lundi 31 octobre 2016

La pépite du jour: AC/DC - "Thunderstruck" (live at River Plate 2009)

Uniquement parce que j'adore ce morceau, et que les ambiances sud-américaines, c'est quand même quelque chose!


Paroles & musique: Malcolm Young & Angus Young.

dimanche 30 octobre 2016

La pépite du jour: The Besnard Lakes - "Color yr lights in"

Groupe canadien sévissant depuis près de 15 ans, les Besnard Lakes, organisés autour du couple formé par Jace Lasek et Olga Goreas, publient régulièrement des excellents disques, acclamés par la critique mais trop peu connus du grand public. Si vous aimez ce morceau (extrait de Until In Excess, Imperceptible UFO datant de 2013), jetez-vous sur le reste de leur discographie qui regorge de morceaux du même calibre. Le décollage au refrain est quand même assez grandiose, et alors en concert, je ne vous en parle même pas... (par contre le clip est assez glauque, c'est rien de le dire!)


Paroles & musique: Jace Lasek & Olga Goreas.
Production: Jace Lasek & Olga Goreas.

samedi 29 octobre 2016

La pépite du jour: Crowded House - "Fall at your feet" (live 1996)

Groupe discret, mais qui jouit d'une très grande notoriété sur son continent d'origine (l'Océanie). Et la preuve que ces gars savent aussi jouer en live, ça tombe super carré! A noter la présence de Mark Hart aux claviers et aux choeurs, qui est le "remplaçant" de Roger Hodgson au sein de Supertramp.


Paroles & musique: Neil Finn.

vendredi 28 octobre 2016

La nouveauté du jour: Barry Gibb - "In the now"

Seul survivant de la fratrie qui a donné naissance aux Bee Gees, Barry Gibb vient de publier son second album solo, In The Now, dont voici la chanson-titre jouée live lors de la célèbre émission anglaise "Later...with Jools Holland":


Pas révolutionnaire, pas désagréable non plus, on se demandera quand même si 4 guitares sur un tel morceau, ça ne fait pas un peu beaucoup (un des quatre guitaristes est quasiment inaudible). A noter que les critiques de cet album sont globalement positives, Barry Gibb ayant eu l'intelligence de s'entourer de jeunes pour la composition (en l'occurrence ses enfants!) et d'aborder des styles variés tout au long du disque.

Paroles & musique: Barry Gibb, Stephen Gibb & Ashley Gibb.

jeudi 27 octobre 2016

Radiohead: des festivals en 2017

Le groupe annonce au compte-gouttes sa participation à des festivals durant l'été 2017. Cela nous donne pour l'instant:

- 11 juin: Northside Festival (Danemark)
- 23 juin: Glastonbury
- 28 juin: Open'er Festival (Pologne)
- 2 juillet: Main Square (Arras)

Pour suivre les annonces, ce sera sur cette page: http://www.wasteheadquarters.com/schedule

Neil Young: nouvel album

Il paraîtra le 2 décembre prochain et s'intitulera Peace Trail. Un premier single, "Indian givers", audible ici. La tracklist sera la suivante:

Peace trail
Can't stop workin'
Indian givers
Show me
Texas Rangers
Terrorist suicide hang gliders
John Oaks
My pledge
Glass accident
My new robot

mercredi 26 octobre 2016

La pépite du jour: Big Star - "Thirteen"

Une des plus belles chansons d'amour du monde?
Oui.
Une des plus belles chansons du monde tout court?
Oui aussi. D'ailleurs même Elliott Smith l'a reprise, ça veut tout dire.


Paroles & musique: Alex Chilton & Chris Bell.
Production: John Fry.

mardi 25 octobre 2016

Michel Polnareff: un énième best of!

Je l'indique d'emblée, et je l'ai d'ailleurs déjà mentionné il y a quelques jours sur ce même blog: j'apprécie beaucoup l'oeuvre de Michel Polnareff. Qu'un surdoué du piano se mette au service de la pop a toujours donné des résultats étincelants - dans un autre registre, William Sheller en est la preuve -, et l'homme aux inamovibles lunettes a écrit un paquet de tubes millésimés inscrits  dans la mémoire collective nationale pour encore de solides années.

Seulement voilà, depuis maintenant 25 ans, une certaine lassitude commence à poindre. Résumé des épisodes précédents:

1990: l'artiste publie l'album Kâma-Sûtra, globalement très bon, qui contient notamment le tube rigolo de rigueur ("LNA HO"), un rock pêchu ("Toi et moi"), deux belles ballades ("Kâma-Sûtra" et "Amours cachets"), une pépite peu connue ("Besoin de toi") et bien évidemment un truc venu d'ailleurs, à savoir "Goodbye Marylou" et ses plus de 6 minutes au compteur, morceau orchestral qui tutoie les cimes.

On apprendra que l'album a été enregistré dans des conditions rocambolesques, Polnareff vivant reclus au Royal Monceau à Paris (bonjour la note!). Il enregistrait ainsi l'album la nuit, au bar de l'hôtel, qui devenait ainsi un studio improvisé, et dirigeait ses musiciens à l'autre bout du monde par téléphone. L'explication de cette situation ubuesque était médicale: Polnareff devenait progressivement aveugle et ne pouvait se déplacer que dans un environnement qu'il connaissait parfaitement, d'où son refus et sa crainte de sortir.

Il décide finalement de se faire opérer: grosse intervention, mais qui est un succès. Histoire de se requinquer, il monte en septembre 1995 sur la scène du mythique club "Le Roxy" à Los Angeles pour un concert, qui sera capté et deviendra le Live At The Roxy, et qui contient un morceau inédit, le très joli (mais très court!) instrumental "Lee Neddy" (jeu de mots quand tu nous tiens...). Polnareff annonce qu'il a plein de projets en tête, sauf que...Rien ne se passe.

Il faut attendre 1999 pour avoir du nouveau. Polnareff annonce notamment qu'il sera le premier artiste à faire un concert au Stade de France (loupé...) et publie un nouveau single, "Je rêve d'un monde". Manque de pot, ses fans rêvaient, eux, d'un bon morceau. Là, on a droit à une ballade gospelisante fadasse et des paroles indigentes. La chanson fait un flop monstrueux et Polnareff disparaît des écrans radars, sauf en ce qui concerne les compilations (Les Premières Années, Nos Maux (Mots) D'Amour, Passé Présent, Passé Simple, il y a l'embarras du choix...).

2006: tatatatsoin, cette fois c'est promis, il revient! Polnareff annonce une tournée en France, portée par une énième compilation (Les 100 Plus Belles Chansons, en fait les 82 car les 18 dernières sont constituées du Live At The Roxy, et en plus la tracklist oublie "Toi et moi" et "Besoin de toi", mais bon...) et livre un nouveau single. En fait, une horreur musicale absolue, ce que Polnareff reconnaît lui-même dans une interview accordée à Philippe Manoeuvre cette année. "Ophélie flagrant des lits" (jeu de mots, deuxième) est un ratage complet, entre une mélodie pauvrissime, des arrangements type bontempi des années 70, et des paroles faisant passer "Y'a qu'un ch'veu" pour l'intégrale de la Pléiade.

Cela étant, la tournée de 2007 est un succès mérité. Musiciens au top, set-list aux petits oignons, public conquis d'avance, light-show efficace, Polnareff joue sur du velours. Sur les premières dates parisiennes, il jouera non seulement "Ophélie flagrant des lits", mais aussi un autre inédit, "Positions", truc vaguement jazzy et coquinou absolument pas impérissable.

Et puis de nouveau plus rien, alors même qu'un nouvel album était annoncé. On doit se contenter de l'album live (Ze Re Tour 2007), d'une énième compilation (Triple Best Of), mais rien de consistant.

Et de nouveau, Polnareff refait monter la sauce en 2014 avec le film documentaire "Quand l'écran s'allume", qui le présente chez lui, entouré notamment de sa compagne, en train d'enregistrer le fameux nouvel album. Si certaines séquences sont gênantes tellement la mise en scène fait montée de toutes pièces, on entend des bribes de nouveaux morceaux. Les passages où Polnareff est seul au piano montrent qu'il n'a rien perdu de sa virtuosité, par contre les sons des autres instruments sonnent terriblement datés, et on espère qu'il s'agit simplement de demos et pas de versions définitives.

2015: le site internet de l'artiste bouge, et on entend une trentaine de secondes d'un nouveau morceau, ainsi qu'un message ("Polna 25") laissant penser que, oui, 25 ans après, on va peut-être avoir un nouvel album. C'est un single qui sort à la fin de l'année: "L'homme en rouge", qui essuie un feu de critiques assassines, alors que, comparativement aux 3 morceaux inédits qui l'ont précédé, il s'en sort pas trop trop mal. Les paroles sont certes relativement peu subtiles, l'orchestration fait un peu "Maritie et Gilbert Carpentier", mais la mélodie est là.

Annonce d'une nouvelle tournée, départ à Bruxelles pour mixer l'album... La tournée démarre, et là, bonnes et mauvaises surprises. Moi qui l'ai vu à Paris le 10 mai dernier, j'ai trouvé le light-show extraordinaire et la performance musicale de premier ordre. Par contre, les deux premiers tiers du concert étaient la copie quasi conforme de la tournée 2007 (mêmes morceaux quasiment dans le même ordre!) et aucune nouvelle chanson à se mettre sous la dent...

Et voilà donc qu'on nous annonce pour la fin de l'année l'album du concert donné à l'Olympia le 14 juillet dernier (ma foi pourquoi pas) et......une nouvelle compilation (Polnabest) avec.......un inédit, à savoir......"L'homme en rouge"......

Alors loin de moi l'idée de critiquer Polnareff pour la durée qu'il met à sortir son nouvel album. D'autres perfectionnistes maladifs (Peter Gabriel ou Laurent Voulzy au hasard) peuvent aussi passer des semaines sur un son de batterie ou un mot à changer. J'ose aussi espérer que l'album en question existe (ou est sur le point d'exister), mais je ne pense pas que Polnareff ait passé des mois à Bruxelles pour mixer un seul morceau, et ce d'autant plus que Philippe Manoeuvre a décrit les morceaux que le chanteur lui avait fait entendre.

Mais alors mieux vaudrait qu'il nous fasse un truc à la Bowie, style une sortie d'album à un moment que personne n'attend. Ca aurait autrement plus de classe que de refourguer une septième (!!!) compilation, et ce d'autant plus qu'à l'époque des plate-formes de téléchargement, il n'est pas dit que beaucoup de personnes dépensent 15 € pour avoir 19 morceaux qu'ils ont déjà certainement sur un autre best of et pour un inédit audible sur le premier YouTube venu.

Je me doute que Polnareff ne lira jamais ces lignes, mais moi qui retourne le voir le 11 novembre prochain, j'aimerais entendre du nouveau, me dire qu'il a encore quelque chose de neuf à proposer. Même si c'est un morceau instrumental au piano de 2 minutes, je suis preneur, en tout cas autrement plus preneur que pour un Polnabest au pied du sapin.

lundi 24 octobre 2016

The Rolling Stones: concerts à Las Vegas

Le premier a été annulé pour cause de laryngite jaggerienne, le second a eu lieu samedi soir. La set-list est ici, et on ne peut pas dire que les vidéos circulant sur le net soient rassurantes pour la suite des événements. Ainsi en va-t-il de l'intro de "(I can't get no) Satisfaction", que Keith Richards parvient à planter de A à Z (c'est visible ).

La pépite du jour: Neil Young, Roger Waters & My Morning Jacket - "Forever young"

Le week-end dernier, Neil Young a organisé son traditionnel concert pour la Bridge School (établissement s'occupant de la scolarité d'enfants souffrant du même handicap que Ben Young, l'un des fils du chanteur). Et ce fut l'occasion pour le Canadien de reprendre un morceau de Dylan à la bonne franquette avec quelques amis qui passaient par là:


Paroles & musique: Bob Dylan.

dimanche 23 octobre 2016

La pépite du jour: The House Of Love - "Shine on"

Ce groupe avait tout pour réussir, manque de pot des histoires d'egos mal gérés et d'addictions en tous genres ont tué dans l'oeuf tout leur potentiel. Mille fois dommage, car des morceaux comme "Shine on" (1990), tous les groupes ne sont pas capables d'en pondre.


Paroles & musique: Guy Chadwick.
Production: The House Of Love, Dave Meegan, Paul Staveley O'Duffy, Stephen Hague & Tim Palmer.

samedi 22 octobre 2016

La pépite du jour: Michel Polnareff - "Mes regrets"

Avant de devenir (souvent) une caricature de lui-même et de ne proposer que 4 nouveaux titres en 26 ans, Michel Polnareff a écrit un nombre impressionnant de ce qu'on peut qualifier de petits chefs d'oeuvre d'orfèvrerie, mettant au service de la pop sa formation classique. En témoigne "Mes regrets", chanson digne de figurer au panthéon des plus belles chansons d'amour jamais écrites.


Paroles & musique: Michel Polnareff.
Production: Michel Polnareff.

vendredi 21 octobre 2016

Art Garfunkel: trois dates en France en 2017

8 février: Paris (Olympia)
11 février: Marseille (Le silo)
20 février: Lyon (Salle 3000)

Mise en vente des places aujourd'hui 10h. Pour information, il a pris un méchant coup de vieux (75 ans en même temps!) mais il chante toujours aussi merveilleusement bien, la preuve ici.

jeudi 20 octobre 2016

La pépite du jour: Ten Years After - "I'm going home" (live at Woodstock 1969)

Au moment où il annonce à la foule que son groupe va jouer "I'm going home", Alvin Lee est sans doute très loin de se douter que lui et ses acolytes vont livrer une prestation exceptionnelle, qui va rester dans l'histoire comme étant l'un des moments les plus marquants de Woodstock. Revers de la médaille: Ten Years After et Alvin Lee ne parviendront jamais à se défaire de ce morceau (et surtout de cette version dantesque, où "Blue suede shoes" débarque sans prévenir!), "I'm going home" occultant quasiment tout le reste de la discographie pourtant pléthorique du groupe et de son guitariste "plus rapide que son ombre". N'empêche, près de 50 ans après, le redémarrage du morceau (à 8'30) demeure l'un des trucs les plus puissants jamais enregistrés.


Paroles & musique: Alvin Lee.

mercredi 19 octobre 2016

Chuck Berry: un nouvel album

Pour fêter ses 90 ans, Chuck Berry publiera un nouvel album, sobrement intitulé Chuck, pas moins de 40 ans après le précédent! Le visuel est ici.

La nouveauté du jour: The Lemon Twigs - "As long as we're together"

Ils sont deux frères, ils ont 17 et 19 ans et viennent de sortir leur premier album (Do Hollywood). Gros buzz autour de ce dernier, et pour une fois c'est justifié, tant ces deux multi-instrumentistes proposent un mélange d'influences des plus agréables (Beatles, Beach Boys, MGMT sur ce single à tiroirs), le tout en exhibant une garde-robe faisant passer celle de Lady GaGa pour un dressing de mormons. A suivre assurément!


Paroles & musique: Brian D'Addario & Michael D'Addario.
Production: Jonathan Rado.

mardi 18 octobre 2016

La pépite du jour: Slade - "Cum on feel the noize"

Enorme tube en Angleterre à l'époque où le glam régnait en maître (1973), ce morceau demeure un hymne populaire outre-manche, et a été repris moult fois, notamment par Oasis. Il faut dire que l'on peut difficilement rester de marbre à l'écoute de ce refrain dévastateur et fédérateur.


Paroles & musique: Noddy Holder & Jim Lea.
Production: Chas Chandler.

lundi 17 octobre 2016

Phil Collins: pas encore mort!

C'est lui-même qui l'affirme: "not dead yet!". Il se produira ainsi cet été pour 9 concerts: 5 au Royal Albert Hall de Londres, 2 à la Lanxess Arena de Cologne et 2 à l'Accor Hotels Arena de Paris les 18 et 19 juin prochains. Ce sera une tournée best of, puisque coïncidant avec la parution de la collection des singles du bonhomme ainsi que son autobiographie (ça sent presque la tournée d'adieux qui ne dit pas son nom...). Mise en vente des places vendredi à 10h. Toutes les infos ici.

Petite chronique: Green Day - Revolution Radio


On les avait quittés en 2012 au bout du rouleau et, semble-t-il, au bout de leur inspiration. Pourtant, le trio avait tout connu. 2 premiers albums dans le circuit indépendant US au début des années 90 (39/Smooth et Kerplunk!), qui ne marchent pas plus que ça. Puis un tube mondial immense ("Basket case") et deux excellents albums de punk-rock (Dookie et Insomniac) qui vont se vendre par cageots entiers. Ensuite, une chute brutale de leur notoriété, surtout en Europe, alors même qu'avec Nimrod en 1997 et Warning en 2000 ils varient leur musique, explorent de nouvelles voies musicales et signent un paquet d'excellents morceaux, qui ne seront redécouverts pour beaucoup qu'a posteriori.

Et puis le truc invraisemblable: surfant sur la vague anti-Bush de l'époque et musclant (FMisant surtout...) leur son, les Green Day vont sortir en 2004 American Idiot, premier opéra punk-rock répertorié comme tel, et qui va se vendre à pas moins de 14 millions de copies à travers le monde. Pas mal pour un groupe considéré comme has-been quatre ans auparavant... Ils remettent le couvert avec 21st Century Breakdown en 2009, frère jumeau du précédent. Des bonnes chansons toujours, mais un son formaté pour les radios.

Et en 2012, on les perd complètement. Les voilà qui nous sortent trois albums dans la même année, avec des titres pas malins (Uno!, Dos! et Tré!), et surtout une absence quasi totale de bonnes chansons. Les gars sont en pilotage totalement automatique, Bille Joe Armstrong fait 168416 cures de désintoxication, les critiques ne les épargnent pas, bref ça sent fortement le gaz.

Alors quand on apprend que le groupe va sortir un nouvel album, on frémit. Et encore plus quand on voit le titre. Revolution Radio, rien que ça! Mais déjà, deux nouvelles rassurantes se profilent: on n'aura pas deux albums supplémentaires dans l'année, et il n'y a plus de trame narrative comme dans American Idiot et 21st Century Breakdown. Là c'est 12 titres, 44 minutes, envoyé c'est pesé.

Et au bout des 44 minutes, un constat s'impose: voilà que les Green Day nous ont sorti un bon disque de rock! Incroyable mais vrai! Alors bien sûr, tout n'est pas parfait. Il y a parfois de l'inspiration qui confine au plagiat (la descente de "Somewhere now" décalque celle de "The needle and the damage done" de Neil Young), de l'auto-plagiat ("Outlaws" recycle "Wake me up when september ends"), un son toujours fait pour plaire aux radios, deux morceaux où ils se sont pas foulés ("Still breathing" et "Youngblood", qui se suivent en plus) et un Billie Joe qui rajeunit à chaque sortie de nouvel album (il paraît avoir 10 ans de moins que sur les photos de Warning, qui date pourtant de l'an 2000!).

Bon, ça, c'est pour les points négatifs. Mais il y a tout le reste.

D'abord les gars nous tentent des petites nouveautés: un rythme rigolo sur "Say goodbye", une mélodie quasi country sur "Too dumb to die". Et puis surtout il y a des (très bons) morceaux. Les singles "Revolution radio" et surtout "Bang! Bang!" annonçaient la couleur, et ça se confirme. Billie Joe a réappris à jouer des accords mineurs, Tré Cool est toujours le fils caché de Keith Moon et John Bonham, et Mike Dirnt remplit les rares trous que les autres lui laissent. "Say goodbye", "Bouncing off the wall" et son riff, "Too dumb to die", tout ça c'est pas mal du tout.

Et puis il y a les deux derniers morceaux de l'album, qui prouvent que le trio est revenu en grande forme. "Forever now" d'abord, qui renoue avec la période American Idiot, dans le sens où elle dure quasiment 7 minutes et se compose de 3 mouvements. C'est super bien fichu, les thèmes sont excellents (le deuxième fait vraiment partie du haut du panier greendayesque), réussite totale. Et puis "Ordinary world", en ballade mélancolique pour clôturer le disque, remplit enfin parfaitement son job (la preuve ici).

En résumé, et malgré ses défauts, ce disque constitue une surprise inespérée. Comme quoi il ne faut pas enterrer les groupes, quels qu'ils soient, trop vite!

dimanche 16 octobre 2016

La pépite du jour: Lou Reed - "Perfect day" (demo)

Où on constate que Lou Reed avait déjà créé 90% de la chanson. Où on constate que David Bowie (pour les arrangements globaux) et Mick Ronson (pour les cordes) ont apporté juste ce qu'il fallait pour faire de ce morceau un chef d'oeuvre. Et où on remarque qu'on peut être un piètre guitariste et composer une pure merveille!


Paroles & musique: Lou Reed

samedi 15 octobre 2016

Brit Floyd, Lyon, Bourse du Travail, 8 octobre 2016

Beaucoup peuvent se demander ce qui peut pousser les gens à aller voir des groupes "tribute". La question est d'autant plus prégnante lorsque le groupe d'origine, ou à tout le moins ses membres principaux, continuent de tourner de par le monde. Autant les Musical Box (pour le Genesis période Peter Gabriel) ou les Lets Zep (pour les Led Zeppelin) n'ont pas trop de concurrence de la part de leurs modèles respectifs, autant pour les groupes rendant hommage à Pink Floyd, la problématique est toute autre, avec Gilmour et Waters remontant régulièrement sur scène.

En plus, la concurrence est rude entre les groupes "tribute", puisqu'autant au départ, les Australian Pink Floyd exerçaient un quasi monopole sur la chose, autant maintenant c'est bien différent. Les Brit Floyd, nés de la scission avec les Australian Pink Floyd (hé oui, ils ont poussé le mimétisme jusqu'à s'enguirlander comme le groupe original), tournent eux aussi de par le monde et, au niveau français, les Best Of Floyd et Encore Floyd remplissent également les salles.

Pour autant, cela permet, le temps d'un concert, d'avoir un panel complet de la discographie floydienne. De part l'histoire du groupe, il est rare que Gilmour joue beaucoup de morceaux de Animals, The Wall ou The Final Cut. Inversement, tout le Floyd post-1983 est occulté par Waters lors de ses tournées. Bref, si on veut vraiment avoir un concert balayant les années 1967 à 2014, c'est bien vers les groupes tribute qu'il faut se tourner.

Pour avoir vu avant samedi une fois les Australian Pink Floyd et une fois les Brit Floyd, ma préférence était allée aux seconds, ayant trouvé (mais c'est tout personnel) que, chez les APF, le batteur était trop présent par rapport au discret mais parfaitement efficace Nick Mason. Et le concert de samedi dernier m'a conforté dans mon ressenti: les Brit sont vraiment très forts dans leurs retranscriptions.


La set-list était bien équilibrée, faisant la part belle aux tubes du groupe mais n'oubliant pas non plus les pépites rarement jouées. Ce fut ainsi un vrai bonheur que d'entendre le très bel instrumental "Signs of life" ouvrir la soirée. Des surprises également avec "Poles apart" et "Yet another movie", pas entendues depuis très très longtemps sur les scènes floydiennes.

Niveau grands moments, "Pigs (three different ones)", "Echoes" (avec les solos de Pompéi!), "Money" en version tournée 1988-90 et un monstrueux "Comfortably numb" avant le rappel, firent grande impression. Mais la palme revint à la choriste Angela Cervantes, qui nous a délivré une version extraordinaire de "The great gig in the sky", morceau pourtant ô combien casse-figure pour la chanteuse s'y frottant. La preuve ici.

Damian Darlington en guitariste solo, chanteur et directeur musical, a encore fait des merveilles, et n'oublions pas le light-show, quasi digne du Pink Floyd original, avec même des lasers au-dessus de nos têtes.


En bémols, mais vraiment pour chercher la petite bête, on regrettera un volume sonore d'ensemble peut-être un poil trop élevé, mais c'est vraiment pour dire... Après, il est sûr que les places pour assister à ce concert restent à un tarif très élevé (55 €), et d'ailleurs la salle était très loin d'être remplie. Mais au vu de la qualité de ce qui est proposé, on comprend qu'il soit difficile de faire moins. A noter d'ailleurs que lors de leur précédent passage dans cette salle, les prix étaient plus élevés (56,50 € pour un siège au même endroit), preuve que les gars ne tirent pas vraiment les prix vers le haut, surtout pour 2h40 de concert effectif.

En résumé, pour tout fan de Pink Floyd et/ou pour tous ceux qui n'ont pas eu la chance de voir les vrais en concert, foncez!

Set-list:
Signs of life
Learning to fly
High hopes
Shine on you crazy diamond (Part 1)
Poles apart
Us and them
The happiest days of our lives
Another brick in the wall (Part 2)
Pigs (Three different ones)

Echoes
Yet another movie / Round and around
Empty spaces
Young lust
One of these days
Time / Breathe (reprise)
The great gig in the sky
Money
Comfortably numb

Rappel:
Wish you were here
Run like hell

La pépite du jour: The Byrds - "Have you seen her face"

Non, les Byrds ne faisaient pas que reprendre du Dylan. Non, il n'y avait pas que Roger McGuinn et David Crosby dans le groupe. La preuve, cette sublime chanson, écrite par le bassiste Chris Hillman et présente sur l'album Younger Than Yesterday.


Paroles & musique: Chris Hillman.
Production: Gary Usher.

vendredi 14 octobre 2016

Roger Waters: tournée américaine et album annoncés pour 2017

Tous les détails pour la tournée ici. On remarquera l'annonce "je jouerai 75 % de vieux morceaux, 25 % de nouveaux"... Selon toute vraisemblance, la tournée européenne devrait donc suivre pour 2018.

Pour l'album c'est . Nigel Godrich serait donc co-producteur de la chose, ce qui est susceptible de se révéler fort intéressant!


jeudi 13 octobre 2016

Bob Dylan Prix Nobel de littérature 2016

Tout est dans le titre! Et un peu ici aussi:


La traduction est ici.

Paroles & musique: Bob Dylan

La pépite du jour: Slipknot - Vermillion (Part 2)

Incroyable mais vrai: les SlipKnot ont aussi enregistré des ballades acoustiques! Celle-ci est extraite de Volume 3: The Subliminal Verses (2004).


Paroles & musique: Paul Gray.
Production: Rick Rubin.

mardi 11 octobre 2016

Desert Trip: petit bilan

Ce festival a donc clôturé sa première salve de concerts dimanche soir, et le moins que l'on puisse dire, c'est que les artistes qui s'y sont succédé n'ont pas tous été animés par la même flamme... Dans l'ordre chronologique, ça a donné ceci:

* Bob Dylan (set-list ici): il a fait du Dylan. A peine 1h20 de concert, aucun mot au public, la moitié de la set-list composée de morceaux peu connus, bref comme depuis plus de 50 ans, il fait ce qu'il veut comme il le veut. La voix est toujours...particulière, et les morceaux subissent une réorchestration parfois...curieuse, n'est-ce pas "Desolation row"?

* The Rolling Stones (set-list ): l'énorme ratage du festival. Keith Richards complètement aux fraises a planté "Honky tonk women", "Jumpin' Jack flash" (l'intro!!!), et globalement toutes ses interventions solo étaient ultra limites. Deuxième problème: Charlie Watts, 75 ans aux prunes, commence à sérieusement accuser le coup niveau tempo. C'est flottant, et surtout c'est mou, mais mou... Pauvre "Midnight rambler" qui traîne la patte... Et quand Richards ET Watts vendangent le même morceau, nous frôlons le pathétique. La reprise de "Come together" est objectivement mauvaise, entre Watts qui n'essaye même pas de reproduire la descente de toms de Ringo Starr, et Richards qui plante à peu près chaque attaque de refrain... Quant à "Sympathy for the devil", pourtant un des plus grands morceaux rock de tous les temps, c'est un carnage absolu. Watts met 10 secondes à se caler sur la bande, et Richards massacre consciencieusement ses deux solos.
Les gars, faîtes tous les albums de reprises de blues que vous voulez, mais arrêtez la scène, ça commence vraiment à ne plus ressembler à rien.

* Neil Young & Promise Of The Real (set-list par là): concert conforme à ceux de sa tournée, à savoir une première partie acoustique, et un concert qui monte progressivement en intensité (très bon souvenir de son passage à Lyon en juin). Prestation solide, avec une blaguounette à la fin sur le peu de temps lui restant pour jouer "Rockin' in the free world". Bref, du bon Neil.

* Paul McCartney (enfilage de perles ici): avec une set-list pareille, difficile de rater un concert... Toujours généreux le Macca, même si la voix se fait parfois un peu la malle ("Maybe I'm amazed" devient vraiment trop haute!). Trois morceaux joués avec Neil Young, dont une version fort joviale du "Why don't we do it in the road" de l'album blanc.

* The Who (set-list par là-bas): Daltrey n'a plus la voix de ses 20 ans, Townshend saute moins et Palladino rend des points à Entwistle en terme d'inexpressivité, n'empêche la puissance est là, et Daltrey arrive même à pousser son fameux cri sur "Won't get fooled again", donc tout va bien.

* Roger Waters (c'est ici que ça se passe): il avait prêté son écran aux autres artistes, et pas de doute, c'est lui qui s'en est servi de la façon la plus appropriée, faisant de sa prestation plus qu'un concert. Charge anti-Trump sur "Pigs (Three different ones)", intro de "Time" avec les animations d'époque, final dantesque avec "Comfortably numb", bref, malgré là aussi une voix parfois usée par l'âge, un show splendide, aidé par un système de quadriphonie qui a fait l'admiration de tous.

Bilan donc mitigé de ce premier week-end, en attendant celui qui vient, avec la présence des mêmes artistes. Peut-être aurait-il fallu réunir la même affiche il y a 10 ans, les prestations de tous y auraient certainement gagné. Là, maintenant, certains vacillent quand même beaucoup, et ce serait dommage pour eux de partir sur le fameux "concert de trop"...

System Of A Down: dates françaises

7 juin: Nancy (Zénith)
10 juin: Paris (Hippodrome de Longchamp - Download Festival)
20 juin: Nîmes (Arènes)
30 juin: Arras (La Citadelle - Main Square Festival)

La vraie question étant: quand y aura-t-il un nouvel album du groupe? Mine de rien, la doublette Mezmerize / Hypnotize date de 2005...

lundi 10 octobre 2016

Depeche Mode: les dates françaises estivales seront...

Le 12 mai à Nice (palais Nikaïa, de 62 à 90 €), le 29 mai à Lille (stade Pierre Mauroy, de 60 à 90 €) et le 1er juillet au Stade de France (de 45 à 99 €). Autres dates européennes et tout plein d'infos sur le nouvel album demain lors de la conférence de presse milanaise! 

La nouveauté du jour: Nicolas Michaux - "Croire en ma chance"

Nouveauté qui n'en est plus vraiment une car datant de 6 mois, mais ce Nicolas Michaux a de l'avenir! Un premier album (A La Vie, A La Mort) franchement réussi, avec ce single en fer de lance, où Souchon croise Paul Simon (le gimmick guitaristique rappelle celui de "I am a rock")... A découvrir!


Paroles & musique: Nicolas Michaux.

dimanche 9 octobre 2016

La pépite du jour: Paul McCartney - "English tea" (live at Abbey Road studios)

Que le type qui a créé "Yesterday" parvienne, plus de 40 ans après, à composer un morceau du calibre de "English tea" en dit long sur son talent. Même s'il n'a pas écrit que des chefs d'oeuvre après les Beatles ("Temporary secretary", au secours!), Macca demeure un immense auteur-compositeur, la preuve en images:


Paroles & musique: Paul McCartney.

Depeche Mode en tournée en France : on connaît une date!

A savoir le 29 mai prochain à Lille, info qui a fuité à la suite d'une belle boulette: http://www.lavoixdunord.fr/56489/article/2016-10-08/comment-une-grosse-erreur-nous-revele-que-depeche-mode-sera-au-stade-pierre

samedi 8 octobre 2016

La pépite du jour: Derek & The Dominos - "Layla"

Avant d'être repopularisée par Clapton dans les années 90 via son "Unplugged", "Layla" est une chanson du supergroupe Derek & The Dominos, formé par Clapton, Bobby Whitlock, Carl Radle et Jim Gordon. Ce groupe ne sortira qu'un seul album studio, Layla And Other Assorted Love Songs en 1970, album splendide, peut-être le meilleur auquel ait jamais participé Clapton, que ce soit en solo ou au sein d'un groupe. Concernant la chanson: riff démoniaque, final instrumental qui n'a rien à voir avec le reste du morceau... Culte!


Paroles & musique: Eric Clapton & Jim Gordon.
Production: Tom Dowd & Derek & The Dominos.

vendredi 7 octobre 2016

Desert Trip: ça attaque aujourd'hui


Quelle affiche! Certes un peu "tarifs senior", mais quand même!

La nouveauté du jour: The Rolling Stones - "Just your fool"

Forcément! Et c'est audible ici. Un blues bien nerveux, on sent l'aspect live, Richards et Wood ne sont pas trop aux fraises, Jagger fait le boulot, bref ça s'écoute bien.

Paroles & musique: Little Walter.

jeudi 6 octobre 2016

The Rolling Stones: fin du suspense aujourd'hui à 14h

Le nouvel album devrait s'intituler Blue And Lonesome, titre d'un morceau du bluesman Little Walter, et sortira le 2 décembre. Peut-être un morceau en écoute à l'heure dite sur le site officiel du groupe: http://www.rollingstones.com/

Daft Punk: des concerts en 2017?

C'est en tout cas la conclusion à laquelle est arrivée l'article lisible ici. Et c'est vrai que certains détails sont troublants...

mercredi 5 octobre 2016

La pépite du jour: The Asteroid#4 - "The windmill of the autumn sky"

Groupe américain peu connu, qui a sorti en 2014 un magnifique album (dépourvu de titre) de rock psychédélique, alternant morceaux hyper pêchus type Black Sabbath de la première période avec des ballades onirico-planantes. Dans cette dernière catégorie, "The windmill of the autumn sky", véritable petite merveille.


Paroles: Scott Vitt.
Musique: Scott Vitt, Ryan Carlson Van Kriedt, Matty Rhodes, Eric Harms & Adam Weaver.

Garbage: l'autobiographie


Sortie été 2017.

The Rolling Stones: concert d'échauffement

Comme d'habitude avant chaque tournée, les Stones ont donné un p'tit concert dans un club (en l'occurrence à Las Vegas) pour se chauffer avant le week-end prochain et leur prestation dans le cadre du festival Desert Trip. La set-list est ici. Une surprise avec le retour de (la très bonne) "Mixed emotions", pas jouée depuis 25 ans. 

lundi 3 octobre 2016

Bob Dylan: sortie monumentale à venir

Sortie le 11 novembre prochain de The 1966 Live Recordings, coffret comprenant pas moins de 36 CD, chacun correspondant à un concert enregistré lors de la mythique tournée 1966, celle au cours de laquelle, lors de la deuxième partie du concert, Dylan jouait électrifié, au grand dam des puristes.
Tous les détails ici.


dimanche 2 octobre 2016

La reprise du jour: Björk & PJ Harvey: "(I can't get no) Satisfaction" (Live Brit Awards 1994)

Ca doit être ça, déstructurer une chanson... Au moins, voici une reprise s'éloignant franchement de l'originale!


Paroles & musique: Mick Jagger & Keith Richards.

samedi 1 octobre 2016

La pépite du jour: Fleet Foxes - "He doesn't know why" (Live 2008)

En 2008, lors de la parution du premier album (sans titre) de ce groupe américain, sur lequel figure ce "He doesn't know why", les rock-critics ont cru rêver. Voilà une formation qui sonnait comme les Beach Boys, Crosby, Stills, Nash & Young et Simon & Garfunkel réunis! Sous la houlette de leur leader Robin Pecknold, le sextet alignait ainsi une dizaine de titres tous plus beaux les uns que les autres. Manque de bol, Helplessness Blues, leur second album paru en 2011, s'est révélé beaucoup plus inégal. Depuis, Pecknold est retourné suivre les cours à la fac, mais des photos récemment postées sur les réseaux sociaux laissent à penser qu'un troisième album pourrait bien voir le jour...


Paroles & musique: Robin Pecknold.