lundi 26 août 2019

Le livre du jour: Roger Daltrey - My Generation

Bonjour à tous et bienvenue à nouveau sur le forum!

Comme souvent, l'été est l'occasion de se mettre à jour niveau lectures, et j'en ai donc profité pour lire l'autobiographie de Roger Daltrey, My Generation.


Hé bien le bouquin est à l'image du bonhomme et de sa façon de chanter. C'est direct, précis, sans fioritures, ça va droit au but et ça ne s'embarrasse pas de verbiage inutile. On apprend bien évidemment plein de choses sur la façon dont fonctionnaient les Who, et sur le fait que Daltrey était finalement le seul à avoir une vie calme et bien rangée hors des tournées, se démarquant même pendant les tournées du mode de vie de ses camarades. Ces derniers se faisant régulièrement expulsés de leurs hôtels, Daltrey avait pris l'habitude de séjourner ailleurs, car il se dit incapable d'assurer un bon concert s'il n'a pas dormi correctement la veille. Et entre Moon le psychopathe, Entwistle qui faisait son lot de conneries aussi et Townshend en écorché vif constant, ben c'était pas simple la vie dans les Who!

Pas de langue de bois non plus chez Daltrey quand il évoque les tournées des années 90-2000: oui c'était pour l'argent, et oui ils ont bouclé la tournée au début de laquelle Entwistle est décédé sinon ils y allaient de leur poche pour assumer les annulations en cascade...

Un livre facile à lire donc, sans que ce soit péjoratif, moins "élaboré" que le Who I Am de Pete Townshend, mais qui séduira à coup sûr tous les fans des Who.

Un gros bémol ceci dit: la traduction. Déjà, adapter le titre original qui est Thanks A Lot Mr Kibblewhite (du nom du prof qui l'a viré du collège en lui disant qu'il ne ferait jamais rien de bon) en My Generation, c'est pas très malin. Mais alors, quand on a dès la page 18 le passage suivant, ça fait mal aux yeux. Daltrey vient d'évoquer le fait qu'il est né le 1er mars 1944, et on a alors ceci: "Mars 1944 était le troisième et pire mois de "l'opération Steinbock", un pilonnage de cinq mois surnommé "The little Blitz", même s'il n'avait rien de petit. La Luftwaffe a criblé Londres de bombes, puis, quand ils ont commencé à vraiment perdre espoir, ils ont envoyé les V1. La première de ces bombes volantes est tombée quand j'avais huit ans (...)". Heu... 8 ans ou 8 jours??? Pas très sérieux quand même...

Mais à part ce bémol donc, une autobiographie à lire!

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