C'est donc avant-hier qu'on a appris la disparition à 65 ans des suites d'un cancer du guitariste Eddie Van Halen. Ce dernier était bien sûr le pivot du groupe du même nom, qui publia en 1978 un excellent premier album (intitulé sobrement Van Halen) sur lequel on retrouvait une reprise à la téstostérone du "You really got me" des Kinks ainsi que l'énorme "Ain't talkin' 'bout love" et son riff assassin. Le groupe et son guitariste ne cesseront de gagner en notoriété, Van Halen signant un solo resté dans l'histoire sur "Beat it" de Michael Jackson, et le quatuor décrochant un hit mondial en 1984 avec l'inénarrable "Jump", dont le clip semble tout droit sorti du bêtisier de Spinal Tap. Après ça, la carrière d'Eddie Van Halen sera plus erratique, notamment du fait de ses incessantes chamailleries avec le chanteur David Lee Roth et de l'absorption massive de substances diverses et variées...
Si, bien sûr, son style et son look n'étaient pas vraiment de la première finesse, Van Halen était peut-être le dernier guitar hero "grand public" arrivé sur la scène rock international, le dernier qui a donné envie à des millions de gamins à travers le monde de brancher un jour une guitare électrique et d'envoyer la purée. Rien que pour ça, ça mérite de réécouter au moins le premier album du groupe, qui demeure un véritable classique du genre.
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