harrison. Je me dis qu'ils vont pas oser. Qu'ils vont pas faire comme sur le disque.

Ben si.

Harrison lève ses baguettes.

Tou-tou-tou-tou-mellotroooooooooooooooooooon. "In the court of the crimson king". Nom de t'cheu. Parfaitement exécutée évidemment, mais l'essentiel n'est pas là. Le morceau se termine, applaudissements nourris. Sauf que... Harrison nous fait un petit tchi-tchi-tchi-tchi à la cymbale. Hé oui, ils nous jouent la fameuse coda de ce morceau (la reprise instrumentale du refrain plusieurs fois), chose qu'ils ne font pas du tout à tous les concerts, loin de là. Et là, le public se met à murmurer la mélodie du refrain. Sauf que 4.500 personnes qui murmurent, ça fait du bruit. C'était THE moment du concert. Pendant que Stacey reprenait tout doucement le thème au clavier, le public faisait "mmmmmmm" en même temps. On se serait cru dans les choeurs de l'armée rouge le temps d'une vingtaine de secondes, avant que tous les instruments ne rentrent de nouveau. La syncope était proche devant tant de beauté.

Après un tel moment, ils auraient pu jouer l'intégrale de Bézu que ça m'aurait convenu, mais non, ils vont nous achever avec l'enchaînement "Radical action II" / "Level five", avant que les premières notes de "Starless" ne résonnent.

Le silence se fait, perturbé uniquement par le plic-ploc de la pluie qui commence à tomber, mais qui heureusement va s'arrêter très vite. Cela va donner lieu à une scène extraordinaire: pendant le passage sombre du milieu de la chanson, on voyait au-dessus de la plaine de l'Ain des éclairs zébrer le ciel silencieusement. Donc en plus, Fripp sait maîtriser les éléments. Décidément, il sait tout faire cet homme. Bien évidemment le morceau est sublime, parfaitement exécuté, bluffant, immense, divin, j'ai perdu le dictionnaire des synonymes je suis un peu à court, mais vous comprenez l'idée. A noter qu'il y aura sur le pont le seul changement de lumières de la soirée, ces dernières rougeoyant lentement mais sûrement.



Ils quittent la scène pour très peu de temps, et losrqu'ils reviennent, un souffle de locomotive ahanante se fait entendre. Blam, "21st century schizoid man" nous est asséné, avec riff assassin, voix déformée comme sur l'originale, et solo de batterie démentiel de Harrison. C'est renversant.


Ils quittent définitivement la scène après 1h40 de concert. Un set plus court que leurs sets habituels, mais il faut dire qu'on avait eu 1h15 de Magma avant, qu'il était 23h55, et qu'à Fourvière il faut tout couper à minuit à cause du voisinage. Et puis leur setlist était un tel condensé de ce qu'ils savaient faire qu'il n'y avait rien à redire. Ils avaient l'air tout content, Levin nous a pris en photo, Fripp est reparti avec un coussin qui avait été jeté sur scène, bref tout le monde était heureux.

Clairement, c'était un concert comme on n'en voit pas deux dans une vie. Dans mon top 3 de mes concerts, ou même plutôt hors classement tellement un concert de King Crimson est davantage une performance jusqu'au-boutiste plutôt qu'un concert au sens traditionnel du terme. Ce groupe est déjà hors norme sur disque, mais alors sur scène, c'est carrément une autre dimension. Une claque phénoménale.

Set-list:
Larks tongues in aspic (Part 1)
Neurotica
Epitaph
Easy money
Indiscipline
Moonchild
In the court of the crimson king
Radical action II
Level five
Starless

Rappel:
21st century schizoid man

mercredi 3 juillet 2019

La nouveuté du jour: Mannequin Pussy - "Drunk II"

Ce groupe au nom...voilà quoi, vient de publier son nouvel album, et le premier single à en être extrait est ma foi fort sympathique. A mettre à fond dans la voiture!


mardi 2 juillet 2019

La pépite du jour: David Gilmour - "There's no way out of here"

Extrait du premier album solo (dépourvu de titre) du guitariste de Pink Floyd paru en 1978, cet excellent morceau est une reprise du groupe Unicorn, que Gilmour avait produit deux ans auparavant... Il se l'approprie ici de façon assez remarquable, à tel point que cette chanson sera la seule extraite de cet album à être publiée en single.


Paroles & musique: Ken Baker.
Production: David Gilmour.

lundi 1 juillet 2019

La nouveauté du jour: The Black Kes - "Go"

Retour du duo américain avec un nouvel album, Let's Rock, bien accueilli par la critique. Et à l'écoute de ce très plaisant extrait (avec un clip assez savoureux aussi), on se dit qu'on retrouve bien là les auteurs du tubesque "Lonely boy".