J'ai déjà évoqué sur ce blog cet excellent groupe français qu'étaient les Bewitched Hands, malheureusement séparés depuis quelques années. Hé bien le gros du groupe s'est retrouvé sous le nom Black Bones et vient de publier un album, Ghost & Voices. Et ô joie, on y retrouve tout ce qui faisait le charme des Bewitched Hands, notamment ces mélodies lumineuses, qui font beaucoup de bien (surtout en ce moment!).
Après plusieurs décennies de silence discographique, voilà que Bob Geldof et ses Boomtown Rats reviennent en force et en forme avec l'album Citizens Of Boomtown, dont le premier single, "Trash glam baby", donne immédiatement envie de taper du pied. (Et c'est curieux mais je trouve une petite ressemblance avec le titre "Please Mr Postman" des Marvelettes, repris plus tard par les Beatles).
En 1986, Elton John effectue une tournée australienne atypique. Ses concerts étaient en effet divisés en deux parties distinctes: la première avec son groupe habituel, et la seconde où il était accompagné du Melbourne Symphony Orchestra (88 musiciens quand même). Manque de pot, Elton John rencontre de sérieux problèmes de voix au cours de cette tournée, devant même annuler une date - il sera opéré quelques semaines plus tard de polypes qui s'étaient formés sur ses cordes vocales. Malgré tout, le dernier concert de la tournée est diffusé en direct, et il sortira sous forme d'un album live (uniquement pour la partie symphonique), sous le titre Elton John Live In Australia With The Melbourne Symphony Orchestra. Il est bien spécifié qu'il n'y a eu aucune retouche sur cet enregistrement, la voix d'Elton John étant légèrement éraillée, ce qui ne lui va d'ailleurs pas mal.
Au cours de ce set symphonique, peu de tubes étaient finalement joués ("Sorry seems to be the hardest word", "Tiny dancer", "Candle in the wind", "Your song" et "Don't let the sun go down on me"), les huit autres titres étant peu connus du grand public. Mais cela a été l'occasion pour Elton John ce qui, à mon humble avis, son plus beau morceau, à savoir "Tonight", extrait de l'album Blue Moves. Près de huit minutes touchant au sublime.
A l'initiative de Ringo Starr, la chaîne YouTube des Beatles diffusera aujourd'hui à 18h heure française le dessin animé "Yellow Submarine" en mode "sing-a-long", c'est à dire que toutes les paroles des chansons présentes dans le film défileront en mode karaoké. L'occasion de tous chanter en même temps "All you need is love" en ces temps confinés!
Et pan, les Stones qui nous délivrent un nouveau morceau, là comme ça! Mis en boîte avant le confinement, mais avec des paroles qui résonnent étrangement désormais...
Morceau typiquement stonien, mid-tempo un peu bluesy, harmonica saturé... Bref, ça sonne comme du Stones!
Il y a 40 ans sortait Seventeen Seconds, qui contient ce morceau très représentatif du Cure de l'époque: minimaliste, mélodique et froid, sans être glacial non plus (il faudra attendre Pornography pour ça...)
On a parlé des Stones ce week-end, l'occasion de se faire un petit plaisir avec ce titre made in Keith Richards, tout en finesse (je vous laisserai aller voir les paroles...) mais d'une efficacité diabolique.
Joli duo mère/fille à l'occasion du grand concert confiné du week-end dernier... Et l'occasion de rappeler que la musique de cet énorme tube est l'oeuvre de Lennox, et que, plus généralement, le duo Lennox/Stewart écrivait ses titres réellement à quatre mains, Annie Lennox étant, en plus d'être une chanteuse hors pair, une excellente musicienne.
Prestation surréaliste des Stones hier dans le cadre du grand concert mondial caritatif, avec une version mi-live, mi-enregistrée (où est la vraie batterie?) de "You can't always get what you want". Si Jagger et Wood tiennent la baraque, Richards fait un peu ailleurs (magnifique deuxième voix toujours en retard de quelques dixièmes de seconde...), quant à Watts, c'est volontairement hilarant. Le gars fait des air drums et/ou tape sur n'importe quoi, c'est énorme. Ca donne une version au final complètement bancale mais pleine de charme. Une version stonienne quoi...
C'est donc hier que s'est éteint Daniel Bevilacqua, alias Christophe, des suites d'une maladie pulmonaire. Evidemment, pour le grand public, il reste l'interprète de "Aline", slow de l'été 1965, et qui, avec ce refrain hurlé, s'est prêté à de nombreuses parodies... Mais Christophe, c'était beaucoup plus que ça. Capable de réaliser des mélodies aussi évidentes que "Aline" ou "Succès fou", mais aussi et surtout de choses beaucoup plus élaborées et moins accessibles au grand public, avec un énorme soin apporté au son. Exemple type, "Ces petits luxes", extrait de son album paru en 2001, et qui est un modèle du genre, avec cette voix totalement inimitable.
Même si l'artiste a connu plusieurs creux, aussi bien artistiques que commerciaux, sa discographie depuis le début des années 2000 est assez irréprochable, et je ne saurai que trop vous conseiller l'écoute des albums Aimer Ce Que Nous Sommes et Les Vestiges Du Chaos.
Mais je ne peux résister au plaisir de poster la version exceptionnelle proposée par Alain Bashung (qui appréciait beaucoup Christophe et réciproquement) de la chanson Les Mots Bleus (texte de Jean-Michel Jarre!). Là, ça confine au sublime, et d'ailleurs Christophe avait été particulièrement sensible à cette reprise.
C'est en tout cas un grand bonhomme de la musique française qui s'en est allé. Encore bravo et merci à lui.
Deuxième titre mis en ligne par le super groupe composé entre autres de Matthew Bellamy, Miles Kane et Graham Coxon, avec cette reprise de Marvin Gaye (et c'est le chanteur de Jet qui assure le chant).
Ayant appris le décès de Christophe après la publication de son post, je l'évoquerai bien entendu demain.
C'est dans la nuit de samedi à dimanche qu'aura lieu le grand concert "virtuel" initié par Lady Gaga en soutien aux professionnels de santé, et qui verra la participation notamment de Chris Martin, Elton John, Billie Elish, Paul McCartney, Stevie Wonder, Andréa Boccelli ou encore Alanis Morissette. France Télévisions (via son site francetv.fr) et CStar le diffuseront en direct, et il sera disponible en replay ensuite sur MyCanal (Canal+).
Alors que les concerts français de Paul McCartney ont été officiellement annulés, il est temps de se regarder cette version de la fin du medley de Abbey Road jouée lors d'un concert de charité en 1997 - il s'agissait de sauver les studios de l'île de Montserrat.
McCartney, Knopfler, Clapton, Collins, George Martin à la direction d'orchestre, Ray Cooper aux percussions, Phil Palmer à la guitare... ça déroule !
Une victime de plus du coronavirus... Peu connu par chez nous mais encensé par la critique (son dernier album était paru il y a peu) et doté d'une belle notoriété outre-Atlantique (Dylan l'adorait notamment), John Prine faisait de la "country décalée", comme le prouve ce récent et prophétique morceau.
Fogerty confiné avec ses fils et sa fille nous joue "Down on the corner", à noter la ressemblance frappante du fiston bassiste avec son père au même âge!
Ca passe évidemment complètement au second plan de l'actualité, mais les Strokes sortent cette semaine leur nouvel album, et un nouvel extrait est disponible:
Un Graham Nash confiné nous joue ses deux morceaux les plus célèbres, insérant au milieu une chanson de Stephen Stills. Alors c'est pas un grand pianiste, c'est sûr, mais la sincérité de la démarche ne fait aucun doute. Et puis quand même, "Our house" et "Teach your children", en matière de pureté de mélodie, elles se posent là.
Un Paul Simon confiné nous joue" The boxer" en hommage à sa ville de New York. Et si le visage trahit l'âge du monsieur, force est de constater que sa voix et son jeu de guitare demeurent inchangés (ou quasi pour la voix)...