Si les Doors sont passés à la postérité pour beaucoup de leurs longs morceaux ("Light my fire", "The end", "Riders on the storm"...), il ne faut pas oublier qu'ils pouvaient aussi exceller sur les chansons de moins de trois minutes. Ainsi, sur leur - fabuleux - premier album, on trouve ce "bateau de cristal" sublime. Le passage instrumental entre 1'09 et 1'30 confine au divin.
Sous ce pseudonyme - qui sont en fait ses deuxième et troisième prénoms - se cache Romain Guerret, ci-devant chanteur et guitariste du groupe Aline, qui s'offre ainsi une petite récréation en solo. Pas de surprise, on retrouve l'esprit de son groupe, mais avec des intonations presque biolaysesques dans la façon de chanter.
L'ancien guitariste de la période la plus faste musicalement parlant de Genesis (1970-77) sera en concert à Lyon (Radiant Bellevue) le 1er juillet, mise en vente des places vendredi à 10h.
Histoire de se mettre en appétit, voici le teaser de la tournée:
Le chauve new-yorkais vient de sortir un nouvel album, Everything Was Beautiful And Nothing Hurt, et il s'éloigne radicalement des tubesques "Lift me up" ou autres "Natural blues". C'est introspectif, planant, ça sonnerait presque comme du Martin Gore par certains moments.
L'énorme succès de "Not an addict" a un peu éclipsé le reste de la discographie hautement recommandable de ce groupe belge, qui devrait d'ailleurs tourner en France à l'automne prochain histoire de fêter ses 25 ans d'existence. L'occasion de se remettre un petit "Paradise in me" de derrière les fagots, comme si Simon & Garfunkel s'étaient branchés sur 220 volts.
C'est vendredi 30 mars à 22h25 qu'Arte diffusera un documentaire inédit sur Queen en tournée aux Etats-Unis en 1977. Les critiques sont dithyrambiques, notamment celle de Télérama lisible ici, et la bande-annonce du documentaire se trouve là. A vos enregistreurs!
Il pourrait se contenter de rester chez lui au coin du feu en attendant que les royalties de "Invisible touch" ou "I can't dance" tombent sur son compte chaque mois, mais non. Tony Banks, ci-devant clavier et principale force musicale de Genesis, nous revient avec un album de musique classique, intitulé Five. Le morceau d'ouverture se trouve ci-dessous, et c'est drôlement joli. Ca sonne presque comme une musique de film imaginaire!
Cet américain vient de publier son nouvel album, Rod For Your Love, produit par Dan Auerbach (Black Keys) et propulsé disque du mois d'avril par Rock'n'Folk. Le titre qui ouvre ce disque, "Pictures of you", sonne Byrds comme c'est pas permis, mais ça fait beaucoup de bien aux oreilles! A consommer sans modération!
13 ans après la sortie du premier (et sans doute meilleur...) album de Bloc Party, le groupe décide de le rejouer pour 6 dates européennes cet automne, dont un Zénith de Paris le 16 octobre.
L'occasion de se refaire un petit "Banquet" des familles:
Le festival parisien pâtit certainement de l'inflation de festivités en tous genres en Ile-de-France (Solidays, Download, Lollapalooza, et le truc à la U-Arena le même week-end) mais ça donne une programmation complètement incohérente... Passer de Anna Calvi à PNL, ouille...
Le chanteur-guitariste de Radiohead tournera cet été en solo pour un "mix live" avec Nigel Godrich au cours duquel il interprétera des morceaux de sa carrière solo (donc pour ceux qui espèrent un "Karma police" ou un "Like spinning plates" en version dépouillée, c'est râpé). Deux dates françaises, à savoir Paris (Olympia) le 12 juin et Lyon (Transbordeur) le 13 juin. Mise en vente des places le 21 mars pour les inscrits au site W.A.S.T.E., 23 mars pour tout le monde.
Loin de moi la volonté de polémiquer indéfiniment sur le bien-fondé d'une tournée des Stones en 2018. Si je tiens ce modeste blog, et si vous, fidèles lecteurs, le suivez régulièrement, c'est que nous sommes avant tout des passionnés de musique, qu'elle soit du rock, de la pop, ou du Indochine ;-) Après, nous avons parfois des divergences, et heureusement d'ailleurs, sinon, si tout le monde était tout le temps d'accord avec tout le monde, on s'ennuierait ferme.
Je poste donc cette fantastique version de "Honky tonk women", extraite de l'excellent coffret Totally Stripped, qui contient, dans l'édition que je possède, 3 DVD retraçant chacun l'intégralité d'un des concerts de cette tournée unplugged (dont le concert parisien donc) et 1 CD regroupant les meilleurs moments et ayant le bon goût de ne contenir aucun doublon avec le CD Stripped publié à l'époque. Détail croustillant: ce soir parisien, les Stones ont démarré le concert avec ce morceau. On imagine l'ambiance!
Et j'espère très sincèrement et sérieusement que les spectateurs marseillais du 28 juin prochain ne regretteront pas d'avoir cassé leur tirelire, ni d'avoir bravé les grèves SNCF (je crois que le 28 juin fait partie des dates cochées...) et passeront un excellent moment avec les pierres qui roulent.
Et ce n'est guère étonnant, vus les tarifs pratiqués visibles ici.
On sait que ces dernières années, la bande à Jagger n'était pas particulièrement philanthrope quant aux prix des billets, mais là ça dépasse l'entendement. Vous constatez que certains packages VIP se vendent à plus de 800 €! Et attention, à ce prix-là, pas question de rencontre avec le groupe, de jam avec Ron Wood et d'un gros bisou de Jagger, non non, on a juste droit à une lithographie, des "articles de voyage" (???), le pass "laminate et tour de cou"...bref que des gadgets totalement inutiles.
C'est assez navrant, car avec ces prix-là, il y a fort à parier que les concerts se dérouleront dans des stades à moitié vides, devant des parterres de gens fortunés étant là car ça fait bien de dire qu'on a vu les Stones en concert. Dire que c'était le même groupe qui chantait il y a plus de 40 ans "Let's drink to the hard working people / Let's drink to the uncounted head / Let's think of the wavering millions / Who want leaders but get gamblers instead" dans "Salt of the Earth"...
Et je ne parle pas du risque de piètre qualité musicale des concerts en question, surtout s'agissant de Richards... Non vraiment, je ne leur trouve plus guère de circonstances atténuantes...
En vacances des Who, le père Daltrey va nous sortir un album le 1er juin prochain, As Long As I Have You, mélange de titres originaux et de reprises. Le premier extrait, qui donne son titre à l'album, est une reprise de Garnet Mimms.
Groupe allemand qui rencontra un grand succès en 1987 avec ce single. Ultra efficace, mais Depeche Mode aurait pu les attaquer pour plagiat... Cela étant, la mélodie reste imprimée un bon moment dans les neurones, c'est finalement à ça qu'on reconnaît un tube!
Paroles & musique: Heiko Maile, Marcus Meyn & Oliver Kreyssig.
Mais quelque chose me dit qu'outre les déjà confirmés Etienne Daho, Julien Clerc, Benjamin Biolay, Texas et Bigflo & Oli, on devrait aussi voir à Lyon cet été les Chemical Brothers, Jack White, MGMT, Arctic Monkeys, MC Solaar, IAM avec un orchestre symphonique, Jane Birkin avec l'orchestre national de Lyon, Jain, LCD Soundsystem, Bernard Lavilliers, Dick Annegarn, Juliette Armanet, Julien Doré, Phoenix, Feu!Chatterton, Massive Attack, Belle And Sebastian et Ben Howard. Entre autres...
Fin du suspense à 11h30 donc sur le site officiel du festival.
Leur dernier album est unanimement salué comme étant un très bon cru. L'occasion de prouver que le groupe des soeurs Deal est également très efficace en acoustique...et au lit!
Alors certes, on peut émettre plein de critiques à l'égard des Scorpions. Leurs arrangements pas des plus fins, la batterie en mode Panzer de Herman Rarebell, la casquette de cuir de Klaus Meine... N'empêche, ces gars-là savent écrire des chansons. Je dois avouer un plaisir coupable pour bon nombre de leurs ballades, notamment celle-ci, pourtant pas la plus connue. Elle date de 1977 et vous remarquerez un final presque psychédélique. Oui, j'ai bien dit presque, mais quand même, oser un tel zinzin instrumental, avec certes cette voix suave féminine qui surgit parfois, c'était assez remarquable en cette époque qui voyait le punk émerger.
Ils ont eu leur heure de gloire dans les années 2000, et ils continuent leur petit bonhomme de chemin. Les Snow Patrol publieront leur nouvel album, Wildness, le 25 mai prochain, et le teasing du disque est déjà disponible:
Actuellement en résidence à Las Vegas, Elton John a eu la fausse bonne idée de demander à des spectateurs de monter sur scène pendant "Saturday night's alright for fighting". Sauf que l'un d'eux n'a pas arrêté de pianoter les touches du clavier de la star, ce qui a eu le don de l'énerver, à tel point qu'Elton John a...quitté la scène en plein morceau! Il est finalement revenu quelques minutes plus tard, non sans adresser une insulte au public présent... Toujours risqué de faire monter des spectateurs sur scène, il faut assumer derrière!
Pour fêter les 50 ans de leur prestation homérique (d'après ceux qui y étaient) au Fillmore East, les Who vont enfin publier un album live en avril prochain correspondant à cette prestation. Ce sera un double album, le second disque étant uniquement constitué d'une version de "My generation" longue de...33 minutes!
Durant les années, pour ne pas dire les décennies, au cours desquelles il a eu le cerveau complètement cramé, Brian Wilson est parfois parvenu à sortir de son état de décrépitude avancée pour pondre une ou deux merveilles. Il en va ainsi de ce "Surf's up" de 1971, extrait de l'album du même nom, et qui, à l'instar de "Good vibrations", enchaîne plusieurs thèmes différents. Le dernier (à partir de 3'09) rejoint le côté céleste du final de "God only knows", avec ces choeurs qui n'appartenaient qu'aux Beach Boys.
Un peu à l'instar de King Crimson ou de Jethro Tull, bien malin celui qui peut désigner par un seul qualificatif la musique créée par Frank Zappa. Dès le premier album des Mothers Of Inventions (Freak Out! paru en 1966), Zappa et ses acolytes sont allés explorer des territoire musicaux encore vierges. Mélangeant tour à tour rock, pop, jazz, improvisation..., ces gars-là, sous leur côté joyeusement foutraque, étaient avant tout de sacrés musiciens. Cela s'entend même sur les morceaux courts comme ce "Wovie Zowie", où l'auditeur est surpris à chaque changement d'accord, et ce même au bout de la dixième écoute.
Interview finalement assez triste du batteur des Stones dans le Guardian au cours de laquelle il livre ses états d'âme sans langue de bois. Il a beau déclarer adorer jouer avec ses trois comparses, il ne verrait pas d'inconvénient à arrêter les Stones "demain", estimant qu'ils ne sont plus aussi tranchants qu'avant. Et au passage, il écorne un peu David Bowie...