Quand Matmatah sort des sentiers battus des chansons "rock estudiantines hyper efficaces", ça donne parfois des choses hyper intéressantes. Ecoutez donc ce "fossoyeur", évoquant par certains côtés du Crosby, Stills, Nash & Young, et extrait de leur deuxième album, on est loin de "Lambé an dro" (qui dans son genre est un très bon morceau!):
Après Pete Townshend, c'est Roger Daltrey qui publiera son autobiographie. Ce sera pour cet automne, et ça s'appellera "Thanks a lot Mr Kibblewhite: My Story".
Les infos sont à lire ici. Pour l'instant, il n'est pas mentionné l'existence d'une traduction en français, croisons les doigts!
Sur le seul album solo du batteur des Who (Two Sides Of The Moon), on trouve vraiment à boire et à manger, et tout n'est pas des plus digeste... Mais sa version de "In my life" est à tomber par terre, montrant que Moon, sous des dehors clownesques, était en réalité quelqu'un de beaucoup plus profond qu'il n'y paraissait.
Paroles & musique: John Lennon & Paul McCartney.
Production: Keith Moon, Mal Evans, Skip Taylor, John Stronach & Steve Cropper.
Voilà-t-y pas qu'on a découvert que la mélodie du dernier single de Chris (ex Christine & The Queens) était directement repiquée d'une boucle présente dans le logiciel Logic Pro. Ou plus exactement Chris est partie de cette boucle, l'a prise telle quelle avec ce petit gimmick, a rajouté (toujours via Logic Pro) deux trois instruments, et hop, l'instrumental de son futur morceau était prêt.
Pas question bien sûr de parler de plagiat, puisqu'à partir du moment où cette boucle est dans le logiciel, n'importe qui peut l'utiliser comme il le souhaite. De surcroît, Chris a toujours été transparente sur sa manière de composer, et ne s'est jamais cachée d'utiliser les ordinateurs pour ce faire. On peut simplement regretter qu'elle qui a fait preuve d'une réelle créativité sur son premier album (qu'on l'aime ou pas) se contente de l'habillage sonore d'un logiciel de composition musicale pour pondre son nouveau single...
Les deux derniers concerts de la tournée "Spirit", donnés à Berlin les 23 et 25 juillet, ont été captés en vue d'un DVD. Et quand on voit les set-lists du premier et du second show, on se dit qu'il y a moyen de monter un DVD d'enfer... A suivre!
C'est l'été, et Arte se lâche niveau concerts disponibles en replay. Du MGMT d'il y a trois semaines à Paris (ici), Arcade Fire à Bercy (là), Cigarettes After Sex (par ici), Prince (par là)...
Et un groupe tribute supplémentaire! Après les Australian Pink Floyd, les Brit Floyd, One Night Of Queen, Letz Zep, The Doors Alive et autres, voici donc The Dire Straits Experience. Emmenés par Chris White, qui a tenu les instruments à vent chez Dire Straits pendant la période 85-93, ils ont réussi surtout à dégotter la perle rare avec un guitariste-chanteur reproduisant les performances guitaristiques (et vocales!) de Mark Knopfler. Après... Vaut-il mieux un Dire Straits Experience que rien du tout... Chacun se fera son idée!
Sortie la semaine prochaine du nouvel album d'Israel Nash. Toujours le même univers laid-back, avec l'esprit du Neil Young de Harvest ou Comes A Time jamais loin, comme le prouve ce "Lucky ones" délicieux.
Huit ans après les avoir applaudis au Transbordeur, me revoilà donc à un concert de MGMT, ce duo de faux branleurs auteur désormais d'un chef d'oeuvre absolu (Oracular Spectacular), de deux excellents disques (Congratulations et le dernier album en date Little Dark Age) et d'un ratage complet (leur troisième album dépourvu de titre). Pour rappel, le groupe traîne une très mauvaise réputation en live, ce qui m'a toujours étonné car, il y a huit ans au Transbo, certes je n'avais pas devant moi les futurs Springsteen en terme de charismes, mais l'ensemble tournait bien et surtout le son était fabuleux.
En ce 2 juillet, c'est le groupe Cola Boyy qui assure la première partie du concert. Enfin "assure", c'est vite dit. Ce trio, complètement improbable, est composé d'un batteur-choriste, d'un bassiste préposé aux synthés en même temps, et d'un chanteur...ou d'une chanteuse...enfin on n'a pas réussi à savoir. Mais bon, ça c'est pas le plus grave, le plus grave c'était leur musique. Quasiment tout était pré-enregistré, à tel point qu'ils ont réussi à terminer un morceau en fade-out non pas en jouant moins fort, mais en baissant le volume des parties pré-enregistrées. Ca ressemblait à du sous-sous-sous MGMT, à de la musique pour magasins de fringues, pour bar lounge, enfin bon c'était vraiment pas bon du tout. Voici un aperçu (et je me rends compte que c'était bien un homme qui chantait, mais nous il avait rasé sa moustache):
Au bout d'une demi-heure, ils s'en vont, dans l'indifférence la plus totale, les spectateurs ayant cessé de faire semblant de s'intéresser à eux très rapidement. Et c'est à 22h05 que les MGMT déboulent, à savoir le duo Goldwasser / VanWyngarden et leurs trois musiciens additionnels habituels: un bassiste, un batteur, et le multi-instrumentiste à cheveux longs, vêtu pour l'occasion uniquement d'une cape noire et...d'un slip en cuir. Effet garanti.
Des bruits de glouglous se font entendre... Ah ben d'accord, ils attaquent par "Time to pretend", comme ça direct! Le son est formidable, les écrans vidéos sont totalement psychédéliques (on a droit à des images de synthèse d'un renne en 3D galopant sur un arc-en-ciel et chopant au passage les logos de twitter et Facebook), bref une entrée en matière totalement réussie.
Et disons-là tout de suite, ça va être comme ça pendant 1h20: une set-list parfaite, avec sept titres issus du dernier album, dont "She works out too much" qui voit VanWyngarden enfourcher un vélo d'appartement, et la splendide "When you're small" avec l'utilisation d'un mini-piano pour l'occasion. Ils ont le bon goût de ne jouer aucun morceau du troisième album, en revanche la version de "Electric feel" et un final instrumental hyper punchy est totalement dantesque. Côté charisme, alors c'est sûr que les gars vont pas vous faire un discours de dix minutes à la Bono / Roger Waters sur la paix dans le monde, ils vont pas se jeter dans la foule, ils vont pas nous haranguer à la Bruuuuuuce, non non, ils jouent leur truc, ils disent "thank you" de temps en temps, mais on notera qu'ils ont tout le temps le sourire et qu'ils sont visiblement contents d'être là.
Histoire d'illustrer mon propos, la seule vidéo que j'ai trouvée de ce concert, à savoir la belle version de "Little dark age":
S'il y avait un bémol, ce serait sur "Kids", où ils se sont tapés un (trop) long trip electro sur le pont, qui aurait gagné à être raccourci de quelques minutes.
Ils quittent la scène, tout le monde, comme c'est la tradition désormais, jette en l'air les coussins aimablement prêtés par l'organisation du festival - les Romains devaient avoir des fesses en marbre, c'est pas possible autrement - et là c'est le drame. Un roadie, puis deux, puis trois, puis quatre, accourent vers le synthé de Goldwasser. Pas la partie clavier hein, la partie grosse électronique. Ils en viennent à ouvrir la bestiole au tournevis pour l'inspecter. Bref, on comprend qu'un coussin a dû toucher une zone vitale du zinzin. Et les minutes s'égrènent... 5, 10, 15... Des spectateurs s'en vont déjà... Très gros flottement... Des sifflets fusent...
Et finalement au bout de 20 minutes, le problème est résolu et revoici nos cinq gars. Ils auraient pu être légitimement bougons après cet incident, ben pas du tout, ça les fait hyper marrer. Ils nous gratifient de "The youth", puis VanWyngarden se tourne vers ses acolytes et leur demande (mais suffisamment près du micro pour qu'on entende...): "For the last song, "Hand it over"?". Acclamations. "Or "Siberian breaks"?". Ovation! Ah ben oui, tant qu'àà faire, on préfère finir sur un morceau de 11 minutes plutôt que sur un de 4 minutes (même s'il est très bon).
Et nous voilà parti donc pour ce drôle de voyage qu'est "Siberian breaks", sorte de pop-electro-progressive, avec ses mouvements qui se succèdent et ce final instrumental complètement hypnotique au cours duquel les musiciens, tout en jouant, se couchent sur les coussins qui jonchaient la scène. Très beau moment.
C'est sur cette très belle note que se finit donc ce concert, dont j'ai tiré les mêmes enseignements qu'il y a huit ans:
- certes, c'est pas à cause de leur charisme débordant qu'on va voir ces gars
- mais la qualité de leurs chansons et de leur son justifie à elle seule le déplacement.
En éclaireur de l'album à venir en novembre prochain, un nouveau single, qui donne un peu l'impression d'avoir le derrière entre deux chaises. La mélodie est pas désagréable, les arrangements changent du rock FM vers lequel le groupe lorgnait depuis un moment, mais...sonnent encore plus calibrés pour la radio! Et le clip est grand-guignolesque à souhait...
On parle souvent, et à juste titre, de l'influence majeure exercée par Bob Dylan sur Mark Knopfler. Mais il ne faut pas oublier non plus JJ Cale: écoutez ce "River runs deep" datant de 1971, on aurait facilement pu le retrouver sur le premier album de Dire Straits six ans plus tard...
Ils pourraient être la réincarnation de Simon & Garfunkel, mais ils développent leur propre univers, et c'est très joli. Même si certains noteront une ressemblance assez nette avec le morceau "Duncan" de Paul Simon, c'est de la très belle ouvrage.
La chaîne YouTube officielle de Pink Floyd ce charmant scopitone (on ne disait pas encore clip!) de cette chanson datant de 1967, présente sur aucun album (hors compilation) du groupe, et qui était la face B du 45 tours "Apples and oranges". Petite chanson fort sympathique, écrite et chantée par Rick Wright. Deux choses à retenir: c'est l'une des premières apparitions de Gilmour, et le pauvre Mason ne maîtrise pas du tout la technique du play-back, il ne joue quasiment jamais la partie de batterie correspondant à ce qu'on entend!
A priori il doit être en studio au même moment pour enregistrer le successeur de As You Were... Des nouvelles dates devraient être annoncées prochainement. C'est à lire ici.
Une dizaine de jours avant le décès de Hendrix, le super-groupe Derek & The Dominos (Eric Clapton et plein de copains dont Duane Allman) publie son seul et unique album, Layla And Other Assorted Love Songs, sur lequel figure cette reprise stratosphérique de "Little wing". A écouter fort!
C'est le 17 août que sortira Move Through The Dawn, nouvel album de ces éternels seconds couteaux de la britpop (ce qui ne veut pas dire qu'ils ne sont pas bons, loin de là, juste qu'ils ont manqué le coche niveau timing pour rivaliser avec le trio Oasis / Blur / Suede). Et un premier single à écouter, le sautillant "Sweet release".
Pas de chance pour le rappeur Del The Funky Homosapiens, qui participe à la tournée de Gorillaz. Lors du concert du groupe au festival Roskilde de ce week-end, le chanteur, alors qu'il venait d'entamer le refrain du tube "Clint Eastwood", est tombé dans la fosse, de façon suffisamment grave pour que le concert soit interrompu et Del The Funky hospitalisé. Plus de peur que de mal finalement, le chanteur a rassuré tout le monde sur son compte Twitter. Mais sacré gadin quand même!
Il y a deux années de cela, il avait été annoncé que Steve Hackett allait passer au Radiant, très chouette salle de la banlieue lyonnaise, pour sa tournée "Genesis revisited". Pour des raisons inconnues, le concert n'avait finalement pas eu lieu, et on s'était fait une raison: on avait vu Peter Gabriel en solo, on avait vu Genesis en trio, mais jamais on ne verrait Steve Hackett, guitariste qui ne fût jamais complètement à l'aise au sein de Genesis du fait de son statut d'éternel "dernier arrivé".
Et puis finalement si: annonce il y a quelques mois de son passage le 1er juillet en terres lyonnaises. Alors certes, pas pour une tournée consacrée uniquement à Genesis, mais plutôt à l'ensemble de sa carrière, que ce soit en solo ou en groupe, sachant qu'outre Genesis, Hackett a fait partie du super groupe éphémère GTR formé avec Steve Howe de Yes.
Le Radiant est correctement rempli lorsqu'à 19h15, Steve Hackett entre sur scène accompagné de Rob Townsend (flûtes, saxo, claviers, percussions, choeurs), Roger King (claviers), Gary O'Toole (batterie) et Jonas Reingold (basse, guitares, choeurs). La première heure du concert va être consacrée aux morceaux "non-Genesis", et j'avoue que j'étais totalement néophyte en la matière. J'ai découvert à cette occasion que Hackett avait pondu d'excellents morceaux, et si on peut un peu tiquer sur le côté "tube FM lourdingue" du "When the heart rules the mind" de GTR, le reste était vraiment de haut niveau. Un peu (voire beaucoup) progressif par moments, mais avec des harmonies vocales souvent de toute beauté. A cette occasion, le chanteur Nad Sylvan venait parfois sur scène pousser la chansonnette avec sa voix qui réussit l'exploit de mêler celles de Gabriel et Collins. Mon gros coup de coeur de cette partie fut "Shadow of the hierophant", dont seul le final instrumental fut joué, mais dont la puissance a laissé le Radiant complètement KO. Sans parler de la virtuosité des musiciens, jamais dans l'esbroufe, toujours au service de la musique.
Et Hackett dans tout ça? Hé ben lui qui jouait assis, le nez dans sa gratte, avec Genesis, s'est révélé un meneur de troupes affable et sympa comme tout. Arborant la même coupe de cheveux que dans les années 70 (avec la même couleur, ce qui est là beaucoup plus suspect!!!), il n'a pas arrêté de sourire entre et pendant les morceaux, blaguant avec le public, bref le gars qui fait de la musique sérieuse mais sans se prendre au sérieux non plus.
Au bout d'une heure de concert, Nad Sylvan s'approche du micro et nous chante: "can you tell me where my country lies?...". Et ce fut parti pour 1h15 de voyage dans l'océan du Genesis dit progressif, et ce fut un enchantement. Entendre enfin sur scène ces morceaux que j'ai dû écouter des centaines de fois, joués qui plus est par le gars qui a contribué à leur élaboration, ça fait quelque chose, je vous le garantis. "Dancing with the moonlit knight" donc, mais aussi "One for the vine", "Inside and out" (qui avait été écartée de Wind And Wuthering), "The fountain of Salmacis", "Firth of fifth" (ah ce solo... le guitariste de Genesis en concert Daryl Stuermer a beau être un virtuose, il n'y a que Steve Hackett qui est capable de faire sonner ce solo avec la grâce requise) et pour achever tout le monde "The musical box" et "Supper's ready" (qui s'est terminé avec les harmoniques de "Horizons"). C'était sublime, il y avait des larmichettes écrasées chez certains spectateurs...
Au rappel, ce fut un medley mêlant deux titres de Hackett en solo ("Myopia" et "Slogans") avec le fameux "Los endos" de Genesis, puis, au bout de 2h30 de concert non stop, le sextet quitta la scène en venant saluer le public et en serrant les paluches du premier rang.
Ce fut un vrai beau moment de musique, de communion avec le public qui connaissait la plupart des morceaux (surtout ceux période Genesis faut avouer) sur le bout des doigts. Pour illustrer tout cela, un gars a filmé une demi-heure du concert, à savoir l'intro, "When the heart rules the mind", puis à partir de 9'54, tout le début du set Genesis. Et à l'issue de ce concert, on se demandait quand même si les deux véritables âmes musicales de Genesis, ce n'était pas Tony Banks et Steve Hackett...
La bande à Robert Fripp fait régulièrement la chasse aux vidéos non officielles circulant sur la toile, et en poste elle-même très peu. Profitons donc du fait que le Roi Pourpre a posté il y a quelques jours de cela cette version ahurissante du premier titre de son album. Entre hard rock, jazz et fusion, cette chanson demeure, près de 50 ans après sa création, d'une modernité absolue.
Paroles: Peter Sinfield.
Musique: Robert Fripp, Michael Giles, Greg Lake & Ian McDonald.
Au départ, cette chanson, co-écrite par Bono et Lanois, figure sur la bande originale du film "Million Dollar Hotel". Lanois la fera figurer trois ans plus tard sur son album solo Shine dans une autre version. Dans tous les cas, c'est une très belle chanson, comme malheureusement les Irlandais en font désormais trop peu...
Actualité chargée pour Ray Davies puisque, outre l'annonce de la reformation des Kinks, son nouvel album, Our Country: Americana Act II est sorti la semaine dernière. Ce second volet de son diptyque consacré à son Amérique fantasmée, puis vécue, contient à la fois des nouveaux morceaux et des morceaux plus anciens, enregistrés avec les Kinks et qui évoquaient déjà les States, et que Davies a réorchestrés complètement pour cet album. "Oklahoma U.S.A." est de ceux-là, lui dont la version originale figure sur l'album Muswell Hillbillies, et cette relecture lui va à merveille.
Je ne sais pas si j'aurais le temps de chroniquer l'album - je suis un peu débordé de partout en ce moment - mais je le trouve un cran en-dessous du précédent. Davies semble avoir privilégié pour celui-là les textes aux musiques, et même si ça reste très agréable à écouter, il y a moins de morceaux somptueux au mètre carré que sur le disque précédent.
Paroles & musique: Ray Davies.
Production: Ray Davies, John Jackson & Guy Massey.
Blind Faith fut un super-groupe constitué et dissous en 1969, et qui réunissait quatre membres alors en vacances, temporaires ou définitives, de leurs groupes respectifs, à savoir Eric Clapton (Cream), Stevie Winwood (Traffic), Ginger Baker (Cream) et le bassiste Ric Grech (Family). Le quatuor ne sortit qu'un seul album, resté célèbre aussi pour sa pochette controversée, album assez inégal (le morceau final de 15 minutes est, passez-moi l'expression, chiant comme la pluie), mais qui contient aussi de sacrées tueries comme ce "Presence of the Lord", ici présenté en live à Hyde Park.
Juste parce que je l'ai vu hier soir en concert et que c'était topissime! Compte-rendu à venir dans les jours qui viennent, mais vraiment ça reste un guitariste de très grande volée... Et ses musiciens sont pas des manches non plus...
Paroles & musique: Tony Banks, Phil Collins, Peter Gabriel, Steve Hackett & Mike Rutherford.
Extrait du deuxième (et pour l'instant dernier en date) album de Rover, Let It Glow, ce "Some needs" est d'une beauté renversante. Et en plus Diane Kruger dans le clip, ça ne gâte rien!