vendredi 29 août 2025

La nouveauté et la reprise du jour: Paul Weller - "Nobody's fool" (Ray Davies cover)

Paul Weller est un homme de goût. Il vient de publier un excellent album de reprises, Find El Dorado, sur lequel il reprend des titres obscurs (excepté le "I started a joke" des Bee Gees). Dans ces titres obscurs figure le générique d'une série TV anglaise du début des années 70, "Budgie". Ce générique avait été composé par Ray Davies et enregistré vite fait par les Kinks sous le pseudonyme de...Cold Turkey (hyper vendeur).

53 ans après, Paul Weller nous permet de découvrir ce titre, avec en prime des arrangements somptueux. Attention, c'est beau, et ça se passe ici.

jeudi 28 août 2025

La nouveauté du jour : Flora Fishbach - "La machiavela"

Nouvel extrait de l'album Val Synth à paraître le 12 septembre prochain. Ça s'écoute ici et ça sonne comme un inédit de Klaus Nomi !

mercredi 27 août 2025

La nouveauté du jour: Wolf Alice - "The sofa"

Le groupe anglais vient de publier son nouvel album, The Clearing, très abouti musicalement et rappelant parfois le Rumours de Fleetwood Mac. Comme exemple, on peut écouter "The sofa", audible ici.

mardi 26 août 2025

The Beatles: pour une Anthology de plus...

Quand il n'y en a plus, il y en a encore! Il a ainsi été annoncé que la fabuleuse série documentaire Anthology consacrée aux Beatles, réalisée dans les années 90 et au cours de laquelle ce sont les Beatles eux-mêmes et leur entourage proche qui relatent leur épopée, le tout sur fond d'images d'archives extrêmement riches, cette série donc, va être diffusée sur Disney +, avec un épisode supplémentaire consacré à l'enregistrement de "Free as a bird" (on voyait beaucoup de ces séquences dans les bonus des DVD). Autant dire que toute personne s'intéressant un tant soit peu au groupe se doit de visionner cette série, c'est vraiment passionnant.

Et en plus, il y aura aussi du nouveau son, avec un quatrième volume des Anthology qui paraîtra le 21 novembre prochain (qui a dit merci père Noël?) et donc le tracklist sera le suivant:

LP1 – Side 1

  1. I Saw Her Standing There (Take 2)
  2. Money (That’s What I Want) (RM7 undubbed)
  3. This Boy (Takes 12 and 13)
  4. Tell Me Why (Takes 4 and 5)
  5. If I Fell (Take 11)
  6. Matchbox (Take 1)
  7. Every Little Thing (Takes 6 and 7)
  8. I Need You (Take 1)

LP1 – Side 2

  1. I’ve Just Seen A Face (Take 3)
  2. In My Life (Take 1)
  3. Nowhere Man (First version – Take 2)
  4. Got To Get You Into My Life (Second version – unnumbered mix)
  5. Love You To (Take 7)
  6. Strawberry Fields Forever (Take 26)
  7. She’s Leaving Home (Take 1 – instrumental)

LP2 – Side 3

  1. Baby, You’re A Rich Man (Takes 11 and 12)
  2. All You Need Is Love (Rehearsal for BBC broadcast)
  3. The Fool On The Hill (Take 5 – Instrumental)
  4. I Am The Walrus (Take 19 – strings, brass, clarinet overdub)

LP2 – Side 4

  1. Hey Bulldog (Take 4 – instrumental)
  2. Good Night (Take 10 with a guitar part from Take 5)
  3. While My Guitar Gently Weeps (Third Version – Take 27)
  4. (You're So Square) Baby I Don't Care (Studio jam)
  5. Helter Skelter (Second version – Take 17)
  6. I Will (Take 29)
  7. Can You Take Me Back? (Take 1)
  8. Julia (Two rehearsals)

LP3 – Side 5

  1. Get Back (Take 8)
  2. Octopus's Garden (Rehearsal)
  3. Don't Let Me Down (First rooftop performance)
  4. You Never Give Me Your Money (Take 36)
  5. Here Comes The Sun (Take 9)
  6. Something (Take 39 – instrumental – strings only)

LP3 – Side 6

  1. Free As A Bird (2025 mix)
  2. Real Love (2025 mix)
  3. Now And Then
Et le trailer de tout ça se visionne ici.

lundi 25 août 2025

La nouveauté du jour: Nine Inch Nails - "As alive as you need me to be"

Trent Reznor a participé à la bande originale du prochain "Tron", qui sortira sur les écrans le 10 octobre prochain. On peut déjà entendre un extrait de cette BO ici.

lundi 4 août 2025

vendredi 1 août 2025

Les Libertines sur arte

Le concert donné par les Libertines cet été aux Nuits de Fourvière est désormais disponible sur arte concerts, mais aussi sur YouTube ici.

jeudi 31 juillet 2025

Roger Waters était au cinéma aussi

La semaine dernière, un concert filmé lors de la dernière tournée de Roger Waters, This Is Not A Drill - Live From Prague, a été diffusé au cinéma. Les fans pourront le retrouver chez eux dès demain, avec notamment la version de "Have a cigar" visible ici.

mercredi 30 juillet 2025

David Gilmour au cinéma

C'est le 17 septembre prochain que David Gilmour fera projeter son Live At The Circus Maximus dans les cinémas du monde entier. Et pile un mois plus tard, les fans pourront profiter de cette prestation chez eux en CD, vinyle, DVD ou blu-ray. Premier extrait, "Sorrow", ici.

lundi 28 juillet 2025

Spinal Tap 2: nouveau trailer

Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a du guest (et pas que Christopher !). C'est à voir ici.

vendredi 25 juillet 2025

La pépite du jour : The Beach Boys - "Country hair"

Tiré de Wild Honey, album paru en 1968 et passé complètement inaperçu, un morceau original de Brian Wilson et ses frères, cousin et ami, audible ici

mercredi 23 juillet 2025

Ozzy Osbourne 1948 - 2025

Comme s'il avait absolument voulu tenir le coup pour dire adieu à ses fans il y a quinze jours... Ozzy s'en est donc allé, et avec lui un sens du spectacle certain. Mais c'est justement dommage que la personnalité (très) haute en couleur d'Osbourne ait fait passer au second plan ses grandes capacités vocales, et plus généralement l'engagement sans failles dont faisait preuve Black Sabbath. On revisionnera donc avec plaisir ce "War pigs" capté en 1970 à l'Olympia à Paris et c'est à voir ici.

mardi 22 juillet 2025

La nouveauté du jour : The Last Dinner Party - "This is the killer speaking"

Les anglaises ont annoncé la sortie de leur deuxième album, From The Pyre, le 17 octobre prochain, et en voici un premier extrait, audible ici.

lundi 21 juillet 2025

Neil Young, Paris, Adidas Arena, 13 juillet 2025

Par manque de temps, il n'a pas été fait état sur ce blog des derniers concerts auxquels nous avons assisté, à savoir Ghost (super show mais plombé par un son très mal réglé), Fontaines D.C. (très efficace mais le côté "je fais constamment la gueule" des membres du groupe, chanteur excepté, peut lasser) et les Libertines (étonnamment bons, pas de doute, le fromage c'est mieux que l'héroïne).

Mais il ne pouvait pas ne pas être fait état du concert donné il y a une semaine par Neil Young à Paris.

Pour cette inespérée petite tournée européenne - il avait répété qu'il ne voyagerait plus ailleurs qu'en Amérique du Nord pour des raisons essentiellement écologiques -, Neil Young s'est entouré des Chrome Hearts, groupe disparate composé de trois jeunes - Micah Nelson, fils de Willie, à la guitare et aux claviers, Corey McCormick à la basse et Anthony LoGerfo à la batterie - et d'un vétéran - Spooner Oldham aux claviers.

Le concert était annoncé pour 19h, dimanche oblige, mais c'est finalement à 19h40 que les cinq lascars foulent la scène de l'Adidas Arena. Cette dernière est la petite soeur de la LDLC Arena lyonnaise, configurée et pensée exactement de la même manière - très agréable de pouvoir circuler de façon hyper fluide à l'intérieur de l'enceinte - mais en deux fois plus petite.

Ils attaquent par "Ambulance blues", obscur morceau tiré du lugubre On The Beach. Ou comment ne pas attaquer par du facile, parce que démarrer un concert par un titre lent, long - plus de huit minutes - et très peu connu, faut oser. Mais ce titre permet à tout le monde de se positionner et de se placer, c'est finement pensé. Neil Young est toujours le même, force de la nature habillé n'importe comment, et surtout toujours doté de la même voix. A peine fût-elle plus hésitante qu'autrefois à certains moments, mais c'est vraiment pour chipoter. Derrière, les trois jeunes sonnent magnifiquement bien ensemble, et Spooner Oldham, qui faisait déjà vieux il y a vingt ans, fait maintenant très très vieux, et soyons honnêtes, à part deux ou trois morceaux, ses interventions au cours de la soirée étaient à peine audibles.

Fin du morceau, changement de guitares, Young prend sa "old black". Frissons, partie 1. Il fait courir sa main le long du manche, ça fait...le bruit habituel de la old black qu'on caresse. Frissons, partie 2. Et voilà qu'il nous joue l'intro de "Cowgirl in the sand" identique à la version originale. You hou. Frissons, partie 3. LoGerfo fait "one, two, three, four", et là mes verres de lunettes prennent des vacances, l'Adidas Arena semble trembler sur ses fondations, bref le son est ENORME. Mais attention, pas dégueulasse, pas agressif, non non, juste ENORME. Et c'est un pied formidable. J'ai lu ici et là qu'en gradins, le son était très confus et beaucoup trop fort, en fosse nous avons été plusieurs à noter au contraire sa grande qualité. Le débat est ouvert, donc.

"Cowgirl in the sand" est étirée sur plus de dix minutes, ça joue comme en 40, comme avec ses compères de Crazy Horse, Young forme régulièrement un cercle avec le second guitariste et le bassiste, comme pour resserrer les liens existant entre eux. Derrière, LoGerfo assure la rythmique de façon parfaitement adaptée, sachant être punchy quand il fallait ou au contraire plus coolos quand l'atmosphère le réclamait. Osons l'écrire: sur les cinq concerts de Neil Young auxquels j'ai eu le plaisir d'assister - dont deux avec Crazy Horse - ce sont les Chrome Hearts que j'ai préférés comme backing band. Les puristes hurleront sans doute, mais le fait que les trois d'jeuns prennent un pied monstrueux - et le montrent! - dynamise à l'évidence les versions des morceaux du Loner.

Après une telle entrée en matière, ils auraient pu nous jouer l'intégrale de Vianney que ça serait passé crème, mais ils préfèrent (heureusement) enquiller avec cinq autres morceaux électriques piochant dans toutes les périodes de la discographie youngienne, soit "Be the rain" (certainement le meilleur morceau de Greendale), "When you dance I can really love", "Cinammon girl" (deux grands classiques coup sur coup, ça pose son homme), "Fuckin'up" et un "Southern man" millésimé. Les Chrome Hearts arrivent en plus à recréer les harmonies vocales de leurs glorieux aînés, c'est bluffant.

Pause acoustique ensuite: Young tout seul pour un "The needle and the damage done" peut-être encore plus émouvant que la version originale, à cause de l'âge de son créateur et à cause aussi d'un picking moins propre, ce qui rend le titre encore plus humain. Ensuite ça défile: "Harvest moon" (reprise en choeur par le public, incroyable de voir la popularité de ce morceau), la country "Daddy went walkin'" et la sublime "Looking forward", titre offert par Young à Crosby, Stills et Nash pour le dernier album qu'ils ont enregistré ensemble (et qui d'ailleurs porte ce titre, ça veut tout dire).

On repasse à l'électrique avec ce qui restera la seule vraie longueur du concert, "Sun green", tirée de Greendale. Le riff de ce morceau n'est pas assez efficace pour tenir sur la longueur, donc dix minutes c'est trop long les copains. Mais bon, derrière, on a "Love to burn" (McCormick faisant des sauts de cabri sur certains breaks) et surtout "Like a hurricane" avec le synthé en forme d'oiseau descendant des tringles comme tout le temps depuis 1979. Version "courte" (9 minutes à vue de nez), mais tant pis, c'était bon quand même. Surtout que derrière, Young s'installe à l'orgue et joue "Name of love" (morceau là aussi offert à CS&N) et surtout, en guise de dernier morceau avant le rappel, une version exceptionnelle de "Old man". Ca calme, ça calme. Et quand bien même Young n'est toujours pas un grand communicant (on a eu droit à des "How're you doing?" trois fois, et c'est à peu près tout), il était à l'évidence ravi d'être là avec ses copains.

Au rappel, un seul morceau, oui mais c'est "Hey hey my my", donc morceau compte triple. Version démente, le son sur le final était démentiel, à la fin Young a arraché les cordes de sa old black, ce qui a occasionné un orage sonique extraordinaire (version visible ici).

Fin du set. 1h55 d'un concert de très très très haute volée. Si cela devait être le dernier concert donné par Young en Europe, ce serait un magnifique point final. Chapeau l'artiste.

Setlist:

Ambulance blues / Cowgirl in the sand / Be the rain / When you dance I can really love / Cinnamon girl / Fuckin' up / Southern man / The needle and the damage done / Harvest moon / Daddy went walkin' / Looking forward / Sun green / Love to burn / Like a hurricane / Name of love / Old man // Hey hey my my


lundi 14 juillet 2025

La pause du blog

Pause d'une semaine pour le blog, qui repartira de plus belle la semaine prochaine avec notamment le compte rendu du fantastique concert donné par Neil Young hier à Paris. Bonne semaine à tous !

jeudi 10 juillet 2025

On ne la fait pas à Billie Joe Armstrong

Concert de Green Day à Luxembourg la semaine dernière. Comme d'habitude, un spectateur est invité à monter sur scène pour interpréter le dernier morceau, "Good riddance". Sauf que le fan en question va jouer... "Wonderwall". Billie Joe a moyennement apprécié, comme on peut le voir ici. À moins que ce spectateur n'ait voulu lui rappeler que les couplets de "Boulevard of broken dreams" sont basés exactement sur les mêmes accords, à un demi-ton près !

mercredi 9 juillet 2025