lundi 31 décembre 2018

La pépite du jour: New Order - "Blue monday"

Bon c'est lundi, on est en plein milieu des fêtes, réveillons-nous joyeusement avec ce grand classique des années 80. Quand on pense que les mêmes membres, du vivant de Ian Curtis, formaient avec Joy Division un des groupes les plus déprimants de toute l'histoire... Ca s'appelle une sacrée évolution!


Paroles & musique: Gillian Gilbert, Peter Hook, Stephen Morris & Bernard Sumner.
Production: New Order.

lundi 24 décembre 2018

Les vacances de Noël du blog

Petite semaine de vacances pour le blog, retour le 31 décembre pour de nouvelles aventures!

Et n'oubliez pas...



Excellentes fêtes de Noël à toutes et tous!

dimanche 23 décembre 2018

Rockin'1000 le 29 juin au Stade de France

Voilà que débarque en France le concept Rockin' 1000, pour une date le 29 juin prochain au Stade de France. Comme son nom l'indique, il s'agit de faire jouer le même morceau par 1000 musiciens en même temps. Le concept est né en Italie, et c'est de ce pays qu'est issue la vidéo la plus célèbre d'une prestation estampillée "Rockin' 1000", à savoir la version de "Learn to fly" des Foo Fighters.

Pour tous ceux qui souhaitent assister ou participer à cette soirée, le trailer est ci-dessous:


samedi 22 décembre 2018

La pépite du jour: Bruce Springsteen - "Tougher than the rest"

1987: le Boss en a gros sur la patate et est complètement paumé, sentimentalement parlant. Son mariage avec Julianne Phillips, pourtant relativement récent, est en train de faire naufrage. Cela lui inspire des chansons extrêmement personnelles, qui déboucheront sur l'album Tunnel Of Love, dont le seul titre est à lui seul tout un programme. Sauf qu'en parallèle, une choriste dénommée Patti Scialfa vient poser sa voix sur certains titres, et Springsteen ne va pas être séduit que par son timbre très country... Elle deviendra sa seconde épouse, et ils seront parents de trois enfants. Et quand on les voit chanter lors de la tournée 1987-88 la sublime "Tougher than the rest", on comprend tout de suite que ces deux-là étaient fait pour être ensemble...


Paroles & musique: Bruce Springsteen.
Production: Jon Landau, Chuck Plotkin & Bruce Springsteen. 

vendredi 21 décembre 2018

mercredi 19 décembre 2018

Nick Mason's Saucerful Of Secrets le samedi 6 juillet à Nîmes

Avec Anathema en première partie, pré-ventes disponibles jeudi 20 décembre à 10h, mise en vente publique le lendemain à 10h.

C'est tout ici.

Alice Cooper: trois concerts en France en 2019

- 3 septembre: Marseille (Le dôme)
- 5 septembre: Bordeaux (Arkea Arena)
- 20 septembre: Paris (La Seine Musicale)

Mise en vente des billets ce 19 décembre à 10h.

mardi 18 décembre 2018

La pépite du jour: Paul McCartney, Ringo Starr & Ron Wood - "Get back" (live London O2 Arena, 16.12.2018)

Ca avait l'air sympa la O2 Arena dimanche soir... Notez toutefois la fatigue vocale de McCartney (m'enfin après 2h30 de concert on va lui pardonner) et la magnifique reprise foirée à 4'43, comme quoi ça arrive même aux meilleurs...


Paroles & musique: John Lennon & Paul McCartney.

lundi 17 décembre 2018

Eurockéennes de Belfort: début de programmation

Supreme NTM, Chris(tine & The Queens), Slash, Weezer, Interpol, Stray Cats, Jain entre autres...

C'est à découvrir ici.

dimanche 16 décembre 2018

La nouveauté du jour: Les Innocents - "Apache"

Nouveau single des Innocents, "Apache", où l'on retrouve la patte du tandem Nataf / Urbain. De belles parties de guitares et une fin inattendue à noter.



Et l'album est pour bientôt, regardez donc par ici.

samedi 15 décembre 2018

The Cure: nouvel album en 2019

C'est Robert Smith qui le dit lui-même ici.

Alors, après les festivals, tournée indoor à l'automne???...

vendredi 14 décembre 2018

Nick Mason's Saucerful Of Secrets: tournées américaines et anglaises en 2019...voire plus?

Nick Mason et ses copains ont annoncé une série de dates américaines, puis anglaises, pour le printemps 2019, à découvrir ici. Or, le festival allemand Night Of The Prog annonce également la venu du batteur de Pink Floyd le 20 juillet prochain (c'est ).

Alors, Nick Mason's Saucerful Of Secrets dans quelques festivals européens? Français? A suivre!...

jeudi 13 décembre 2018

La pépite du jour: The Rolling Stones - "New faces"

Morceau très peu connu figurant sur Voodoo Lounge (1994), et qui est pourtant un des meilleurs titres "récents" des Stones. Une ballade acoustique simple, touchante, rappelant "Lady Jane" par l'utilisation du clavecin, et qui sonne particulièrement bien. Trois petites minutes à peine de douceur et de calme dans ce monde qui en est fort dépourvu en ce moment...


Paroles & musique: Mick Jagger & Keith Richards.
Production: Don Was & The Glimmer Twins.

mercredi 12 décembre 2018

Liam Gallagher annonce un nouvel album...

...avec la modestie qui le caractérise. Vingt chansons "qui vont changer notre vie", rien que ça! Pas de date de sortie annoncée, mais c'est à lire ici.

mardi 11 décembre 2018

La nouveauté du jour: The Ar-Kaics - "Some people"

Ils sont quatre (trois garçons et une fille à la batterie), ont visiblement beaucoup écouté les Kinks, viennent de sortir leur premier album (In This Time) et ça sonne vachement bien les copains:


lundi 10 décembre 2018

La petite chronique du jour: Michel Polnareff - Enfin!



Avant toute chose, il faut savoir que l'auteur de ces lignes est un grand fan de Polnareff. Je le considère en effet comme un musicien exceptionnel - on n'est pas premier prix de conservatoire de piano à onze ans et demi par hasard -, ayant écrit certaines des plus belles chansons françaises du 20ème siècle, et spécialiste dans l'art de prendre à contre-pied son public.

28 ans se sont donc écoulés depuis la sortie de son dernier album studio en date, Kâma-Sutra, et depuis, à part des best of, des live et une intégrale, sans parler de ses psychodrames familio-professionnels, on n'avait pas eu droit à grand-chose. Ou plutôt si, on avait eu droit à trois singles lorgnant entre le niais ("Je rêve d'un monde"), le plat ("L'homme en rouge") et l'affligeant ("Ophélie flagrant des lits"). Donc, c'était promis, les fans allaient être récompensés de leur attente, Enfin! allait être une tuerie, on allait voir ce qu'on allait voir.

Ce qu'on voit d'abord, c'est la pochette. Très, mais alors très très moche. Polnareff a souvent joué avec les limites du bon goût, mais là il les franchit allègrement. Bon, on se dit c'est qu'une pochette, allons-y, appuyons sur "play".

Premier titre, un instrumental de dix minutes et des brouettes, "Phantom". Alors certes, il y a le grand orchestre et tout le toutim, mais c'est lourd, terriblement lourd. Type orchestre de Thierry Le Luron. En plus, très curieusement, à 5'55, il y a une rupture complète d'ambiance, et on se retrouve dans la salle d'attente d'un sophrologue de Noeud-les-Mines. Pas convaincant du tout du tout. Pire encore, à partir de 8'16, une guitare électrique immonde surgit. Immonde car produisant un son hyper compressé, moche comme tout. Bref, une introduction de disque ratée.

"Sumi" ensuite. Dès le démarrage on frémit, la guitare de Van Halen compressée revient. Mais ça, c'est pas le pire. Le pire, c'est qu'on commence à entendre la voix de Polnareff. Et surtout ses textes. Et là c'est effarant. Il nous conte l'histoire de Sumi, "au cas où on irait à Fukuoka". Et alors c'est quoi cette histoire? Hé bien, c'est l'histoire de la geisha Sumi, "qui joue du koto" pendant que Polnareff "fait ses katas", et effectivement c'est la cata niveau paroles. "J'ai voulu lui faire du mal / J'ai voulu lui faire le mâle / Elle l'a pris très très très très mal / Alors j'ai voulu m'faire la malle (...) Sumi m'a soumis (...) Ma geisha m'a bridé (...) Ma geisha m'a saqué".

Argh.

Au moins, "Y'a qu'un ch'veu", "LNA HO" ou "Dans la rue" ne prétendaient pas non plus au prix  Nobel de littérature, mais avaient pour elles le mérite d'être des textes marrants. Là, c'est affligeant de nullité, comme si Carlos avait repris l'almanach Vermot en le parodiant. Niveau production, c'est totalement n'importe quoi: guitar hero mal mixé, cuivres de pacotille, harmonica qui n'a rien à faire là, c'est complètement anarchique et anachronique. Sans aucun doute un des pire morceaux de la carrière de Polnareff.

Petite remontée de pente ensuite avec "Grandis pas", écrite pour son fils Louka. Jolie ballade piano/voix, même si le texte est un peu faiblard, et les effets de voix un brin lourdingues. Mais bon, ça s'écoute.

Louka toujours avec le quasi instrumental "Louka's song". Ca swingue comme dans les années 70, mais plutôt dans le bon sens du terme, genre Bee Gees / Abba de la grande époque. Sauf que, de temps en temps, la voix de Louka vient nous vriller les tympans. Alors soyons clairs: je n'ai rien contre ce charmant bambin, mais là, c'est violent comme truc, car en une fraction de seconde on passe des Bee Gees à Jordy. C'est rude, et l'effet est complètement raté.

Polnareff avait prévenu: pour Enfin!, il avait réenregistré son "Ophélie flagrant des lits", et on allait voir, ça allait dépoter grave. Ah ben effectivement ça dépote. Avant on avait une chanson nulle, maintenant on a un truc qui ressemble même plus à une chanson. Ou plutôt si, ça ressemble à Joe Satriani & Kids United play Patrick Sébastien. C'est une horreur absolue, le son de guitare est à dégueuler, les voix juvéniles donnent des envies de meurtre et le texte n'a malheureusement pas changé et demeure d'une bêtise confondante.

On espère que l'album va redécoller avec "Longtime". Alors oui, il redécolle, enfin disons qu'il ne creuse plus dans les bas-fonds de l'inaudible. Sur ce morceau, Polnareff évoque avec humour (?) ses problèmes d'inspiration au niveau des textes: "J'trouve pas les mots pour cette chanson-là / J'ai trouvé que ça (...) / Chaque jour j'écris n'importe quoi / Des "je n'aime que toi" / Entendus des millions de fois...". Mouais. Niveau musique, ça sonne comme Polnareff pompant Goldman, que ce soit dans l'enchaînement d'accords typiquement goldmanien que dans la mélodie de la voix, qui rappelle souvent "Les derniers seront les premiers". Niveau production, c'est une nouvelle fois n'importe quoi, croisement improbable entre le générique de Capitaine Flam et le grand orchestre de Maritie et Gilbert Carpentier. Hé oui.

"Positions" est un morceau datant de 2007, que Polnareff avait joué lors de son grand retour sur scène. J'en n'avais pas gardé un souvenir impérissable, et cette nouvelle version a confirmé mes doutes. Polnareff lorgne du côté jazzy, mais il était autrement plus convaincant dans les années 70 avec des morceaux comme "Né dans un ice-cream". Là, la mayonnaise ne prend pas, avec une mélodie pas efficace, une production toujours grand-guignolesque (du banjo avec des cuivres et de l'orgue hammond, ça fait beaucoup), et un texte qui se veut subversif, mais Polnareff semble oublier qu'il n'a plus vingt ans... Il aurait chanté ce texte à l'époque de "L'amour avec toi", pourquoi pas, mais là ça commence à faire vieux satyre.

"Terre happy": tiens, nous revoilà chez le sophrologue de Noeud-les-Mines! Texte dégoulinant de bons sentiments et de jeux de mots vaseux, musique sans intérêt, arrangements idem. A oublier.

Tout comme Ophélie machin chose, "L'homme en rouge" ne sort pas grandi de sa réorchestration. Dommage car la mélodie en soi n'est pas mauvaise, mais la production sonne hyper datée et le texte est calamiteux.

"Dans ta playlist (C'est ta chanson)" fait carrément de la peine, on sent que Polnareff tente de nous refaire un nouveau "Goodbye Marylou", mais ça patine complètement dans la semoule, entre l'auto-tune à fond les ballons, et un texte d'une platitude affolante ("Ecoute-moi en boucle / Quand tu es en détresse / Mets-moi en repeat / Pour que ton coeur repalpite", ouille ouille ouille...).

L'album se termine par l'instrumental de plus de 9 minutes "Agua caliente", qui symbolise à lui seul les errements de ce disque. La mélodie est excellente, mais le son de guitare est une nouvelle fois de nature à faire saigner n'importe quelle paire d'oreilles normalement constituée.

Et c'est donc au bout de 66 minutes que l'auditeur épuisé se dit "enfin!". A trop vouloir jouer son personnage, Polnareff est malheureusement devenu une caricature de lui-même. Vivant comme un nabab sous le soleil californien depuis les années 70, il a enregistré un disque qu'un nabab californien aurait pu enregistrer en 1977. Sauf que 40 années se sont écoulées depuis, que Polnareff n'a visiblement écouté aucun disque sorti ces 30 dernières années, qu'il vit en autarcie complète et ne s'entoure que de gens ne bousculant pas ses petites habitudes. Et le résultat est tristement là: un disque pompeux, prétentieux, has-been, boursouflé de partout, avec seulement une ou deux bonnes idées par-ci par-là, et des paroles d'un niveau effroyable.

On pourrait penser que j'ai pris un malin plaisir à descendre en flammes cet album. Même pas. Avec des morceaux comme "Sous quelle étoile suis-je né?", "Qui a tué grand' maman?" ou l'instrumental "Voyages", il m'a fait rêver comme peu d'artistes français l'ont fait. Avec cet album, il me fait plutôt cauchemarder... Il aurait mieux valu qu'il ne le sorte pas et que le public reste sur l'impression de Kâma-Sutra, qui n'était peut-être pas un chef d'oeuvre, mais qui tenait autrement mieux la route. Là, soyons clairs, il est temps que Polnareff arrête. Et ce n'est pas l'interview donnée à France 2 le 2 décembre qui est de nature à rassurer tout le monde: le gars va à Las Vegas recruter ses musiciens pour sa future tournée (en gros ça va être parfait musicalement mais totalement aseptisé comme truc), il encense Poutine (ce qui, a minima, peut se discuter), et finit son entretien par une version en play-back mal synchronisé de "Grandis pas". C'est triste...

PS: je précise que je n'ai rien contre les sophrologues. Ni contre Noeud-les-Mines.

samedi 8 décembre 2018

Musilac: des (beaux) noms supplémentaires

Aux noms déjà indiqués ici il y a 2 jours, il faut désormais rajouter;

- le 11 juillet: Garbage
- le 13 juillet: Graham Nash et les Stray Cats
- et le 14 juillet, la Marseillaise aura des airs de "Still loving you", puisque ce sont les Scorpions qui seront là, à l'occasion de leur 125ème tournée d'adieux (je les charrie gentiment parce que je les aime bien!)

vendredi 7 décembre 2018

Etienne Daho, Caluire-et-Cuire, Le Radiant, 5 décembre 2018

Quatre ans après être allé applaudir Daho à Fourvière pour sa tournée qui suivait la parution de ses Chansons De L'Innocence Retrouvée, me revoilà pour assister à l'étape lyonnaise de son "Blitztour" dans un Radiant plein à craquer.

Première partie assurée par Calypso Valois, la (vraie!) fille du couple phare de la pop française du début des années 80, j'ai nommé Elli et Jacno. Accompagnée d'un bassiste, d'un guitariste et d'un batteur, et assurant elle-même quelques parties de clavier, elle propose un set idéal pour une première partie. A savoir qu'on a le choix: l'écouter distraitement (voire très distraitement pour certains spectateurs, criant "Etienne!" entre deux morceaux, pas très fair-play), aller au bar, aller aux toilettes, regarder ses textos... Bref, c'est mignon mais assez inoffensif. Elle ne réussit d'ailleurs jamais à faire décoller le public lyonnais, il est vrai réputé pour sa froideur. Mention bien tout de même au dernier morceau, "Amoureuse", basé sur un crescendo bien amené.

A 20h50 , des sirènes hurlantes se font entendre: place au maître de cérémonie de la soirée. Etienne Daho et ses cinq acolytes (dont le fidèle Jean-Louis Piérot aux claviers et aux guitares) investissent la scène en portant des masques type loup. Et bastonnent d'entrée "Les filles du canyon", premier (et à mon sens meilleur) morceau du dernier album, avec ce refrain extraordinaire. Le son est puissant, le light-show (pour l'instant) assez sobre, ça met tout de suite dans le bain. Après ça, triplé magique: "Le grand sommeil", toujours aussi émouvant près de 40 ans après sa sortie, le récent "Le jardin" (futur classique!) et le fédérateur "Sortir ce soir", avec ce refrain imparable ("Je vais encore sortir ce soir / Je le regretterai peut-être / Je vais encore sortir ce soir / Je le regretterai sans doute"), le tout dans une version hyper rock. Le light-show, avec ses barres de diodes fixées au-dessus et sur les côtés de la scène, commence à devenir très intéressant.

Sur "Poppy Gene Tierney", la voix de Daho est noyée dans un drôle d'effet qui fait qu'on ne comprend plus vraiment les paroles. Dommage. Mais le quadruplé livré derrière redonne une patate d'enfer: "Week-end à Rome" (avec une première moitié juste claviers/voix somptueuse), le single-phare du dernier album "Les flocons de l'été", puis un hommage à Syd Barrett, fondateur de Pink Floyd, qui a fini fou à lier très rapidement, avec le premier single floydien "Arnold Layne" dans une version que n'auraient pas renié Gilmour et Waters, et enfin "Chambre 29", écrite justement en hommage à Barrett. De très haute volée, un vrai régal.

Le reste du concert va alterner tubes incontournables, toujours revisités dans des versions ultra pêchues ("Des attractions désastre", "Tombé pour la France, "Le premier jour (du reste de ta vie)", "Epaule Tattoo") avec des pépites moins connues du répertoire de Daho ("L'invitation", la sublime "En surface" écrite par Dominique A, "L'étincelle") ainsi que deux reprises. Seul petit ratage à mon goût: "L'étrangère", avec la voix enregistrée de Debbie Harry, passe un peu à côté de son sujet. Pour le reste, Daho a l'air sincèrement content d'être sur scène, et possède toujours sa gestuelle inimitable (deux mains en l'air, deux mains devant soi, sourire jusqu'aux oreilles). Le groupe bétonne derrière, les lumières sont de premier ordre, c'est que du bonheur.

Premier rappel: "Après le blitz", enchaîné à "Bleu comme toi". Paf. Le sextet quitte la scène et revient pour un dernier morceau, la mal-nommée pour le coup "Ouverture", mais idéale pour refermer un concert.

1h40 de concert, et il y avait encore de sacrées merveilles en réserve ("Duel au soleil", "Carribean sea", "La peau dure", "Des heures hindoues"...). Pas de doute, Etienne Daho est à part dans la musique française. A la croisée de plusieurs chemins (rock, pop, chanson française), il impose album après album un style bien à lui, et cherche continuellement à aller de l'avant. C'est remarquable (au sens littéral du terme), et tant qu'il continuera à livrer des prestations de cet ordre, on est preneur!

Les filles du canyon
Le grand sommeil
Le jardin
Sortir ce soir
Poppy Gene Tierney
Week-end à Rome
Les flocons de l'été
Arnold Layne
Chambre 29
L'invitation
L'étincelle
L'homme qui marche
Des attractions désastre
L'américain
Tombé pour la France
En surface
Le premier jour (du reste de ta vie)
L'étrangère
Epaule tattoo
You're like a summertime

Rappel 1:
Après le Blitz
Bleu comme toi

Rappel 2:
Ouverture 

jeudi 6 décembre 2018

Musilac: les premiers noms / Festival de Nîmes: programmation quasi complète

J'évoque ce festival car le cadre dans lequel il se déroule est absolument magnifique: d'un côté les montagnes, de l'autre le lac du Bourget... Il y a pire comme endroit! Y sont d'ores et déjà confirmés pour l'édition 2019:

- 11 juillet: Macklemore / Thirty Seconds To Mars
- 12 juillet: Chrsitine & The Queens / Paul Kalkbrenner / Morcheeba / Franz Ferdinand
- 13 juillet: Jain / Thérapie Taxi

Quant au festival de Nîmes se déroulant dans les arènes, il y en a comme toujours vraiment pour tous les goûts:
- 23 juin: Elton John
- 27 juin: Soprano
- 28 juin: Kendji Girac + Boulevard Des Airs
- 30 juin: Zazie + Pascal Obispo
- 1er juillet: SlipKnot
- 4 juillet: ZZ Top + Status Quo
- 11 juillet: Roger Hodgson + Toto
- 12 juillet: M + Marcus Miller
- 15 juillet: Mark Knopfler
- 18 juillet: Patrick Bruel
- 20 juillet: Stars 80

Vraiment très très large le panel d'artistes...

mercredi 5 décembre 2018

Les Innocents: le retour


Les Innocents viennent d'envoyer un mail à leurs fans indiquant que "le chemin du studio touche à sa fin, hâte de partager avec vous nos nouvelles chansons... A très bientôt!'

"Seulement" quatre ans après l'excellent Mandarine, voilà une nouvelle qu'elle est bonne!

mardi 4 décembre 2018

Midnight Oil: nouvelle tournée européenne cet été

Décidément ils y ont pris goût! Deux ans après le "Great circle tour", les Midnight Oil repartent sur les routes, d'abord européennes, puis australiennes. Déjà les premières dates annoncées, et une est française, à savoir le 27 juin à Paris (Grand Rex), et on parle déjà d'un passage le 29 juin au festival Rétro C Trop en Picardie.

Toutes les dates ici, la plupart des places seront mises en vente le 7 décembre à 10h.

lundi 3 décembre 2018

La petite chronique du jour: Mark Knopfler - Down The Road Wherever



Le premier réflexe quand on glisse un nouveau disque de Mark Knopfler dans sa platine, c'est de se dire: "ah, on va retrouver sa voix chaude, sa guitare inimitable, bon ça va être un peu planplan et un peu tout le temps la même chose mais ça fait toujours du bien par où ça passe". Sauf que là, non. Avec ce Down The Road Wherever, Knopfler parvient à surprendre et à franchement séduire, au moins sur les deux premiers tiers du disque.

Pourtant, un coup d'oeil aux crédits confirme le côté un brin pantouflard du monsieur. Une nouvelle fois, il s'entoure de fidèles musiciens, qui le suivent depuis ses débuts en solo - le guitariste Richard Bennett, le bassiste Glenn Worf ou le pianiste Jim Cox -, voire depuis l'aventure Dire Straits - le clavier Guy Fletcher, qui co-produit également l'album avec Knopfler.

Dès l'entrée en matière, avec la solide et efficace "Trapper man", on sait qu'on tient là un bon disque. Bonne mélodie, bon groove, son chaleureux, la gratte juste ce qu'il faut, même des p'tits choeurs féminins, tout ce qu'on aime chez papy Knopfler est là. Et globalement, sur les deux premiers tiers de l'album, on a vraiment du très solide, et du surprenant. "Back on the dancefloor" se sifflote instantanément, avec ce refrain rappelant celui du "The letter" des Box Tops. Les morceaux au tempo lent sont soignés et pas ennuyeux pour deux sous: "Nobody's child" et cette voix de tête surprenante en fin de refrain, "When you leave" presque jazzy par moments, "My bacon roll" qui a des faux airs de tube, et surtout la magnifique "Drovers' road", peut-être bien le meilleur morceau de tout l'album, qui prouve qu'à 70 ans, Knopfler a encore de très belles choses à dire.

Mais là où il surprend son monde, c'est sur les morceaux plus enlevés. "Just a boy away from home", bluesy à souhait, qui se termine par une reprise instrumental slidée du standard "You'll never walk alone". Le single "Good on you son", passée la surprise du son de synthé sur l'intro, révèle sa qualité au fil des écoutes. "Nobody does that", c'est carrément Knopfler imitant Stevie Wonder, à grands coups de clavinet et de cuivres, et ça fait plaisir de l'entendre s'aventurer sur des sentiers qu'il n'a que très rarement battus. Quant à "One song at a time", c'est la grande épopée du disque, le genre de morceau knopflerien à 101% mais qui touche sa cible en plein.

Deux premiers tiers de disque absolument remarquables donc, manque de pot le dernier tiers est plus quelconque. Genre "je passe la sixième et je mets le régulateur à 130": c'est pas désagréable du tout, mais ça sonne comme du Knopfler assez lent et en pilotage automatique. Seules "Heavy up" et ses trompettes mariachis, et la très jolie "Matchstick men" de clôture sortent du lot. Il faut dire que, comme à son habitude, Knopfler a été très généreux en terme de durée de disque: 16 titres pour plus de 78 minutes, c'était quasi inévitable qu'il y ait des longueurs, mais c'est un peu dommage que celles-ci interviennent à la fin de l'album.

Mais au final donc, un bon disque, solide, qui s'écoute agréablement. Et nul doute que le live servira à merveille les meilleurs de ces morceaux!

samedi 1 décembre 2018

Tears For Fears: des dates françaises

Les TFF se sont lancés dans une tournée européenne "relevé des compteurs", qui se divise en deux parties, une hivernale et une estivale. 3 dates sont pour l'instant programmées en France, à savoir:

- 21 février: Paris (AccorHotels Arena)
- 26 juin: Metz-Amnéville (Galaxy)
- 7 juillet: Hérouville-Saint-Clair (Festival de Beauregard)

Et des dates supplémentaires sont régulièrement annoncées, donc à suivre!

Pour toutes les infos qui vont bien c'est ici que ça se passe.